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Pour citer Muséfrem
LEFEBVRE, Jean, à Meung-sur-Loire (ca 1714-1799)
Complément de nom : à Meung-sur-Loire
Autre(s) forme(s) du nom : LEFÈVRE
Date(s) : 1714 ca / 1799-1-19
Jean LEFEBVRE, ou le mystérieux quatrième chantre de la collégiale Saint-Liphard de Meung-sur-Loire...
• 1790, Meung-sur-Loire [Loiret] : Au moment de la suppression des chapitres, celui de la collégiale Saint-Liphard rémunère clairement trois chantres, Jacques ROULLEUX, le plus ancien qui s'occupe sans doute des enfants de chœur, Philibert VIGNON, qui joue aussi du serpent, et André-Sébastien BOUZY, chantre mais aussi cordonnier. Ces trois hommes sont seuls cités dans le tableau dressé en mars 1791 par le directoire du Loiret et envoyé au Comité ecclésiastique à Paris.
• Lorsque, au cours du second semestre 1792, l'administration centrale prenant en compte la loi du 1er juillet 1792 décide de verser à "Sébastien" BOUZY au titre de ses services en tant que "chantre du chapitre de Meung" une pension annuelle de 292 livres, le même document (F-An/ F19/1128) mentionne la même décision prise pour un certain Jean LEFÈVRE, lui aussi dit "chantre du chapitre de Meung"... La formulation identique dans les deux cas indique nettement que Jean LEFÈVRE appartenait lui aussi à l'effectif du chœur de la collégiale lors de sa suppression.
Ni ROULLEUX ni VIGNON ne sont alors cités, en revanche sont mentionnés un sacristain (Jacques-Christophe Sarradin), un sonneur (Pierre-François Pougin) et un bedeau ("le nommé Jacqueteau"). Tout cela montre que la collégiale de Meung bénéficiait d'un personnel étoffé, et d'au moins quatre chantres et probablement deux ou quatre enfants de chœur.
• • •
Un tourneur boisselier du nom de Jean LEFEBVRE, marié à Jeanne Rion (parfois Vron Vion, Riom, Ryon…), était dit "tourneur et choriste de Mrs du chapitre" le 4 octobre 1740, puis "choriste du chapitre" en juillet 1743, à l'occasion du baptême de deux de ses nombreux enfants échelonnés de 1738 à 1759, puis encore "choriste du chapitre de cette ville" au mariage de son fils François le 12 février 1765.
Le 18 juillet 1778 il est présent à la sépulture de son fils aîné, prénommé Jean comme lui, mort la veille "âgé d’environ 40 ans" (ce qui le ferait naître vers 1738, mais son âge a probablement été arrondi). Il signe "j. Lefebvre".
Il est toujours vivant en mai 1786 lorsque, avec son épouse, ils assistent au mariage de leur fille Marie-Anne avec un veuf nommé François Rousseau. Il signe "Lefebvre père". Aucune précision professionnelle n'est apportée à son propos dans ces deux actes.
S'agit-il du même homme, qui serait alors très âgé en 1790 ?
• 30 nivôse an VII (19 janvier 1799), Meung-sur-Loire : Son fils fils François, tourneur, et sa fille Marie-Anne, épouse Rousseau, déclare le décès de leur père, Jean LEFEBVRE, le jour même à une heure et demie après-midi " à l'Hôtel-Dieu de cette commune". Il était âgé de 85 ans – ce qui situe sa naissance approximativement vers 1714. Il avait donc 76 ans en 1790.
Mise à jour : 21 janvier 2019