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Pour citer Muséfrem
LENGLET, Charles Louis Thomas (1755-1807)
Autre(s) forme(s) du nom : LANGLET
Date(s) : 1755-4-9 / 1807-3-9
De la Picardie au Gatinais, en passant par la Bretagne, l'itinéraire peu linéaire d'un musicien passagèrement reconverti dans la gendarmerie. La famille LENGLET/GRASSIN comptera des musiciens sur au moins quatre générations.
• 9 avril 1755, Abbeville [Somme] : Charles Louis Thomas LENGLET naît du mariage d'entre Thomas Lenglet et Marie Toutet. L'enfant est baptisé le lendemain en l'église du Saint-Sépulcre.
• On ignore encore où Charles Louis Thomas LENGLET a reçu une formation musicale.
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• 11 mai 1784, Hennebont [Morbihan] : Charles Louis Thomas LENGLET et Marie Thérèse GRASSIN, native de Quimperlé, se marient. Elle est fille de Pierre GRASSIN, qui était organiste à l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé [Finistère], et organiste elle-même, comme le révélera beaucoup plus tard son acte de décès.
• 7 juillet 1785, Hennebont : Dans l'acte de naissance de leur premier enfant, le père est dit musicien.
• 23 août 1786, Hennebont : Dans l'acte de naissance de leur 2ème enfant, le père est dit organiste.
Trois autres naissances suivent (1787, 1789, janvier 1792), toujours à Hennebont, sans que le métier du père soit indiqué. Il est cependant raisonnable de penser que Charles Louis Thomas LENGLET est organiste de la génération 1790, actif à Hennebont jusqu'à la fermeture des chapitres.
• 1789, Hennebont : Le sieur LENGLET, musicien demeurant en la ville close, paie trois livres pour la capitation.
• 25 novembre 1791, Hennebont : L'église Notre-Dame-de-Paradis ayant été déterriorée quelques jours auparavant par une tempête qui détruira entre autre chose l'orgue, le culte est transféré en l'église des carmes. Peut-être est-ce à partir de cette période que Charles Louis Thomas LENGLET devient organiste de la paroisse en lieu et place de son épouse Marie Thérèse GRASSIN ?
• 29 décembre 1792, Hennebont : Lors de la déclaration de naissance du 6ème et dernier enfant LENGLET/GRASSIN né à Hennebont, Charles Louis Thomas LENGLET signe "Lenglet gendarme", ce qui semble indiquer une reconversion sous la pression des événements.
• 30 mai 1792, Hennebont : La municipalité décide que les gages de "Monsieur LENGLET, organiste" soit dorénavant payés par la fabrique de l'église paroissiale et non plus par eux. Jusque là, la communauté de ville payait annuellement 200 livres pour les gages de l'organiste, la fabrique versait 50 livres et la frairie du Saint-Sacrement 25 livres soit des gages s'élevant à 275 livres.
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• 22 avril 1794, Paris : Joseph Pierre Lenglet naît du mariage d'entre Charles Louis Thomas LENGLET, musicien et Marie Thérèse GRASSIN. La famille réside au n°49 de la rue des Marmousets, division de la Cité.
• 24 avril 1801, Paris : Charles Louis Thomas LENGLET, artiste musicien et Marie Thérèse GRASSIN accueillent la naissance d'une fille prénommée Alexandrine Jeanne. La famille réside toujours au n°49 de la rue des Marmousets, division de la Cité. Les témoins lors de la déclaration de naissance sont les voisins de la famille. L'enfant est baptisé en l'église Saint-Gervais le lendemain de sa naissance.
• 24 juillet 1803, Paris : La famille LENGLET accueille la naissance d'une fille prénommée Adelle Jeanne. Elle sera baptisée le 24 janvier 1804 en la cathédrale Notre-Dame.
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• av. 1807, Nemours : D'après un article du Dictionnaire des organistes Français des XIXe et XXe siècles, Charles Louis Thomas LENGLET est organiste de l'église Saint-Jean-Baptiste.
• 9 mars 1807, Nemours [Seine-et-Marne] : Charles Louis Thomas LENGLET, musicien, décède à son domicile, 169 rue du Centre. Lorsque son épouse - Marie-Thérèse GRASSIN - décède le 23 juin 1836 à Nemours, son acte de décès la dit "ancienne organiste de Nemours". Peut-être est-ce à la suite de ce décès que Marie Thérèse GRASSIN prend la succession de son époux à l'orgue de l'église Saint-Jean-Baptiste ? Leur fils Corentin Marie, qui était né le 15 juillet 1789 à Hennebont, est devenu fabricant bonnetier et musicien. Ce dernier aura un fils, Louis Corentin qui deviendra à son tour professeur de musique et décèdera à Château-Thierry. Un autre enfant du couple LENGLET/GRASSIN, Pierre Joseph, qui s'établira à Milly-La-forêt [Essonne], exercera également les métiers de bonnetier, de fabricant de bas et de musicien.
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Dans sa collection intitulée Archives de l'Organiste - Pièces pour orgue ou harmonium des meilleurs auteurs de tous pays, 6eme volume, l'abbé H. Delépine a publié deux pièces - Graduel et Amen - de L. LENGLET. D'après la notice en ligne du SUDOC, ce L. LENGLET serait Charles Louis Thomas LENGLET.
Mise à jour : 28 avril 2025