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LEPOUCE, Jean-Baptiste François (1728-1802)

LEPOUCE, Jean-Baptiste François (1728-1802)

État civil
NOM : LEPOUCE     Prénom(s) : Jean-Baptiste François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LEPONCE
LE PONCE
LE POUCE
LEPOUICE
Date(s) : 1728-9-17   / 1802-9-29
Notes biographiques

L'enquête n'a pas (encore ?) permis de déterminer depuis quelle date au juste Jean-Baptiste François LEPOUCE exerçait la fonction de chantre à l'église paroissiale Notre-Dame de Vierzon [Cher]. Sans doute depuis de longues années avant la Révolution, puisqu'il a déjà plus de soixante ans lorsqu'elle débute.

• 17 septembre 1728, Vierzon : Sur les fonts de l'église paroissiale Notre-Dame est baptisé Jean-Baptiste François, fils légitime de Blaise "Lepouice", archer, et d'Anne Gallier. Son parrain est un "maître chirurgien de cette ville", sa marraine bénéficie de l'avant-nom "honnête fille", et tous deux savent signer.
Cet acte de baptême corrobore les indications livrées par l'acte de décès, le patronyme étant entre temps devenu LEPOUCE.

• 9 novembre 1761, Vierzon : Jean-Baptiste François LEPOUCE est parrain d'un fils de Joseph Lepouce, tisserand, et d'Anne Miron. L'enfant, de ce fait, hérite de son triple prénom. Le métier ou la fonction du parrain (est-il déjà chantre ?) ne sont pas indiqués, mais cet acte est intéressant pour la signature, qui confirme la graphie "Lepouce". Il faut signaler que le père de l'enfant n'est pas un frère de Jean-Baptiste François. En effet, Joseph Lepouce et Anne Miron s'étaient mariés le 24 août 1743, à Vierzon aussi, et les parents du marié se nommaient Jean Lepouce et Marie Henault. Jean-Baptiste François ne semblait pas avoir été présent à ces noces, en tout cas il n'est pas signataire de l'acte.

• 3 mars 1783 : Jean-Baptiste François LEPOUCE, sans fonction indiquée, est témoin du mariage de Pierre Taillandier, manœuvre, et de Françoise Clochon, fille majeure d'un laboureur. Il produit une signature qui a énormément progressé en vingt ans : "LePouce" avec deux belles majuscules (sans espace entre Le et Pouce), une ruche relativement sommaire mais bien dominée, et un paraphe assez ample, qui dépasse d'un tiers son nom.

• 1er janvier 1788, Vierzon : Ce jour-là, LEPOUCE établit une quittance reconnaissant avoir reçu du "procureur fabricien de l’église paroissiale de Notre Dame de Vierzon la somme de quinze livres pour une demi année de mes honoraires et assistance aux offices qui se font dans la dite église". Il s'agit de la première quittance conservée et retrouvée, ce qui ne préjuge pas d'un exercice antérieur éventuel... Elle couvre donc la période du 1er juillet au 31 décembre 1787.

• [1790], Vierzon : La paroisse Notre-Dame rémunère plusieurs serviteurs du culte. Les plus visibles dans le registre paroissial sont les deux sonneurs, Étienne et Jean Mardesson, seuls témoins récurrents aux sépultures, où les chantres n'apparaissent pas. L'un des chantres est alors – depuis combien de temps ? –  Jean-Baptiste François LEPOUCE, les autres restent inconnus, de même que leur nombre. Les documents comptables permettent de savoir que la fabrique rémunère aussi un organiste, Jean-Blaise DOIN, ainsi que deux serpents, Bizaut ANTOGNE, dit La Rose, et le sieur DIOT.

• Septembre 1791, Vierzon : Le sieur LEPOUCE, "chantre de Notre-Dame de Vierzon", dépose un mémoire au district de Vierzon, "à l’effet d’obtenir un traitement comme chantre".

• 16 octobre 1792, Vierzon : Le district enregistre l'arrivée d'un mémoire de J.B.F LE POUCE "chantre à Notre-Dame de Vierzon, pour avoir un secours de bienfaisance en considération de sa détresse, de son âge et de ses justificatifs". Les trois initiales livrent son triple prénom : Jean-Baptiste François. L'allusion à "son âge" fait penser qu'il ne s'agit pas d'un jeune homme... et interdit toute hésitation avec son filleul.

• 7 vendémiaire an XI (29 septembre 1802), Vierzon : À sept heures du matin meurt Jean-Baptiste François LEPOUCE, instituteur, âgé de 74 ans, né à Vierzon, demeurant à Vierzon-Ville, fils de défunt Blaise Lepouce, archer, et de défunte Anne Gallier. Le défunt est manifestement célibataire. Les déclarants sont Jacques Bernadé, "propriétaire, qui a dit être présent au décès" (et dont la signature est précédée des trois points entre deux lignes parallèles, fréquent signe maçonnique), et Étienne Lecœur, tourneur, voisin du défunt, qui, quant à lui, déclare ne pas savoir signer.

Mise à jour : 8 août 2020

Sources
F-Ad18/ 1 L 1354 ; F-Ad18/ BMS Vierzon ; F-Ad18/ NMD Vierzon ; F-Ad18/ Q 292

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