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LERAT, Jacques Michel Pierre (1749-1810)
État civil
NOM : LERAT     Prénom(s) : Jacques Michel Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1749-2-7   / 1810-8-13
Notes biographiques

Fils d'un bedeau de la cathédrale Saint-Gatien de Tours, Jacques Michel Pierre LERAT est d'abord formé treize années durant à la psallette de cette église avant d'y être reçu musicien serpent en 1768. Il reste en poste jusqu'à la suppression du chapitre en 1790. Il continue d'exercer la musique pendant la période révolutionnaire et se marie. Après le rétablissement du culte, il retrouve sa place à la cathédrale jusqu'à son décès sous l'Empire.

• 7 février 1749, Tours : Jacques Michel Pierre LERAT vient au monde et il est baptisé paroisse Saint-Vincent. Il est le fils de Michel, qui signe, et de Marie Françoise Renard. Son père occupe l'un des postes de marguilliers laïcs à la cathédrale.
 
• 23 juillet 1755, Tours : Le chapitre de la cathédrale Saint-Gatien entend Pierre RAGUENEAU et Jacques LERAT. Il reçoit le premier comme enfant de chœur à la place laissée vacante par la sortie de Gabriel RIVIÈRE et désigne Jacques LERAT pour remplir la première place qui sera laissée vacante. Il est reçu finalement comme enfant de chœur le 23 juillet 1755 [à REVOIR?].

• 2 décembre 1768, Tours : Il est reçu comme serpent à la cathédrale Saint-Gatien, vraisemblablement à la sortie de la psallette où il a formé par les maîtres de musique Denis DEMONGEOT et Louis BOULARD. Il succède à Jean-Baptiste POCHET qui vient de mourir et qui est celui qui la très probablement formé à jouer de cet instrument. Il est vraisemblablement reçu aux appointements de 600 livres par an.

• 3 décembre 1770, Tours : le chapitre sur la réquisition de Lerat a ordonné qu'il sera employé sur le tantiminet pour la somme de 600 livres de gages et lui ont accordé pour la première fois la moitié en titre à la charge de montrer à un enfant de chœur à jouer du serpent.

• 1770-1774, Tours : Il est rémunéré 50 livres par mois soit 600 livres par an.

• 27 mars 1771, Tours : serpent de la cathédrale, le chapitre lui avance 60 livres et se remboursera en lui prélevant 10 livres par mois sur ses futurs appointements.

• 29 janvier 1772, Tours : son frère Julien, devient marguillier laïc de la cathédrale à la place de leur père Michel; des lettres de survivance ont été expédiées au chapitre à cet effet par l'archevêque.
• 17 juin 1772, Tours : Il est inscrit sur le tantiminet pour 650 livres par an au lieu de 600.

• 20 décembre 1775, Tours : En raison de son état de santé, le maître de musique est déchargé des leçons de musique à donner aux enfants de chœur, c'est LERAT qui en sera chargé.

• 19 décembre 1776, Tours : Le chapitre lui accorde 50 livres d’augmentation de ses revenus par an.

• 20 octobre 1777, Tours : Il signe comme témoin au mariage de son ami Pierre RAGUENEAU.

• 23 septembre 1782, Tours : Le chapitre augmente de 50 livres par an ses gages

• 18 août 1786, Tours : Il est chargé par le chapitre de s’occuper des enfants de chœur pendant la vacance du poste de maître de musique.

• 5 janvier 1787, Tours : A sa demande, le chapitre l’augmente de 50 livres par an et ses revenus atteignent les 800 livres annuellement. Le même jour, on lui rembourse la somme de 89 livres 17 sols "pour les frais qui ont été faits pour donner a diner aux musiciens qui ont chanté le jour de la feste de st Gatien". LERAT a supplée ici l'absence du maître de musique, l'abbé MERLE n'ayant toujours pas été remplacé.
• 1er janvier 1787 jusqu'au 26 septembre 1790, Tours :  Il est rémunéré 66 livres 13 s 4 d par mois.

• 9 décembre 1790, Tours : Au moment de la cessation du culte canonial, Jacques Michel Pierre LERAT est toujours serpent à la cathédrale Saint-Gatien et perçoit, "non compris le casuel", 800 livres par an dont 400 livres en titre et 400 "ad nutum", c'est-à-dire révocables par décision du chapitre en cas d'absence. Il chante alors sous la direction de Sulpice Philippe LEJAY, le maître de musique mais il a connu également, Denis DEMONGEOT, Louis BOULARD, Charles Joseph TORLEZ, Jean Christophe CONTAT, Antoine MERLE.

• 1er février 1791, Tours : Le directoire du district lui accorde 500 livres de pension viagère.
• 16 juillet 1791, Tours : Il pétitionne avec les autres musiciens de Saint-Gatien et de Saint-Martin à l'adresse de l'Assemblée Nationale. "Né cytoyen de cette ville et reçu enfant de choeur dans la principale église, dès ma plus tendre enfance: je l'ai servi environ 36 ans, tant en cette qualité, qu'en qualité de musicien. Ma place étoit de 800 livres sans compter les casuels. La jouissance m'en étoit d'autant plus assurée pour la vie, qu'il y a des biens affectés à la musique et que depuis 20 ans un titre m'en assuroit la possession.  J'ai vu ma jeunesse s'ecouler et je suis parvenu à l'âge de 42 ans sans inquiétude pour l'avenir, parce que j'étois sur dans les maladies et les infirmités de la vieillesse de trouver un secours dans le corps auquel j'étois attaché".

• 20 juin 1792, Tours : Le directoire du département fixe sa pension à 200 livres.

• 9 mars 1794, Tours : Musicien demeurant section de la Belle-Fontaine, il se marie avec Marie Jeanne Docque âgée de 44 ans en présence de Julien Lerat, marchand passementier, frère du futur et de François Sébastien Docque, "de l’état major de la garde nationale de cette commune".

• 14 février 1802, Tours : Musicien demeurant rue Néricault Destouches, il signe comme témoin lors de la déclaration de naissance d'une file de Julien Élie LEROY.

• 1805, Tours : Il est à nouveau musicien à la cathédrale Saint-Gatien.

• 13 août 1810, Tours : Jacques Michel Pierre LERAT, "artiste musicien" s'éteint à son domicile du 16, rue de l'Archevêché à une heure du soir. Son frère, Julien et son beau-frère François Sébastien Docque, devenu instituteur, déclarent le lendemain son décès. Suite à ce décès, c'est Jacques GAUDEREAU lui succède à la cathédrale en octobre 1810.

Mise à jour : 30 septembre 2017

Sources
F-Ad37/ 2L 285 ; F-Ad37/ 2L 803 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 239/ 041 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 261/ 732 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 007 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 036 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 063 ; F-Ad37/ L 624 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1380 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1381 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1382 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1383 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1384 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1385 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1386 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1387 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1388 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1389 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1390 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1391 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1392 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1393 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1394 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1395 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1396 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1397 ; F-AdioTours/ 3D1/ 1398 ; F-AdiocésainesTours/ P2L/ 947 ; F-An/ DXIX/038/597-2/41 ; F-An/ DXIX/090/756/03 ; F-An/ DXIX/090/756/05 ; F-An/ F19/1128

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