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LEROUX, Jean Claude, à Senlis (1737-1814)
Complément de nom : à Senlis
Date(s) : 1737-10-8 / 1814-7-8
Jean Claude LEROUX (1737-1814) est organiste de la paroisse Saint-Aignan de Senlis [Oise] de 1750 à 1791, à la suite de son père. Cette activité, sans doute peu prenante, lui rapportait la maigre somme de 80 livres par an. Le métier qui le faisait vivre était en fait celui de marchand épicier, le même que celui de son père.
• 8 octobre 1737, Senlis [Oise] : Jean Claude LEROUX naît du mariage de Jean-Baptiste LEROUX, marchand épicier et organiste, et de Marie Élisabeth Manier ou Magnier. Il est baptisé le 9 en la paroisse Saint-Rieul.
• 2 juillet 1750, Senlis : Jean-Baptiste LEROUX, marchand épicier et organiste de la paroisse Saint-Aignan, décède. Il est inhumé le lendemain en présence, notamment, de son fils Jean Claude LEROUX.
• 6 décembre 1750, Senlis : Jean Claude LEROUX succède à son père en la fonction d'organiste de la paroisse Saint-Aignan.
• 13 juillet 1761, Senlis : Jean Claude LEROUX, mineur, épouse Hélène Rieullette Mantion (ou Mansion), fille majeure de Thomas Mantion, maître maçon, et de Marguerite Guichard, en l'église paroissiale Saint-Aignan.
• 22 avril 1762, Senlis : Claude Rieul Thomas, fils de Jean Claude LEROUX, marchand épicier et organiste de l'église paroissiale Saint-Aignan, et d'Hélène Rieullette Mantion son épouse, vient au monde. Il est baptisé le 23.
• 10 juin 1768, Senlis : Né la veille, Théodore Leroux est porté sur les fonts baptismaux. Son père est simplement qualifié de marchand épicier.
• 1781-1787, Senlis : D'après les comptes de fabrique de la paroisse Saint-Aignan, l'organiste LEROUX perçoit 80 livres de gages par an.
• 1790, Senlis : Jean Claude LEROUX est toujours organiste de la paroisse Saint-Aignan.
• 1791, Senlis : Il cesse son service à Saint-Aignan, paroisse supprimée, et se fait attribuer par la municipalité une pension annuelle de 36 livres.
• 1794, Senlis : Un tableau des officiers des églises paroissiales supprimées indique que Jean Claude LEROUX, organiste, 60 ans [sic], reçu le 6 décembre 1750, 40 ans de service, touche une pension de 36 livres.
• [1794], Senlis : Un mémoire présenté aux administrateurs du District par les citoyens Jean Claude LEROUX, Antoine GRANDVALLET, Henry Louis CANOIS, Jacques Bécard, David Leborgne, Adrien ÉVRARD et Nicolas Froy dit Trippet, "tous sept attachés au service des cidevant paroisses de Senlis", rappelle que les officiers municipaux de la ville, chargés de l'administration des biens des fabriques, leur ont attribué [en 1791] une pension viagère pour les récompenser de leurs longs services et compte tenu de leur grand âge, impayée depuis le premier novembre 1793. Ils demandent à être payés, se prétendant dans l'indigence.
• 3 thermidor an II (21 juillet 1794), Senlis : Le District les soutient dans leurs prétentions. Les administrateurs estiment qu'il y a lieu de les payer jusqu'au premier germinal prochain des arrérages de leurs pensions viagères qui étaient en charge des fabriques, "comme aussi que les arrérages desd. pensions viagères courues depuis le 1er thermidor et qui échoiront à l'avenir jusqu'au décès des réclamants doivent pareillement leur être payés, en conséquence qu'il y a lieu de liquider lesd. créances".
• 12 fructidor an II (29 août 1794), Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise est d'un tout autre avis. Il arrête qu'il n'y a pas à délibérer, "attendu qu'il n'existe aucune loi qui accorde des pensions aux officiers des ci-devant églises paroissialles supprimées".
• 8 juillet 1814, Senlis : Jean Claude LEROUX, veuf d'Hélène Mansion, meurt à l'hospice de Saint-Lazare. Sa profession n'est pas mentionnée.
Mise à jour : 31 octobre 2018