LUCAS, à Rennes (1790 av.-1796 ap.)

Un prêtre nommé LUCAS chantait dans l'une des églises paroissiales de Rennes, celle de Saint-Étienne, en 1790.

• Mai 1790, Rennes : Dans les listes imprimées des citoyens actifs figure parmi les citoyens éligibles le sieur LUCAS, prêtre, chantre de Saint-Étienne, demeurant rue Basse. La fabrique paroissiale de Saint-Étienne parvient encore alors à rémunérer trois chantres ou choristes, et non plus quatre comme auparavant, cette 4^ème place ayant été supprimée "par manque de revenus et rétributions". Un autre chantre est connu en cette même année 1790 : TAUDIÈRE ou THEAUDIÈRE, qui remplit également la fonction de "sacriste".

• [Vers 1791], Rennes : Toujours "chantre de Saint-Étienne", LUCAS figure dans la liste civique contenant les noms des citoyens actifs de cette ville de Rennes qui, ayant précédemment prêté serment, sont éligibles aux différentes places de la Municipalité.
• 3 avril 1791, Rennes : Les dernières délibérations de la fabrique de Saint-Étienne livrent les noms de deux chantres, THEAUDIÈRE et LUCAS, qui sont donc toujours en poste à cette date.
Cette paroisse Saint-Étienne est supprimée par la loi du 6 avril 1791 et devient l’une des parties constituantes de la nouvelle paroisse St-Augustin (autour de l'ex-couvent des Augustins, situé 300 m plus au sud-ouest). THEAUDIÈRE et LUCAS semblent alors quitter (ou perdre ?) leur poste et être remplacés par plusieurs nouveaux chantres recrutés en juin 1791, Louis COCHOT, COLLET, DEVASSÉ, et Jean DEPOUEZ. Ce dernier au moins continue à exercer ses fonctions jusqu’à la fin de 1792.

• 1^er pluviôse an IV (21 janvier 1796), Rennes : MACÉ, LUCAS et BOËTTE figurent parmi les signataires d'une "Pétition des Citoyens de Rennes" adressée au Directoire exécutif pour attirer son attention sur la cruelle situation de département d’Ille-et-Vilaine entouré d’ennemis acharnés, et pour demander des mesures énergiques.

Mise à jour : 12 avril 2019