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MACÉ, Dominique (1761-1812 av.)
État civil
NOM : MACÉ     Prénom(s) : Dominique     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MASSET
MASSÉ
MACET
MACÉS
Date(s) : 1761-9-3  / 1812 av.
Notes biographiques

Coron, est situé au Sud-Ouest de Mayenne-et-Loire entre Angers (10 lieues) et Cholet (5 lieues) dans les Mauges angevines. À la fin du XVIIIème siècle Coron fait partie du diocèse de La Rochelle ainsi que Cholet et Vihiers, chef lieu de canton dont dépend Coron. Célestin Port, érudit angevin estime la population du bourg à un millier d’habitants en 1790. Il poursuit en écrivant « qu’il était fatal que Coron subît les contre-coups du soulèvement vendéen. La population prit les armes pour conserver ses prêtres ».
En 1790, le curé de l’église paroissiale Saint-Louis s’appelle Noël Pierre Rabier, assisté d’un vicaire et d’un chapelain, tous deux insermentés. Dominique MACÉ est tailleur d'habits et chantre de l'église paroissiale bien que cette fonction ne soit connue que par la supplique adressée au Directoire par son curé. Ce témoignage du chantre de village est au cœur de la problématique étudiée par Xavier Bisaro dans son ouvrage  "Chanter toujours" sur la pratique du plain-chant à la campagne.

• 3 septembre 1761, Montilliers [M&L] : Dominique MACÉ est baptisé le jour de sa naissance au bourg de Montilliers. Seul le prêtre signe l'acte.

• 25 novembre 1783, Montilliers : Après des fiançailles en bonne et due forme Dominique MACÉ -22 ans- épouse Rose Presteau/Pristeau. L'acte révèle que MACÉ est tailleur d'habits, métier exercé par son père et qu'il demeure à quelques lieues au bourg de Tigné [M&L]. La jeune femme est quant à elle de Coron où la famille s'installera après la naissance de leur fille aînée Rose en octobre 1784. Marie Masset sera donc baptisée en octobre 1786 à l'église Saint-Louis de Coron. C'est là qu'elle décédera 3 ans plus tard en juillet 1789. Deux autres filles viendront au monde en janvier 1789 et octobre 1794.

Aucun élément formel ne vient étayer la fonction de chantre de Dominique MACÉ jusqu'en 1792.
• 1792 : Un tableau du district de Vihiers [M&L] confirme qu'en l'église paroissiale de Coron Jacques DRILLAULE a exercé comme chantre et/ou sacristain avec le ci-devant Dominique MACÉ. Une compensation globale de 140 lt leur est versée pour les deux hommes. Cette information entérine pour 1790 la fonction de sacristain de DRILLAUD tel qu'il appert dans les registres paroissiaux et implicitement celle de chantre de Dominique MACÉ

• L'état lacunaire des registres d'état civil de Coron ne permettra pas de connaître la date de décès du chantre Dominique MACÉ, qui a passé sa vie canton de Vihiers [M&L], exerçant deux métiers, tailleur d'habits et chantre. Lors du mariage de sa fille Aimée en 1812, le père est dit défunt probablement pendant la période où les actes d'état civil sont lacunaires. La vie de Dominique MACÉ restera dans l'ombre tout comme les relations qu'il a pu avoir avec son aîné DRILLAUD.

Mise à jour : 8 octobre 2019

Sources
F-Ad49/ 1 L 978 ; F-Ad49/ BMS Coron ; F-Ad49/ BMS Montilliers ; F-Ad49/ BMS Tigné et Coron

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