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MANGINOT, Pierre (1750-1818)
État civil
NOM : MANGINOT     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MANGENOT
Date(s) : 1750-8-24   / 1818-5-5 
Notes biographiques

PIERRE MANGINOT chante pendant vingt ans la basse-contre à la cathédrale de sa ville natale, Metz en Lorraine. Après la suppression du chapitre en 1790, il reste au service de la paroisse épiscopale comme sacristain et meurt toujours musicien sous la Restauration.

• 24 août 1750, Metz [Moselle] : Pierre MANGENOT, fils de François, tonnelier et de Marie Françoise Moyeuvre, voit le jour et il est baptisé le lendemain paroisse Saint-Simplice.

• 15 mai 1771, "Messieurs ont reçu des a present le nommé Pierre Manginot au nombre de leurs musiciens sur le pied de sept livres par semaine dont il commencera a etre  payé du samedy prochain, avec le bled, et le logement seulement a compter de la st jean prochaine et lui ont accorder une somme de vingt quatre livres par gratification pour avoir chanté depuis quelque tems a l'Eglise avec permission et le mettre en etat de s'achetter un habit de chœur, en lui recommandant de s'appliquer a apprendre le chant et la musique " lit-on dans le registre capitulaire des chanoines de la cathédrale Saint-Étienne.

• 31 juillet 1771, Metz : Il perçoit la gratification annuelle de 36 livres " comme aux autres musiciens".

• 17 août 1773, Novéant sur Moselle [Moselle] : Pierre MANGINOT,  chantre et musicien de la cathédrale de Metz, âgé de 23 ans, de fait de la paroisse Saint-Victor, épouse Élisabeth Guépratte. Le marié et sont père signent nettement "Manginot", orthographe que nous adopterons ainsi que l'ont fait les chanoines dans leurs registres.

• 1774-1777, Metz : Plusieurs enfants sont baptisés paroisse Saint-Victor. Il s'agit de Madeleine (12 octobre 1774), Marie Anne (9 janvier 1776), Jean Pierre (21 septembre 1777), dont le parrain est  Jean-François HINGLAISE, Barbe (14 janvier 1780) dont la marraine est l'épouse de Jean François SORNET et Antoine (18 juin 1783).

• 27 février 1779, "Vûe la requête des srs Adam, Manginot et Hinglaise musiciens basses contre de l'Eglise, Messieurs ont bien voulu leur accorder ainsy qu'audit sr Simon l'ainé aussi basse contre une somme de cinquante livres a chacun par gratification pour cette fois dont leur sera délivré ordonnance sur Monsieur le Boursier lequel est autorisé a leur distribuer et répartir en outre une somme de dix neuf livres un sol qu'il a dit avoir en mains, provenant de la picquerie des chantres".

• 6 janvier 1783, Metz : MANGINOT, musicien à la cathédrale, est le parrain d'une fille de François BASTIEN.

• 11 décembre 1784, Metz : Les chanoines repoussent "la requête du sr Leroy maitre de langues demandant la permission de louer le logement de Manginot l'un des chantres attendu que ces sortes de logements ne doivent être occupés que par des gens attachés au service de l'Eglise".

• 1787-1789, Metz :  "A MANGINOT chantre 12# pour six cayers de plain chant copiés a l'usage de l'Eglise", la date n'est pas précisée mais on relève cette indication dans le registre de fabrique.

• 6 janvier 1789, Metz : Pierre MANGINOT et Nicolas GUÉDON, musiciens à la cathédrale, assistent et signent à l'inhumation de Barbe Piblin, 58 ans, épouse de François GUIBERT, musicien de la cathédrale, lui aussi présent et signataire, paroisse Saint-Victor de Metz.

• 28 janvier 1789, Metz : " Mondit le Grand Chantre ayant dit qu'il ne pouvoit s'empecher de deferer au chapitre les srs Hinglaise et Manginot, tous deux chantres de cette Eglise qui refuser de se conformer au ton qu'il avoit donné pour le chœur, malgré ses avertissemens reiterés; Messieurs l'ont prié de leur enjoindre de nouveau de s'y conformer desormais tres exactement sous peine d'etre renvoyés sur le champ en cas qu'ils y manquent" lit-on dans le registre capitulaire de cathédrale.

1790, Metz : Sous la direction de François Michel LAURET, maître de musique, exercent à la cathédrale les musiciens et chanteurs suivants : Jean François ADAM, basse taille, François BASTIEN, basse taille, Bernard Valérien BOURGOUIN basse taille, Thomas BOUSQUET haute contre, Nicolas GUÉDON basse taille, Jean François HINGLAISE, basse contre, Pierre MANGINOT basse contre, Joseph Ambroise Clément MASSON, basse taille, Antoine François MILLET haute taille récitante, Nicolas Louis SIMON basse taille récitante, Jean SIMON basse contre, et les instrumentistes Jean-Baptiste ANCEL serpent, Simon Pierre GILBERT basse continue et violoncelle, François GUIBERT serpent, Jean-Baptiste François SORNET basson. Le maître de musique éduque huit enfants de chœur qui sont Martin THOMAS, Jean Nicolas LAGRANGE, Nicolas MANGENOT, COMBRUSSEL, PILLOT, DORVAUX, Jean LONCHAMPS, Pierre MATHIEU. Enfin, à la tribune officie l'organiste Henry Dominique HERMENT. Pierre MANGINOT perçoit annuellement 600 livres et le chapitre lui procure un logement.

• 5 juillet 1791, Metz : Dans la requête au directoire du district,  on lit que "le sr Manginot musicien basse contre âgé de 42 ans, 21 ans de service indisposé de la poitrine et chargé de 5 enfants, jouissait de 600# et son logement et doit avoir une pension viagère de 500#". Dix jours plus tard, le directoire du département "considérant que la plupart des exposants, soit par leur âge, soit par leur habitude à professer leur état, sont incapables de remplir d'autres fonctions, que si l'on ne venait pas à leurs secours, ils se verraient exposés aux plus grands besoins, n'ayant aucune ressource pour se procurer l'existence que leur assurait l'état qu'ils avaient embrassés, estime qu'il doit être accordé [...] au sieur Pierre Mauginot, musicien basse contre [...] quatre cents livres de pension viagère [...]".

• 22 octobre 1791, Metz : Suite à la requête collective demandant le droit de partir à la retraite rédigée avec cinq autres musiciens et chantres de l'ancienne cathédrale, le directoire du district "[...] considérant que les exposants jouissaient d'un traitemt de 600 livres chacun, non compris le logemt évalué 40 livres et que par le certificat de M. l'abbé de Besse, ci dev. grd chantre [...] il est constaté que les d. exposants ont été reçus à vie, ce qui d'ailleurs est de notoriété ... est d'avis qu'il y a lieu d'accorder aux exposants une retraite de 200 livres à chacun qui leur sera payée à compter du 1er janv. 91 ».

• 27 juillet 1792, Metz : Pierre MANGINOT premier sacristain et marguillier de la paroisse épiscopale signe avec Nicolas GUÉDON chantre de la paroisse aux obsèques de Louis SIMON. Il doit être en poste depuis mai 1791, date d'érection des nouvelles paroisses messines et sans doute épaule-t-il les chantres à l'occasion.

• 5 mai 1818, Metz : Veuf d’Élisabeth Guepratte, toujours mentionné comme musicien, Pierre MANGINOT s'éteint à l'âge de 68 ans à son domicile du 3, rue de la Fonderie. 

Mise à jour : 23 décembre 2020

Sources
Courriel René Depoutot, juin 2017 ; F-Ad37/ 9NUM/ 5E328 ; F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 2G49 ; F-Ad57/ 2G49 (2MI 107/ 1)  ; F-Ad57/ 2G53 (2MI 110/ 1)  ; F-Ad57/ 2G54 (2MI 112/ 1) ; F-Ad57/ 2G55 (2MI 113/ 1) ; F-Ad57/ 9NUM/ 519 ED/ GG9 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 7 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 8 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 9 ; F-Ad57/ G 495 ; F-AmMetz/ 1Eb/ 109 ; F-Amd57/ 9NUM/ 5E326/ 4 ; F-An/ DXIX/091/774/12/08

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