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MARANDON, Claude Gabriel (ca 1721-1761)
État civil
NOM : MARANDON     Prénom(s) : Claude Gabriel     Sexe : M
Date(s) : 1721 ca  / 1761-12-4 
Notes biographiques

Originaire de Franche-Comté, Claude-Gabriel MARANDON fut musicien puis maître de la psallette de la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle jusqu'à son décès en 1761.

• [Vers 1721], Dole [Jura] : Fils de Claude Marandon et Marie Mathieu, Claude Gabriel MARANDON est né à Dole aux alentours de 1721, si l'on en croit les indications données par son acte de mariage en 1755. Il y est en effet dit âgé de 34 ans, et "natif de la ville de Dole, au diocèse de Besançon".

• Sa jeunesse, sa formation et ses premiers postes restent à éclairer. Il a pu être l'un des quatre enfants de chœur de la collégiale Notre-Dame de Dole. Dans ce cas, il aurait alors été formé en partie sous la direction de Prothade AMIDEY.

• 26 mai 1748, La Rochelle : [Claude] Gabriel MARANDON est devenu musicien à la cathédrale Saint-Louis depuis une date que l'on ignore encore. Son ami François GERBOIN, également musicien à la cathédrale, le choisit comme parrain de son fils Gabriel Urbain qui est baptisé à l'église paroissiale Saint-Barthélemy. 

• Le 13 octobre 1755, Claude-Gabriel MARANDON épouse Marie-Cécile Poulleau, leur mariage est célébré à l'église paroissiale Saint-Barthélemy. Il est alors dit "maître de la psalette à la cathédrale", sans doute a t-il été promu, succédant semble t-il à Louis CORNEILLE à ce poste.
Son épouse, originaire de Tours, est la fille de René POULLEAU, un de ses anciens collègues musiciens, alors décédé depuis 1754. Les mariés se sont certainement rencontrés grâce aux relations professionnelles et amicales entretenues entre le marié et son futur beau-père. Un contrat de mariage signé devant Maître Duviaud est mentionné dans l'acte.

• D'août 1756 à février 1761, Claude-Gabriel MARANDON et son épouse deviennent parents de deux filles (Gabrielle-Marie-Françoise et Louise-Marie-Magdeleine) et deux fils (Bruno-Gabriel et Clément-Marie), tous baptisés à l'église paroissiale Saint-Barthélémy de la ville. Claude-Gabriel MARANDON est toujours mentionné comme maître de la psallette de la cathédrale Saint-Louis lorsqu'il assiste aux baptêmes de ses enfants.
Il faut souligner que la famille MARANDON entretenait des liens d'amitié avec la famille FRIOU, dont le père Eutrope FRIOU était maître de musique à la cathédrale Saint-Louis jusqu'à son décès en 1751. Son fils, Clément Eutrope "commis négociant" est choisi comme parrain du second fils des MARANDON, baptisé le 24 février 1759. 

• Le 4 décembre 1761, Gabriel MARANDON est inhumé dans le petit cimetière de Saint-Barthélemy de La Rochelle. Décédé la veille à l'âge de 41 ans, alors toujours en poste comme "maître de psalette" à la cathédrale, il laisse une veuve, Marie-Cécile Poulleau, ainsi que des enfants en très bas-âge.

• On ne sait qui lui succède directement à son poste après sa mort, cependant vers 1781 c'est Marc Antoine CROUZET qui devient le maître de musique de la cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.

• Le 5 avril 1785, sa fille Gabrielle-Marie-Françoise épouse François-Jérôme Philippe, "premier commis au greffe présidial de cette ville", à l'église paroissiale Saint-Barthélemy de La Rochelle. Marie-Cécile Poulleau, sa veuve, est toujours en vie et assiste au mariage de leur fille.

• En 1793, les héritiers du notaire Crassous, qui avait eu en charge une affaire entre les chanoines de la cathédrale Saint-Louis et la veuve de Claude-Gabriel MARANDON, réclament le paiement de frais d'instance qui leur sont dus. Sans doute, Marie-Cécile Poulleau, veuve de Claude-Gabriel MARANDON, avait-elle voulu obtenir des secours auprès du chapitre après la mort prématurée de son époux qui l'avait laissée seule avec quatre enfants en bas âge.

Mise à jour : 5 mai 2016

Sources
F-Ad17/ BMS La Rochelle, St-Barthélemy ; F-Ad17/ BMS Saint-Barthélemy ; F-Ad17/ GG 264 ; F-Ad17/ L 309 ; F-Ad17/ S Cathédrale de La Rochelle

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