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Pour citer Muséfrem
MARIS, Pierre, à Narbonne (1729-1797 ap.)
Complément de nom : à Narbonne
Autre(s) forme(s) du nom : MARIN
Date(s) : 1729-11-5 / 1797 ap.
Pierre MARIS, natif de Lafage [Aude], s'est vraisemblablement formé à Toulouse, où il était sous-maître de musique de la cathédrale Saint-Étienne avant d'être nommé, à 25 ans, maître de musique de la cathédrale de Narbonne, poste qu'il occupa jusqu'à la Révolution. Compositeur et sans doute fin musicien, MARIS jouissait d'un prestige qui l'amena aussi à réaliser des déplacements ponctuels dans la région (Albi, Béziers). En 1797, lorsqu'on perd sa trace, il habitait toujours Narbonne et y enseignait le clavecin.
• 5 novembre 1729, Lafage [diocèse de Mirepoix, Aude] : Pierre MARIS fils d’Étienne Maris, maréchal-ferrant, et Marie Alere (ou Alaire), né le 5 novembre, est baptisé le lendemain.
• 1745, Toulouse : Pierre MARIS est musicien, on ne sait pas dans quelle institution.
• 5 août 1752, Toulouse : Pierre MARIS est sous-maître de musique de la cathédrale de Toulouse. Suite à des négligences et absences de musiciens, le chapitre le charge de faire la pointe.
• 17 novembre 1752, Toulouse : À la demande du maître de musique d’Albi, Jacques FONCÈS, Pierre MARIS va à Albi pour la fête de Saint-Cécile en compagnie de JAZY, LACAZE et MASSIP.
• 26 mai 1753, Toulouse : Dans la cathédrale Saint-Étienne, chapelle de l’Assomption, Pierre MARIS épouse Marie-Françoise Souiry, fille de feu Jean Souiry (manufacturier de bas) et Marie Pellet.
• 3 mars 1753, Toulouse : Pierre MARIS « est dans le dessein de se retirer ». Le chapitre décide de nommer à sa place un ancien enfant de chœur nommé BLANQUET.
• [vers 1754], Narbonne : Pierre MARIS est engagé comme maître de musique au service de la cathédrale Saint-Just de Narbonne.
• 1757-1781 : Il compose au moins huit noëls à grand chœur chantés à la cathédrale de Narbonne.
• 1765 : L'épouse de Pierre MARIS, Marie-Françoise Soury, décède et est ensevelie dans le cloître de la cathédrale.
• 6 février 1771, Carcassonne : Toujours en poste à la cathédrale de Narbonne, il épouse à Carcassonne, dans l'église paroissiale Saint-Michel, une cousine, Suzanne, veuve du sieur Jean Basset, fille d'Antoine ANDRIEU, luthier à Carcassonne, et de Françoise Alaire. Un autre musicien de la cathédrale de Narbonne, Antoine DALMAYRAC, ainsi que l'organiste Bertrand CASTEYDE, signent l'acte de mariage comme témoins.
• 1780, Béziers : Un MARIS est convoqué avec une haute-contre de Narbonne pour la fête de Saint-Nazaire à la cathédrale de Béziers.
• Jusqu'en 1790, Narbonne : Pierre MARIS est maître de musique de la cathédrale Saint-Just de Narbonne, au service de laquelle il reçoit avant la Révolution un traitement annuel de 1 200 livres, en plus d'autres avantages. Il dirige un ensemble formé par Jean Joseph COUDERC, Marc Antoine DIEUDÉ, Stanislas François FABRE, FOURN, GERMAIN, André GUIGON, Jean Henry LABADIE le père, Pierre LAVILLE, Jean Pierre MONTANE, Pierre Jean NASSÉS, Guillaume RÉGIS, Jean Marie SAHUC, Jean François VIDAL, VIEU et par les enfants de chœur Henri BARREAU, Henri FOULQUIER, Jacques BATIFORT, Jean RAINAUD, François ROBERT, Jean TALLAVIGNES, Jean Paul FILIOL et Victor DUBOURQUOIS. Il y côtoie aussi les carillonneurs Jacques ALARD et Jacques Charlemagne ALARD.
• [1790-1791] : MARIS adresse une demande de pension au directoire du district de Narbonne.
• 7 juillet 1791 : Le directoire délibère sur sa demande et décide de lui accorder une pension de 900 livres annuellement à condition qu'il continue son service en l'église cathédrale les dimanches et jours de fête.
• 19 juillet 1791 : Le directoire du district, sur avis du directoire du département et dans l'attente des dispositions de l'Assemblée Nationale, doit payer à Pierre MARIS la somme de 1 043 livres pour son traitement du deuxième quartier de l'année en cours (avril à juin 1791), comprenant la nourriture d'un sous-maître, de 8 enfants de chœur et d'un domestique, puis l'équivalent en livres de 20 setiers de blé qui lui sont dûs pour la mème période et enfin 260 livres pour la nourriture de toutes ces personnes pendant le mois de juillet.
• 10 décembre 1791 : Il reçoit du directoire, qui se dit témoin "de l'assiduité et de l'importance du service" de Pierre MARIS, 1 200 livres annuelles.
• An II [1793-1794] : MARIS jouit d'un traitement ou secours de 1 500 livres pour le premier quartier de l'an, plus 800 livres selon la loi du deuxième jour des sans-culottides et lois antérieures.
• An IV [1795-1796] : MARIS ne perçoit que 1 136 livres 5 sols.
• 1797 : Il vit toujours à Narbonne et y enseigne le clavecin. On perd sa trace après cette date.
Mise à jour : 3 avril 2018