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MARTIN, à Chartres (1763 av.-1794 ap.)
État civil
NOM : MARTIN     Sexe : M
Complément de nom : à Chartres
Date(s) : 1763 av.  / 1794-2-27 ap.
Notes biographiques

Le Sieur MARTIN (son prénom n'a toujours pas été retrouvé) est un bon exemple de ces organistes qui multiplient les fonctions musicales. En plus de deux ou trois tribunes d'orgues d'églises de Chartres, il se charge de l'entretien de plusieurs autres instruments et donne des leçons en ville. C'est pourtant sa charge d'archiviste du chapitre de la cathédrale de Chartres qui semble fournir la majeure partie de ses revenus en 1790.

• 10 juillet 1763, Chartres : Le sieur MARTIN est reçu organiste en l'abbaye de Saint-Père. Il y exerce jusqu'au 5 février 1791. Il a d'abord touché 150 livres d'appointements outre sa nourriture, puis 450 livres, enfin 400 livres sans sa nourriture.

• Février 1781, Chartres : M. MARTIN devient archiviste du chapitre cathédral ; dans une pétition de septembre 1791 il indique qu'il touchait pour cela 1.000 livres d'appointements. La même année, MARTIN est dit dans l'almanach Etrennes historiques de Chartres, organiste de l'Abbaye de Saint-Père, maître pour le clavecin, & Facteur de clavecins, enseignant rue de la Tonnelerie.

• Décembre 1784, Chartres : Le sieur MARTIN reçoit 24 livres de la fabrique de la paroisse Sainte-Martin-le-Viandier pour avoir entretenu l'orgue, tenu au début de l'année par Denis PROTA, à la fin de l'année par François BAINVILLE.

• Septembre 1788-1790, Chartres : Le sieur MARTIN remplace François BAINVILLE comme organiste de la paroisse Saint-Martin-le-Viandier, moyennant 120 livres par an.

• Saint-Jean 1789, Chartres : Le sieur MARTIN reçoit 96 livres du chapitre de la cathédrale pour avoir accordé l'orgue tenu alors par Denis PROTA. À la même date, il reçoit 60 livres comme organiste de l'Hôtel-Dieu.

• [1792], Chartres : Le sieur MARTIN demande une pension de 200 livres. La municipalité puis le directoire du district rendent des avis favorables à sa demande en octobre. En décembre, le directoire du département d'Eure-et-Loir adopte les avis de la municipalité et du district de Chartres. Le citoyen Martin touchera une pension de 200 livres à compter du 5 février 1791, conformément à l'article 4 de la loi du 1er juillet 1792.

• 16 décembre 1793 - 1795 ?, Chartres : Le conventionnel Sergent fait observer que la présence d'un orgue rehausserait de beaucoup le faste des fêtes décadaires. Les citoyens PROTA et MARTIN sont invités à toucher de cet instrument tous les décadis. Le 27 février 1794, le district de l'arrondissement supprime la fonction d'accordeur d'orgue toujours tenue par MARTIN.

• En l'absence d'un prénom assuré, on perd ensuite la trace du sieur MARTIN.

Mise à jour : 15 mai 2017

Sources
F-Ad28/ G 333 ; F-Ad28/ G 389 ; F-Ad28/ G3865 ; F-Ad28/ H-DEPOT I E art. 395 ; F-Ad28/ L 427 ; F-Ad28/ L 441/ B3 ; F-Ad28/ L438/ A2 ; F-Bm Chartres/ Juss R33 ; Sainsot, Chartres pendant la Terreur ..., 1889

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