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MASSIOT, Jean Charles (1780 av.-1791 ap.)
Date(s) : 1780 av. / 1791 ap.
Jean-Charles MASSIOT est brièvement chantre de l'une des paroisses de Rennes. Son cas présente l'intérêt de documenter un type d'explication à la brièveté des services que l'on observe fréquemment parmi ces prêtres chantres des paroisses rennaises : son évêque l'envoie remplir une mission pastorale dans un faubourg de la ville... ce qui met fin, de facto, à sa fonction de chantre de la paroisse Toussaints.
• 19 novembre 1780, Rennes : À la suite du décès de leur vieux chantre JAMELOT en septembre, les fabriciens de la paroisse de Toussaints ont lancé une procédure de recrutement. "L’escabeau est déclaré vacant" et la place a été publiée au prône des paroisses de la ville, pendant trois dimanches consécutifs (système qui rappelle celui des bans de mariage). Ce jour-là, deux candidats se présentent : "Mr le curé de Beaucé et Massiot originaire de cette même paroisse". Après qu'ils "ont alternativement chanté pendant la Grand messe", Jean-Charles MASSIOT est choisi à l’unanimité comme chantre de la paroisse Toussaints.
• 12 janvier 1783, Rennes : Les fabriciens de Toussaints prennent acte de la démission de MASSIOT, qui "a envoyé par sa lettre en date du 9 courant sa démission de l’escabeau de cette paroisse". Les raisons de ce départ sont explicitées : "Massiot prêtre et pourvu d’une place de chantre de cette paroisse a été obligé de remplir les vues de Mgr Leveau de vacquer aux fonctions de vicaire de St Ellier". La paroisse Saint-Ellier (aujourd’hui Saint-Hellier) était alors un important faubourg de Rennes (approximativement situé derrière la gare actuelle, au sud est) comptant deux mille paroissiens.
Quelques semaines plus tard, les fabriciens recrutent "pour chantre au lieu et place du Sr Massiot le Sr Luc François GARNIER prêtre aux mêmes clauses et conditions"...
En 1791, Jean-Charles MASSIOT est toujours à Saint-Ellier, mais il n'est plus vicaire : il est devenu curé de la paroisse.
Mise à jour : 25 février 2020