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MASSON, Joseph Ambroise Clément (1769-1838)

MASSON, Joseph Ambroise Clément (1769-1838)

État civil
NOM : MASSON     Prénom(s) : Joseph Ambroise Clément     Sexe : M
Date(s) : 1769-12-8   / 1838-5-25 
Notes biographiques

Formé sans doute par son père, chantre de village, le jeune Joseph Ambroise Clément MASSON doit subir une année de mise à l'épreuve avant de chanter selon les sources la basse-contre ou la basse-taille dans le chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Metz. A peine une année s'est-elle écoulée que le chapitre est supprimé mais sa jeune voix convient à la nouvelle structure épiscopale. A la cessation du culte, et bien que marié à la fille d'un autre musicien d'Église, il opère un changement radical de son activité professionnelle, devenant marchand de toiles. Il meurt sous la Monarchie de Juillet.

• 8 décembre 1769, Vatimont [Moselle] : Joseph Ambroise Clément MASSON, fils de François, régent d'école et chantre de la paroisse et de Jeanne Obry, vient au monde et il est baptisé le lendemain.

• 2 avril 1788, Metz : "Messieurs ont entendu chanter au chœur le jeune homme de Vatimont qui se presente pour basse contre, ont arrêté de le prendre a l'epreuve jusqu'au premier septembre prochain sur le pied et au prorata des appointemens et traitements des autres chantres Basses Contre a charge d'assister aux offices en habit laïc ".
• 9 août 1788, Metz : "Sur ce qui a été observé ce jourd'huy au sujet de la basse contre qui a été prise a l'epreuve jusqu'au premier septembre prochain par conclusion du deux avril dernier, Messieurs ont arrêté de la garder encore a l'epreuve pendant un an pour voir si sa voix se formera davantage, en l'avertissant de s'appliquer et apprendre le chant et la musique et de se placer désormais au coté gauche du chœur prés du sieur Adam, et quant au sr Guedon, aussi basse contre, qu'il sera averti, attendu que sa voix ne peut convenir a l'Eglise, de se pourvoir ailleurs pour la st Georges prochaine et même plutôt s'il en trouve l'occasion".

• 13 mai 1789, Metz : "sur le rapport de M. le Grand Chantre que le sr Masson basse contre qu'il avoit été resolu par conclusion capitulaire du neuf août dernier de garder a l'Epreuve pendant un an demandoit que le chapitre eut la bonté de prononcer sur son sort, ajoutant mondit sr le Grand Chantre qu'il ne pouvoit que rendre bon temoignage de sa conduite; Messieurs en consequence ont arreté de le recevoir définitivement dès aujourd'huy, aux mêmes appointemens et traitement que les autres Basses contre".
• 30 juin 1789, Metz : Joseph Ambroise Clément MASSON, musicien de la cathédrale, épouse paroisse Saint-Victor Marie-Thérèse Adam, âgée de 28 ans, fille Jean François ADAM, musicien de la cathédrale en présence de François-Alexis Obry, employé au bureau de l’État-major, oncle maternel de l’époux, de Jean-Baptiste SORNET, musicien de la cathédrale.

• 1790Metz : Sous la direction de François Michel LAURET, maître de musique, exercent à la cathédrale les musiciens et chanteurs suivants : Jean François ADAM, basse-taille, François BASTIEN, basse-taille, Bernard Valérien BOURGOUIN basse-taille, Thomas BOUSQUET haute-contre, Nicolas GUÉDON basse-taille, Jean François HINGLAISE, basse-contre, Pierre MANGINOT basse-contre, Joseph Ambroise Clément MASSON, basse-tailleAntoine François MILLET haute-taille récitante, Nicolas Louis SIMON basse-taille récitante, Jean SIMON basse-contre, et les instrumentistes Jean-Baptiste ANCEL serpent, Simon Pierre GILBERT basse continue et violoncelle, François GUIBERT serpent, Jean-Baptiste François SORNET basson.Le maître de musique veille et éduque huit enfants de chœur qui sont Martin THOMAS, Jean Nicolas LAGRANGE, Nicolas MANGENOT, COMBRUSSEL, PILLOT, DORVAUX, Jean LONCHAMPS, Pierre MATHIEU. Enfin, à la tribune officie l'organiste Henry Dominique HERMENT. Joseph Ambroise Clément MASSON perçoit annuellement 600 livres et le chapitre lui procure un logement pour lequel il lui verse, à partir du 24 août de cette année, la somme annuelle de 40 livres.

• 28 mai 1791, Metz : " [...] Le Concours pour les places de chantres a eu lieu par son resultat : Jean Fçois Adam, Joseph Masson, Antoine Millet, Nicolas Guedon ci devant chantres à l'Eglise cathédrale ont été nommés chantres de l'Eglise Episcopale Paroissiale et l'instruction des enfans de choeur de cette paroisse a été" confiée audt sr Millet". Trois jours plus tard, une délibération de la municipalité fixe la structure et les revenus. "Le chœur de l'Eglise Paroissiale et Episcopale sera composée de quatre chantres, deux serpens, deux sous chantres, six Enfans de chœur. L'un des chantres sera chargé par la municipalité d'enseigner le chant et les cérémonies aux enfans de Chœur. Les chantres et sous chantres seront tenus de servir les Dimanches et Fêtes et autres jours où il y aura des offices publics chantés. Les Chantres assisteront tour à tour au nombre de deux seulement aux enterremens; il y seront accompagnés des de deux enfans de chœur". Les revenus de MASSON sont fixés à 500 livres par an.
• 9 juin 1791, Metz : Il reçoit la somme de 20 livres pour les six derniers mois de son loyer "ainsi qu'avait coutume de faire le ci devant chap. de la cath. de Metz".

• 12 avril 1792, Metz : Le district lui refsue la gratification qu'il demande dans le cadre de la loi du 26 août dernier " considérant que l'exposant a été conservé chantre de la par. épiscopale et qu'il a volontairement donné sa démision".
• 18 octobre 1792, Metz : Suite à sa pétition visant à obtenir une gratification dans le cadre de la loi du 1er juillet précédent, le directoire du district " [...] considérant que l'exposant ne justifie point avoir été reçu à vie, que son admission n’ayant eu lieu que le 2 avril 1788, il est loin d'avoir 5 années de service, enfin que depuis la suppression du chapitre, il a toujours rempli et rempli encore les fonctions de chantre de l'église paroissiale épiscopale, est d'avis qu'aucune des dispositions de la loi du 1er juillet dr, en ce qui concerne les pensions de retraite et gratification, ne peut être invoquée par lui et conséquemment qu'il n'échet pas de faire droit à sa pétition"

• 16 janvier 1809, Metz : Joseph Ambroise Masson, marchand de toile, rue de la fontaine St-Jacques, son gendre annonce le décès survenu ce jour à huit heures du matin à son domicile du 54, place Saint-Louis de Jean François ADAM, âgé de 77 ans, ancien musicien de la cathédrale.

• 29 janvier 1820, Bruxelles [Belgique] : Il signe au mariage de leur fils Jean François, marchand avec Isabelle Marie Rampelbergh, également marchande.

• 17 septembre 1828, Metz : Leur fils Joseph François, notaire royal à la résidence de Lorquin [Meurthe],se marie avec Anne Louise Françoise Woirhaye, âgée de 20 ans, fille d'un avoué auprès du tribunal de première instance de la ville. Le frère de la mariée est avocat et un oncle inspecteur divisionnaire de la "compagnie française du Phenix". On présente Joseph Ambroise Clément comme négociant.

• 25 mai 1838, Metz : Jean François Masson, 48 ans, directeur de l’école mutuelle d’Attelange, son fils déclare le décès survenu ce jour à 9 heures du matin à son domicile de la rue du Faubourg-Saint-Jacques de Joseph Ambroise Clément MASSON, âgé de 68 ans, ancien marchand de toile, marié à Marie Thérèse Adam, 77 ans, rentière.

Mise à jour : 18 juin 2020

Sources
Courriel René Depoutot, juin 2017 ; F-Ad57/ 18 J 43 ; F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 2G55 (2MI 113/ 1) ; F-Ad57/ 2G56 (2MI 114/ 1) ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E 327/ 9 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E327/ 9 ; F-Ad57/ 9NUM/ 701ED1E5 ; F-Am Metz/ 1E/ a36 ; F-Am Metz/ 1E/ b256 ; F-AmMetz/ 1D/ a 5 ; F-AmMetz/ 1E/ b 414 ; F-AmMetz/ 1E/ b 44 ; F-An/ DXIX/091/774/12

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