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MECHINEAU, Charles Augustin (1776-1858)
État civil
NOM : MECHINEAU     Prénom(s) : Charles Augustin     Sexe : M
Date(s) : 1776-12-14  / 1858-12-31 
Notes biographiques

En 1790, Charles Augustin MECHINEAU est, avec son frère Jacques, enfant de chœur à la collégiale Saint-Mexme de Chinon, sa ville natale. Il se fixe par la suite et se marie à Tours où il exerce la profession d'ouvrier en poterie. Il meurt sous le Second Empire.

• 14 décembre 1776, Chinon : Charles Augustin MECHINEAU, fils de Charles, couvreur, et de Marguerite Crosnier, vient au monde et il est baptisé le lendemain paroisse Saint-Mexme. Son parrain est l'appariteur du chapitre Saint-Mexme. Charles Mechineau signe au bas de l'acte de baptême.

• 24 janvier 1790, Chinon; Son père meurt.

1790, Chinon : Charles Augustin est l'un des quatre enfants de chœur qui sont au service de la collégiale royale Saint-Mexme sous la direction de Pierre Jean François BOUCHER. Son frère aîné, Jacques MECHINEAU, est également en poste, ainsi que Charles RANDON et René GENDRON. Le 8 novembre, ils rédigent une supplique collective à l'intention du district "disant que nés sans aucune ressource du côté de la fortune, ils ont sollicité et obtenu chacun une place à la psalette de l'Eglise de Saint Mexme dans la vüe de s'y procurer la nourriture et l'éducation pendant leur enfance, et dans l'espoir qu'à la mutation de leur voix, le chapitre, suivant l'usage constant de cette Eglise, accorderoit à chacun d'eux, cent vingt livres de récompense destinée à leur faire apprendre un métier, ou à les habiller s'ils continuoient l'état de musicien".
Le 29 novembre, le directoire du district répond favorablement  et "estime qu'il est autant de la justice que de l'humanité d'accorder à chacun de ces enfans la gratification de 120# avec d'autant plus de raison que leur tems de service etant prest d'expirer, le chapitre leur auroit payé 200" d'usage si les biens n'eussent été mis a la disposition de la nation, que cette gratification ne contrarie aucunement les dispositions des decrets". Le 2 décembre, les chanoines appuient la requête des enfants après avoir envoyé, un mois auparavant un certificat de service assurant "qu'ils s'y sont acquittés de leurs fonctions avec regularité et exactitude, et que mr le maitre de psalette ne nous a porté aucune plainte qui puisse rendre suspectes leurs moeurs ou leur conduite", sans malheureusement préciser l'ancienneté de leur service et leur âge.

• 30 août 1791, Chinon : Le directoire du district lui accorde un secours de 60 livres. L'office divin a cessé d'être célébré le 20 janvier précédent.

• 28 septembre 1796, Tours : Devenu ouvrier en poterie et demeurant section de l'Arsenal, il épouse la fille d'un potier.

• 31 décembre 1858, Tours : Veuf et sans profession désormais, il s'éteint à son domicile du 18, rue Saint-Symphorien. C'est son fils, François, 45 ans, également potier, qui déclare le décès.

 Mise à jour : 1er août 2017

Sources
F-Ad37/ 2L 285 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 072/ 601 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 019 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 212 ; F-Ad37/ L 624

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