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Pour citer Muséfrem
MENUAU, François, [neveu] (1724-1771 ap.)
Complément de nom : [neveu]
Autre(s) forme(s) du nom : MENAU
MENEAU
MENNEAU
MENNAU
MENUEAU
MENNUAU
MENUAULT
MENUEAUT
MENUAUD
Date(s) : 1724-4-5 / 1771-5-13 ap.
Issu d'une famille d'organistes originaires de Saumur, François MENUAU conduit sa carrière dans trois villes successives du Haut puis du Bas-Poitou (Saint-Maixent-l'École, Niort, puis Luçon) au milieu XVIIIe siècle. Dans la seconde partie de sa vie, son métier d'organiste semble toutefois passer au second plan et les sources le présentent davantage comme "avocat en parlement". Il est le père d'un révolutionnaire qui joua un certain rôle politique sous la Convention puis le Directoire.
• 5 avril 1724, Luçon [Vendée] : Né du remariage de René MENUAU avec Marie Thomas, François MENUAU est baptisé en l'église Saint-Mathurin. Il est porté sur les fonts par Pierre Favereau en lieu et place d'un chanoine de la cathédrale où travaille son père comme organiste, après avoir exercé quelques années plus tôt à Saumur [Maine-et-Loire].
• 16 octobre 1744, Luçon : Le chapitre cathédral prend lecture d'une lettre du Sr MENEAU fils. Il informe les chanoines "que les Bénédictins de St-Maixant veulent le recevoir pour organiste, ce qu’il n’acceptera point sans le consentement du Chapitre". Le chapitre lui répond "qu’il pouvoit faire un traité avec ces religieux, pendant que son père sera en estat de cette église". Ce jeune homme est François MENUAU, lequel désormais âgé de 20 ans, va débuter sa carrière d'organiste à quelque 80 kilomètres de sa ville natale.
• 17 novembre 1745, Saint-Maixent-l'École [Deux-Sèvres] : François MENUAU épouse en l'église Saint-Saturnin Élisabeth Lamoureux qui est la fille d'un ancien échevin de cette ville.
• 1745 - 1752, Saint-Maixent-l'École : Quatre enfants naissent de ce mariage (Louis René en 1745 qui meurt en nourrice à l'âge d'un mois à Romans, Henri en 1748, une fille morte-née en 1749 et Élisabeth en 1752). Les actes de baptême n'apportent aucune précision sur l'activité de leur père, mais il est sans doute le titulaire de l'orgue de l'abbaye bénédictine durant ces années.
• 25 décembre 1752, Niort : François MENUAU est engagé comme organiste à l'église paroissiale Notre-Dame.
• 11 juillet 1753, Nanteuil [Deux-Sèvres] : La petite Élisabeth meurt dans ce village voisin de Saint-Maixent où elle avait été placée en nourrice.
• 16 octobre 1753, Niort : Élisabeth Lamoureux décède sur la paroisse Notre-Dame. Elle est dite "femme de François MENUAU organiste de cette église".
• Jusqu'au 16 décembre 1755, Niort : François MENUAU perçoit chaque trimestre 50 livres pour ses appointements d'organiste de l'église Notre-Dame. On relève dans le registre des comptes de la fabrique que cette somme lui est souvent versée par avance. Il occupe durant cette période le logement de fonction qu'a libéré Jacques Antoine GLOCKNER désormais en poste à la cathédrale de Saintes [Charente-Maritime].
• [Vers 1755], Luçon : D'après Norbert Dufourcq , François MENUAU succède à son père au poste d'organiste de la cathédrale Notre-Dame.
• 18 juin 1756, Luçon : Il se remarie avec Hélène Viaud, la fille mineure d'un marchand. L'acte de mariage qualifie désormais François MENUAU de "bachelier en droit notaire greffier au siege de cette ville".
• 1756 - 1760, Luçon : Cette nouvelle union permet à François MENUAU d'accueillir deux autres filles et deux autres fils. Trois de ces enfants meurent cependant au berceau ou en bas âge. On remarque dans les registres paroissiaux que leur père n'est plus présenté comme organiste mais comme "licencié es lois et notaire", "licencié en droit" puis "avocat en parlement".
• 31 août 1757, Luçon : Un chirurgien est condamné à payer à François MENUAU plusieurs dettes contractées auprès du défunt père de son épouse pour l'achat d'une housse, d'un caparaçon, d'un mouchoir et d'un fourreau d'épée. La sentence rendue par l'abbaye royale de Saint-Michel-en-l'Herm passe sous silence son métier d'organiste mais précise à nouveau qu'il est "avocat en parlement".
• 22 février 1762, Luçon : Toujours selon Robert Dufourcq, François MENUAU est emprisonné pour une raison qui n'est pas connue. Une fois libéré, il réclame au chapitre ses gages. Les chanoines lui avaient en effet promis 430 livres annuelles d’appointements et, en cas d’infirmité ou autre accident, le versement de 300 livres. Or le chapitre refuse de lui verser cette somme et MENUAU assigne les chanoines en justice à Fontenay. Il perd son procès, et en appelle à Paris.
• [Vers 1763], Luçon : À la même époque, Pierre ROSSIGNOL commence à toucher l'orgue de la cathédrale Notre-Dame. Le recrutement de ce jeune tourangeau de 19 ans, a sans doute été motivé par le conflit qui oppose le chapitre et François MENUAU.
• 7 septembre 1764, Luçon : François MENUAU obtient un arrêté “qui condamne le chapitre à lui payer par provision la somme de 300 l.” par an.
• 13 mars 1771, Paris : Une annonce publiée dans les Affiches de Province fait la promotion de trois pièces composées par "M. François MENUAU, organifte de la Cathédrale de Luçon" et ce bien qu'il ne soit plus le titulaire de l'instrument de cette église depuis plusieurs années.
On perd ensuite sa trace
Mise à jour : 18 avril 2024