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Pour citer Muséfrem
MERCIER, Louis, à Beaugency (1726-1798)
Complément de nom : à Beaugency
Date(s) : 1726-10-12 / 1798-8-24
Louis MERCIER présente un profil intéressant et relativement rare : en 1790 il chante quotidiennement dans l'abbatiale Notre-Dame de Beaugency (diocèse d'Orléans), tout en étant en même temps jardinier de son état, comme l'était son père et comme le seront ses fils et gendre...
• 12 octobre 1726, Beaugency [Loiret] : C'est dans cette petite ville des bords de Loire que naît Louis MERCIER, fils de Louis Mercier et de Marie Dufour. Il est baptisé le même jour dans l'église Saint-Firmin. Seule sa marraine, Marie-Jeanne Faust, sait signer.
• 21 janvier 1751, Beaugency : Dans l'église Saint-Nicolas est célébré le mariage de Louis MERCIER et Jeanne-Françoise Cousté. Le métier du jeune homme n'est pas indiqué, en revanche, son père, présent ainsi que sa mère, est dit "jardinier".
• De nombreux enfants sont ensuite issus de cette union. Malgré les ravages de la mortalité infantile et juvénile, plusieurs d'entre eux atteindront l'âge adulte et se marieront (Marie-Anne le 14 janvier 1777, Jean-Joseph le 6 novembre 1781, Marie-Thérèse le 21 février 1786, Gabriel le 24 mai 1791…).
• [Vers le milieu ou la fin de 1787 environ], Beaugency : Louis MERCIER entre au service de l'abbaye de Beaugency comme chantre. Il a alors 61 ans. Il est éminemment probable qu'il ne débute pas dans le chant d'Église mais qu'il l'avait pratiqué ailleurs avant, certainement dans un cadre paroissial – ce qui explique pourquoi il n'en est pas fait mention dans les documents de 1790-1791, les services paroissiaux n'ouvrant pas droit à indemnité ou secours.
• 1790, Beaugency : Lors de la suppression des chapitres et des ordres religieux, Louis MERCIER, 63 ans, effectue depuis trois ans un "service journalier" comme chantre à l'abbaye de Beaugency, pour des appointements de 150 livres par an. Lors des offices à l'abbaye, il est amené à côtoyer un autre chantre nommé Charles LEVACHER qui n'est requis que lors des "fêtes et dimanches seulement". Leurs voix sont soutenues par le serpent dont joue Jacques-Pierre-Nicolas HUGUET. L'abbaye entretient également un enfant de chœur de 12 ans nommé Louis LECLERC, ainsi qu'un sonneur et bedeau, Pierre-Jacques Jallet. Elle bénéficie aussi et surtout de la présence d'orgues, touchées par Pierre-Louis CHAUVIN.
• 10 mars 1791, Beaugency : Les administrateurs du district notent que Louis MERCIER est "jardinier de son état" et qu'il "n'a pas réclamé". Ils estiment en conséquence qu'il "n'a pas besoin de secours" et tel est l'avis qu'ils envoient au Comité ecclésiastique à Paris.
• 7 fructidor an VI (24 août 1798), Beaugency : À une heure après midi, Louis MERCIER meurt en sa maison, à l'âge de 72 ans. Son décès est déclaré par ses deux fils, Jean-Joseph et Gabriel, 39 et 29 ans, et par son gendre Pierre Huet, 48 ans, mari de sa fille Marie-Anne. Tous trois sont jardiniers à Beaugency, et disent "leur père aussi jardinier".
Mise à jour : 24 février 2019