MEURICHE, Maximilien Maurice (1734-1807)

Maximilien Maurice MEURICHE, fils de marchand, touche l'orgue de la paroisse de Merville, sa ville natale, en Flandre française, de 1770 à 1778 au moins. Tout laisse à penser qu'il est encore en fonction en 1790 mais nous n'avons pas encore retrouver de sources étayant cette hypothèse. Il s'éteint sous l'Empire alors qu'il exerçait la profession de brasseur.

• 8 mai 1734, Merville [Nord] : Maximilien Maurice MEURICHE, fils de Maximilien, marchand et de Marie Jeanne Leroy, vient au monde et il est baptisé le même jour.

• 21 avril 1752, Merville : un sieur MEURICHE participe avec Jean-Baptiste BELLIARD et Jean-Baptiste DE LA FORGE au rétablissement des orgues pour un montant de 17 florins. La même année, FREMAT et CARLIER, facteurs d'orgues lillois réputés proposent un devis de 3 000 florins visant à reconstruire le jubé et à y établir les orgues. On ne sait si le projet fut accepté et mené à bien. En 1762, François LEGRIS, autre facteur lillois reçoit 27 florins pour d'autres réfections sur l'orgue.

• 6 février 1770, Merville : Organiste de l'église paroissiale, il épouse Catherine Hannotte. On ne connaît pas l'année de son installation à la tribune.

• 1774-1776, Merville : Maximilien Maurice MEURICHE est toujours organiste avec une pension de 120 florins; il remplace Joseph HUGUE, joueur de basse, pour payer en partie son loyer de pauvre. Il est d'ailleurs "receveur des pauvres".

• 1er décembre 1778, Merville : Leur fille Marie Augustine Désirée est baptisée. Le sieur Maximilien Meurice [sic] est présenté comme organiste de la paroisse.

• 1790, Merville : Est-il encore en fonction à cette date? On ne relève pas d'autres noms d'organiste par ailleurs.

• 17 juillet 1807, Estaires [village limitrophe de Merville, à l'est] : Devenu veuf et marchand brasseur, Maximilien Maurice MEURICHE meurt chez son gendre, Célestin Courdent, receveur des contributions directes à Vieux-Berquin et secrétaire de mairie à Estaires.

Mise à jour : 16 mars 2024