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MILLOT, Pierre (1749-1826)
État civil
NOM : MILLOT     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MILOT
Date(s) : 1749-9-19  / 1826-2-5 
Notes biographiques

Pierre MILLOT fait partie des innombrables chantres / recteurs d'école rencontrés dans les villages bourguignons. Il se distingue par une magnifique signature agrémentée d'une ruche qui proclame à chaque page du registre paroissial la présence de "Millot, chantre".

• Pierre MILLOT naît le 19 septembre 1749 à Magny, paroisse du diocèse d'Autun, aujourd'hui dans l'Yonne, où il est baptisé le lendemain. Son père, Edme Millot, est dit sallenier [?] à Magni. Il sera ensuite surtout dit manouvrier. Son parrain est laboureur et sait signer son nom, ce que ne sait pas faire sa marraine, fille d'un laboureur également.

• 6 décembre 1773, Magny : Pour la première fois, Pierre MILLOT, "chantre et recteur d’école", signe un acte non familial dans le registre paroissial. Il succède dans cette fonction d'assistance à son oncle Germain MILLOT, dont la dernière signature en tant que chantre de la paroisse a été apposée le 23 octobre 1773. Pierre est ensuite très régulièrement attesté dans sa double fonction. Il signe toujours « Millot chantre », même quand dans le texte il est dit « recteur d’école », cas le plus fréquent.

• 19 janvier 1779, Saint-Brancher : En présence de son oncle, Germain MILLOT, venu avec lui de Magny, et en présence de son cousin Alban MILLOT, maître d'école et chantre du village, Pierre MILLOT, "chantre de l’église paroissiale de Magny", épouse Jeanne Chevillotte, fille d'un laboureur et probablement domestique jusqu'à son mariage chez un "marchand" installé dans un hameau de Saint-Brancher.

• 5 janvier 1787, Magny : Pierre MILLOT, "chantre à Magny", assiste à la sépulture de son oncle Germain MILLOT, décédé la veille.

• 27 avril 1790, Saint-Brancher« Mtre Pierre MILLOT recteur d’école à Magny, beau-frère de l’épousée » est témoin au mariage de Pierrette Chevillotte avec François Camus fils d'un laboureur du hameau de Villiers-les-Nonnains. Il signe « Millot chantre de Magny », avec une belle ruche très affirmée. Un modèle de signature proclamant l'identité professionnelle de son auteur.

• De 1789 à 1793, Magny : Pierre "MILLOT, chantre", signe ès qualité tous les actes de décès (et quelques autres...) des années 1789, 1790, 1791, 1792 et jusqu’en octobre 1793. Il le faisait déjà auparavant, depuis fin 1773.
À la charnière de 1793 et de l’an 2, puis tout au long de l'an 2, il oscille entre ses divers rôles et sa signature en porte témoignage : chantre, recteur d’école, secrétaire greffier. À partir de l'an 3, il met au point une nouvelle signature, sur le même modèle que son ancienne signature, mais ayant su s'adapter aux changements de vocabulaire : "Millot instituteur", toujours bien calligraphié, avec une petite ruche soignée.

Ce sera désormais sa signature. Reprendra-t-il du service au lutrin ? C'est assez probable, de même que son cousin Alban MILLOT le fait au même moment à Saint-Brancher. Mais sa signature ne l'indique plus.

• 10 décembre 1818, Magny : Le décès de Jeanne Chevillotte, 80 ans, "épouse de Pierre Millot, instituteur à Magny", est déclaré le lendemain par deux neveux. Son mari signe l'acte, toujours de la même façon ("Millot instituteur").

• 5 février 1826, Magny : Le décès de Pierre MILLOT, 76 ans, instituteur à Magny, est déclaré par l'un des deux neveux déjà présents en 1818 dans le même rôle.
Le 20 janvier 1826, encore, l'instituteur avait signé d'une main ferme un acte de décès dans le registre d'état civil. Chantait-il encore au lutrin de la paroisse ?

Mise à jour : 1er novembre 2014

Sources
F-Ad89/ BMS St-Brancher ; F-Ad89/ état civil en ligne

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