Login
Menu et informations
MOIROUX, Jean Claude (1774-1848)
État civil
NOM : MOIROUX     Prénom(s) : Jean Claude     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MOIROUD
MOIROU
MOYROUX
MOYROU
MOYROUD
Date(s) : 1774-7-26   / 1848-2-6 
Notes biographiques

Aperçu comme "musicien", sans plus de précision, en 1821 à Mâcon, dans le sud de la Bourgogne... Jean-Claude MOIROUX était surtout débitant de tabac de l'autre côté du pont sur la Saône.

• 26 juillet 1774, Bourg-en-Bresse [Ain] : Fils de Jean-Claude Moiroux, maitre cordonnier, et de Reine Surjoux, Jean-Claude MOIROUX naît à Bourg, où il est baptisé le lendemain. Son parrain et sa marraine sont des commerçants qui savent tous les deux signer. Cela correspond à l'âge indiqué lors du mariage de 1821 et à son décès.

• Il a donc 16 ans en 1790. Serait-il en apprentissage dans une maîtrise d'enfants de chœur ?

• [Date et lieu à découvrir] : Jean-Claude MOIROUX épouse Marie Genouvier (voir ci-après, au 11 octobre 1816).

• 18 août 1811, Saint-Laurent-sur-Saône : Dans cette localité située rive gauche de la Saône, au débouché du pont de Mâcon, Marie Genouvier donne le jour à un garçon, prénommé Charles. La naissance est déclarée le lendemain par le père, Jean-Claude MOIROUX, débitant de tabac, accompagné de François Moiroux, imprimeur impérial à Mâcon, 45 ans, Antoine Breton, marchand à Saint-Laurent, 34 ans, et Vincent Jarlot, gendarme à Tournus, 40 ans. Ces trois témoins donnent une idée du cercle relationnel qui entoure la famille Moiroux / Genouvier.

• 11 octobre 1816, Saint-Laurent-sur-Saône : Jean-Claude MOIROUX est toujours marchand de tabac lorsque sa femme, Marie Genouvier, décède à l'âge de 30 ans. Son acte de décès la dit née à St-Julien (Gard), fille de Jean Genouvier et de Marie Pourtat. Le mariage aurait-il pu avoir lieu en cette lointaine commune à l'occasion d'un déplacement (peut-être d'ordre militaire) effectué par MOIROUX ? Il existe plusieurs Saint-Julien dans le Gard...

• 12 février 1817, Saint-Laurent-sur-Saône : Après cinq mois et un jour de veuvage, Jean-Claude MOIROUX, "receveur des contributions indirectes, demeurant à Saint-Laurent", se remarie. Il épouse Marguerite Chambrette, âgée de 22 ans. On reconnaît bien sa signature (voir ci-après, au 26 avril 1821).

• Entre 1818 et 1830, Saint-Laurent-sur-Saône : Marguerite Chambrette donne le jour à au moins six enfants. Jean-Claude MOIROUX est dit marchand, débitant de tabac, receveur buraliste... Il lui faut franchir la Saône pour être reconnu comme musicien.

 • 26 avril 1821, Mâcon : Le sieur Jean-Claude MOIROUX, demeurant à Saint-Laurent (Ain), musicien âgé de 47 ans, est témoin du remariage de François ROUDET, musicien originaire de Bohême et demeurant à Mâcon, qui convole en secondes noces avec Marguerite Viollet, de Villefranche. Les deux hommes ont approximativement le même âge. Si l'officier d'état-civil écrit son nom "MOIROUD", le témoin signe "moiroux", avec un paraphe élaboré partant du x final et dessinant une sorte de clé de sol couchée. C'est donc cette graphie "Moiroux" qui a été retenue comme autorité.

• 18 septembre 1832, Saint-Laurent-sur-Saône : À "une heure du soir" décède Marguerite-Claudine Chambrette, femme MOIROUX, âgée de 37 ans.

• 6 février 1848, Saint-Laurent-sur-Saône : Claude MOIROUX, buraliste, veuf de Marguerite Chambrette, s'éteint à son domicile à l'âge de 74 ans. Son fils Vincent, 36 ans, plâtrier à Pont-de-Veyle, s'occupe de la déclaration le lendemain, avec un vinaigrier.

Mise à jour : 13 mars 2021

Sources
F-Ad01/ BMS Bourg-en-Bresse ; F-Ad01/ NMD St-Laurent-sur-Saône ; F-Ad71/ NMD Mâcon

<<<< retour <<<<