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Pour citer Muséfrem
MONSSU, Jean-Baptiste (1780-1793 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : MOUSU
MOUSSU
MONSU
Date(s) : 1780-8-26 / 1793 ap.
Jean-Baptiste MONSSU (parfois MONSU ou MOUSSU…) fait partie des huit enfants de chœur élevés à la maîtrise de la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône lorsque la Révolution commence.
• 26 août 1780, Chalon-sur-Saône : Jean-Baptiste MONSSU est baptisé le jour de sa naissance sur la paroisse Saint-Vincent. Il est fils du sieur Claude Monssu, marchand libraire et relieur à Chalon, et de Dlle Anne Laforge, son épouse (qui s'étaient mariés le 13 juin 1774 à Rully, à une quinzaine de km au nord-ouest de Chalon, Claude Monssu étant alors dit "négociant"). On lui donne pour parrain un maître boulanger et pour marraine une "ouvrière", qui savent tous deux signer, de même bien sûr que son père présent à la cérémonie.
• 12 avril 1788, Chalon-sur-Saône : Jean-Baptiste MONSSU est reçu enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent. Cette date est connue malgré l'actuelle perte des registres capitulaires chalonnais grâce au travail du district qui, en février 1793, a pris la peine de recopier "les extraits d'acte d'admission des pétitionnaires relevés sur le registre des capitulaires dudit chapitre déposé au secrétariat du district".
• 1790, Chalon-sur-Saône : Jean-Baptiste MONSSU est toujours enfant de chœur à la cathédrale Saint-Vincent. La liste des enfants de chœur, ordonnancée selon leur rang d'ancienneté comporte les noms suivants : derrière Jean FORESTIER, reçu le 10 mai 1783, on trouve Jean-Claude-Marie DUJAY, reçu le 1er avril 1784, Jacques DESCOMBES [ou DECOMBE], le 16 novembre 1785, Jacques RENAUD, le 23 avril 1787, et Jean-Baptiste MONSSU, donc, le 12 avril 1788. Pierre BERTRAND, entré à la maîtrise le 2 mai 1789, est éliminé de certaines listes administratives à cause de sa réception postérieure au 1er janvier 1789, de même que le petit Louis BRUN, le tout dernier reçu.
• 1791, Chalon-sur-Saône : Cinq enfants de chœur du ci-devant chapitre Saint-Vincent de Chalon, FORESTIER, DESCOMBES, MONSSU, RENAUD et BERTRAND font une demande de gratification. Ils se décrivent comme "de jeunes citoyens qui brûlent du désir de se rendre utiles à leur patrie".
• 20 février 1793, Chalon-sur-Saône : Après plusieurs propositions, voire décisions, antérieures non suivies d'effet, le Directoire du département de Saône-et-Loire clôt le dossier des anciens enfants de chœur du ci-devant chapitre et arrête qu'il sera accordé à chacun d'eux, Jean-Baptiste MONSU, Jehan[sic]-Claude Marie DUJAI, Jacques RENAUD, Jean FORESTIER et Jacques DESCOMBES, une gratification de 236 livres.
Les traces de Jean-Baptiste MONSSU s'arrêtent là, en l'état actuel des recherches.
Il ne figure pas parmi les témoins ni les signataires au mariage de sa sœur Jeanne-Marie, "ouvrière", avec Nicolas Grand "courrier de dépêches à Dijon", mariage célébré à Chalon le 5ème jour complémentaire an X (22 septembre 1802). Son décès n'a pas été retrouvé à Chalon.
Mise à jour : 15 janvier 2021