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Pour citer Muséfrem
MOSER, Richard (ca 1729-1792)
Autre(s) forme(s) du nom : MOSSER
Date(s) : 1729 ca / 1792-4-25
Richard MOSER, musicien vraisemblablement d'origine germanique, a travaillé en Allemagne et en Suisse avant d'être recruté en 1772, à plus de 40 ans, comme contrebasse à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin], peut-être à l'initiative du maître de musique François-Xavier RICHTER, qui l'emploie à copier une partie de ses œuvres. La Révolution arrivant, le directeur de la musique Ignace PLEYEL le fait réengager avec une augmentation, mais il meurt au printemps de l'année 1792.
• [vers 1729] : Richard MOSER naît en un lieu indéterminé.
• [vers 1758] : Richard MOSER exerce la profession de musicien en Bavière, où son fils Antoine MOSER, futur musicien, naît. Il est alors marié à Véronique Allenhauser.
• [avant 1772 ?] : Richard MOSER a travaillé à Neuchâtel [Suisse] comme musicien gagiste.
• 1er mai 1772, Strasbourg [Bas-Rhin] : Richard MOSER est reçu parmi les symphonistes de la cathédrale Notre-Dame. Il joue de la contrebasse. Par décret du 28 septembre 1772, son salaire est fixé à de 50 florins par an.
• 1773-1780, Strasbourg : Richard MOSER, musicien, touche 4 florins par an pour l'entretien de sa contrebasse.
• 15 janvier 1779, Strasbourg : MOSER fait partie des musiciens priés par le maître de musique RICHTER de participer à la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps de ville). Il est contrebasse.
• 29 septembre 1781, Strasbourg : Les appointements de Richard MOSER passent à 70 florins par an, "dont l'entretien des cordes de son instrument".
• 1783-1784, Strasbourg : Les chanoines font verser au sieur MOSER, musicien, la somme de 24 florins "pour une messe en musique de Heyden [Haydn] qu'il a vendu[e] au Grand Chapitre".
• 21 janvier 1784, Strasbourg : Antoine Sébastien Moser, fils de Richard MOSER, musicien de la cathédrale, et de Marthe Aman sa femme, voit le jour. Il a pour parrain Antoine Steinbigel et pour marraine Marie Anne Moser, sa sœur.
• 1786-1787, Strasbourg : Richard MOSER touche 7 florins 2 schillings 9 pfennigs pour avoir copié de la musique. Au cours de ses années de présence à la cathédrale, il semble avoir surtout copié des pièces de RICHTER : au moins six messes, deux Requiem, deux motets et une cantate. Certaines des partitions aujourd'hui conservées ne sont que partiellement copiées de sa main.
• 1788-1789, Strasbourg : Le chapitre lui verse 24 florins "pour une messe de Haydn".
• 1789, Strasbourg : Richard MOSER, musicien de la cathédrale, privilégié, réside en location au n° 27, place d'Armes.
• 1789-1790, Strasbourg : Il perçoit 12 florins "pour la partition de la Messe de hayden". Il pourrait s'agir de la messe acquise par le chapitre l'année précédente.
• 1790, Strasbourg : Richard MOSER, 61 ans, symphoniste de la cathédrale Notre-Dame, touche 140 livres de gages.
• 1791, Strasbourg : Le sieur MOSER, domicilié place d'Armes, enseigne la contrebasse, d'après l'Almanach du département du Bas-Rhin pour l'année bissextile 1792. Il est réengagé à la cathédrale à l'initiative d'Ignace PLEYEL comme deuxième contrebasse avec 150 livres d'appointements. La fonction de première contrebasse revient à Joseph Barthélemy LAUSENMEYER.
• 6 février 1792, Strasbourg : Il est toujours contrebasse à la cathédrale, avec le même salaire.
• 25 avril 1792, Strasbourg : Richard MOSER décède à l'âge de 66 ans [sic], muni des sacrements de pénitence et d'extrême-onction ; il est inhumé le 27 au cimetière Saint-Urbain. Il était l'époux de Marthe Amann. Son acte de sépulture a été rectifié par jugement du tribunal civil du 21 floréal an XII (11 mai 1804), son nom ayant été mal orthographié.
Mise à jour : 25 février 2020