NEUILLY, Pierre (1787 av.-1791 ap.)

La vie de Pierre NEUILLY, qui n'est qualifié de chantre de la paroisse de Villiers-la-Garenne [Neuilly-sur-Seine] que dans un registre comptable de 1789, demeure très peu documentée. Il est au service de la paroisse au moins depuis 1787, année où deux actes le qualifient de maître d'école. Il est vrai que sa signature est fort bien tracée, ce qui la rend aisément reconnaissable. Pourtant, c'est comme jardinier qu'il est désigné dans ses dernières apparitions, en 1790 et 1791. On peut probablement le rattacher à une famille de vignerons de Suresnes, qui porte le nom de NEUILLY.

• 8 janvier 1787, Villiers-la-Garenne [Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine] : La signature de Pierre NEUILLY apparaît pour la première fois dans le registre de la paroisse Saint-Martin, au bas d'un acte de sépulture. Elle revient très régulièrement dans les années suivantes, ce qui peut indiquer qu'il exerce les fonctions de chantre.

• 7 mai et 3 juin 1787, Villiers-la-Garenne [Neuilly-sur-Seine] : Pierre NEUILLY est qualifié de maître d'école de la paroisse dans deux actes de sépulture. Ce sont les seuls indices qu'il ait exercé cette activité.

• 1789, Villiers-la-Garenne [Neuilly-sur-Seine] : Le sieur NEUILLY reçoit 18 livres pour six mois de service comme chantre paroissial. Il exerce probablement ces fonctions depuis plusieurs années, mais les comptes de la fabrique des années précédentes ne nomment pas les chantres.

• 1790, Villiers-la-Garenne [Neuilly-sur-Seine] : Pierre NEUILLY, jardinier, signe comme témoin au bas de nombreux actes de sépulture, ce qui semble indiquer qu'il est toujours chantre de la paroisse.

• 8 février 1791, Villiers-la-Garenne [Neuilly-sur-Seine] : Pierre NEUILLY, jardinier, est témoin de l'épouse, au mariage qui unit Nicolas Gillerin, jardinier, à Marie-Elizabeth Badran, fille d'un vigneron. C'est la dernière apparition de Pierre NEUILLY dans les registres paroissiaux.

Mise à jour : 30 août 2022