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Pour citer Muséfrem
OLLIVET, François Jean-Baptiste (1771-1843)
Autre(s) forme(s) du nom : OLIVET
Date(s) : 1771-7-29 / 1843-8-4
Postérieur à 1790 Jean-Baptiste OLLIVET ou OLIVET a été repéré dans l'entourage d'un ancien enfant de chœur de Mâcon. Le plus souvent dit "musicien", sans autre détail, parfois "professeur de musique", il permet d'apercevoir un petit milieu artistique actif à Mâcon au début du XIXe siècle...
• 29 juillet 1771, Crémieu [Isère] : La date de naissance de François-Jean-Baptiste OLLIVET est donnée par son acte de mariage en 1805. Il est fils de Jean-Baptiste Olivet, perruquier à Crémieu, et de Jeanne Moyne son épouse. L'âge "révolu" donné à son décès confirme une naissance en 1771.
• [1778-1788] : On peut faire l'hypothèse que Jean-Baptiste OLLIVET, fils d'un perruquier, ait appris la musique dans un cadre maîtrisien. Où ? Lyon est la grande ville la plus proche de Crémieu, mais le fonctionnement très particulier des églises qui suivent le rit lyonnais sous l'Ancien Régime rend cette suggestion peu plausible (voir le chapitre Muséfrem consacré au Rhône).
• [À une date qui reste à déterminer…, antérieure à 1805], Jean-Baptiste OLLIVET s'installe à Mâcon comme musicien. Il est là à un peu plus de 80 km au nord de sa ville d'origine.
• 29 pluviôse an XIII (18 février 1805), Mâcon : François-Jean-Baptiste OLIVET épouse Marie-Antoinette Lenormand. Le marié est dit "âgé de 33 ans sept mois, né à Crémieu (Isère), le 29 juillet 1771, musicien, demeurant à Mâcon, fils majeur de défunt Jean Baptiste Olivet, vivant perruquier, demeurant à Crémieu, et de Jeanne Moyne son épouse". La mariée est une fille de Jacques LENORMAND, peintre en faïence parfois qualifié de musicien, et par conséquent une sœur aînée d'Antoine-Gaspard LENORMAND, qui n'a alors que 11 ans et sera lui aussi musicien.
• • •
• 11 février 1833, Mâcon : Le sieur Jean-Baptiste OLLIVET, "professeur de musique", 59 ans, et un aubergiste, déclarent à la mairie de Mâcon le décès de Marie-Pierrette Loup, "tailleuse en robes", troisième épouse d'Antoine-Gaspard LENORMAND, "musicien". Il fait précéder sa signature d'un signe qui pourrait être maçonnique : "/:/Ollivet".
• 29 avril 1836, Mâcon : En compagnie de Claude CHAMONARD, "propriétaire" (que nous connaissons comme enfant de chœur en 1790), Jean-Baptiste OLLIVET, "professeur de musique" de 61 ans, déclare cette fois le décès de son beau-frère, le sieur Antoine-Gaspard LENORMAND, lui aussi professeur de musique. Il signe "=Ollivet".
Ces trois hommes sont liés à la fois par des liens familiaux et probablement par des liens musicaux. On peut imaginer une pratique intra-familiale de la musique, entre eux trois, leurs épouses, leurs enfants.
• 27 août 1841, Mâcon : Jean-Baptiste OLIVET, musicien, 67 ans, déclare le décès de sa belle-mère Marguerite Roman, veuve de Jacques LENORMAND, âgée de 94 ans, native d'Embrun (Hautes-Alpes). Cette femme, décédée à un âge très avancé, rare à cette époque, était donc une migrante, née à près de 300 km de là. Le musicien signe à nouveau "=Ollivet".
• 4 août 1843, Mâcon : À huit heures du soir, en son domicile, Quai Sud, meurt François-Jean-Baptiste OLIVET, "ancien musicien", époux de Marie-Antoinette Lenormand, âgé de 72 ans révolus, natif de Crémieu. Le décès est déclaré le lendemain par un cabaretier et un cafetier, qui disent "connaître le défunt". Cela suggère une pratique de la musique éventuellement dans le cadre de cafés dansants.
Mise à jour : 13 mars 2021