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PAILLOT, Anne (1769-1802 ap.)
État civil
NOM : PAILLOT     Prénom(s) : Anne     Sexe : F
Autre(s) forme(s) du nom : PAYOT
Date(s) : 1769-11-10   / 1802-5 ap.
Notes biographiques

Née dans un milieu artistique (un père musicien d'Église, un parrain peintre), la petite Anne PAILLOT devient à son tour musicienne et fait des débuts prometteurs sur les planches de sa ville natale, Dijon. Puis elle semble mener une carrière itinérante, au bras d'un artiste napolitain...

• 10 novembre 1769, Dijon : Anne PAILLOT, fille de Jacques PAILLOT, musicien à la Sainte-Chapelle, et de Françoise Mathey, naît et est baptisée le même jour paroisse Saint-Jean. Son parrain est un peintre, Lazare Marillier.

• 23 juillet 1784, Dijon : Sur les fonts de Saint-Jean est présenté au baptême le fils d'un brodeur dont les parrain et marraine sont Jean FAIVRE "musicien" et Anne PAILLOT "fille de Jacques PAILLOT, musicien", sans précision d'appartenance.

• 4 février 1790, Dijon : Anne PAILLOT, "musicienne", débute au théâtre. Elle tient le rôle de Lucette dans la Fausse magie, opéra. L'anonyme qui relève cet événement dans son journal souligne le fait qu'elle est née à Dijon et qu'elle est "fille de M. Jacques PAILLOT, musicien".

• 1794, Dijon : En compagnie de nombreux ci-devant musiciens d'Église tels BORNE, DELAURIÈRE, FREYHAMER, LEFRANC, MILLOT ou SAGOT, la citoyenne PAILLOT est  engagée comme institutrice pour le chant à l'Institut de Musique nouvellement créé par la Municipalité. Son père, le citoyen PAILLOT, est également engagé comme instituteur de musique, chargé d'enseigner le chant et le violoncelle.
• 1erfrimaire an III [21 novembre 1794] : La citoyenne PAILLOT, institutrice de l’École de Musique, bénéficie d'un mandement de la Municipalité pour la somme de 93 livres 6 sols 8 deniers correspondant à son traitement entre le 19 thermidor [6 août 1794] et le 30 fructidor inclusivement [16 septembre 1794]. Elle signe "anne paillot". Le même jour Bernarde BOILLOT reçoit la même somme.

• Fin 1795/début 1796, Dijon : Anne PAILLOT, musicienne, habite avec ses parents section du Centre, retour de la Rue Portelle. Le père est lui aussi dit musicien.

• 14 floréal an X (4 mai 1802), Gray (Haute-Saône) : Anne PAILLOT, "artiste demeurant présentement à Gray, place de la Révolution" accouche d'un fils, Martin. La naissance est déclarée le lendemain par le citoyen Joseph Sivilly [Sivilli], aussi artiste, lequel a reconnu que ledit Martin Paillot était son fils. Il est accompagné d'un autre membre de la troupe, Michel-Octave Debussac, et d'un cafetier. L'identité de la jeune mère est clairement confirmée puisqu'une mention marginale précise qu'elle est "née à Dijon dépt de la cote d'or fille légitime de Jacques PAILLOT musicien et de Françoise Mathey". Quant au père du bébé, il est originaire de Naples.
• "Peu de temps après sa naissance", le couple a placé l'enfant en nourrice à ou près de Dijon et est reparti sur les routes théâtrales… abandonnant l'enfant sans jamais avoir "donné de leurs nouvelles".

• 13 juin 1831, Sainte-Foy-lès-Lyon (Rhône) : Martin Sivilli, "cultivateur" et demeurant en cette commune, se marie avec une tailleuse, fille de cultivateurs installés à Francheville, Catherine Putet.
Pour se marier, le jeune homme a dû faire établir un acte de notoriété devant Mr le juge de paix du Canton Est de Dijon, arrondissement dans lequel Martin Sivilli a été élevé. Cet acte constate "que le dit Sivilli a été abandonné par ses parents peu de temps après sa naissance, et laissé aux soins des personnes chez lesquelles il était en nourrice et que depuis lors ses père et mère n'ont pas reparu à Dijon ni même donné de leurs nouvelles"…
Martin Paillot-Sivilli et Catherine Putet auront au moins sept enfants, tous déclarés sous le nom de Sivilli.
Devenu jardinier, "Martin Paillot, dit Sivilli", demeurait à Lyon, 10 rue d'Inkermann, lorsqu'il décède le 11 juillet 1872.

Mise à jour : 10 juin 2018

Sources
F-Ad 21/ L 514 ; F-Ad21/ BMS St-Jean de Dijon en ligne ; F-Ad69/ NMD Ste-Foy-lès-Lyon en ligne ; F-Ad70/ NMD Gray en ligne ; F-Am Dijon/ 2 R1/1 ; F-AmDijon/ 2 R1/1 ; Revue de Bourgogne, 1912

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