Login
Menu et informations
PÉCHIN, Frédéric Christian (1755-1822)

PÉCHIN, Frédéric Christian (1755-1822)

État civil
NOM : PÉCHIN     Prénom(s) : Frédéric Christian     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : Friderich Christian
Date(s) : 1755-3-17  / 1822-6-4
Notes biographiques

Pendant une dizaine d'années, de 1784 à 1793-1794, Frédéric-Christian PÉCHIN est organiste de l'église protestante de Saint-Martin à Montbéliard, aussi dite "église française". Avant et après, et peut-être pendant en pointillés, il est également maître d'écriture.

• 17 mars 1755, Montbéliard : Frédéric-Christian PÉCHIN naît à neuf heures du soir au foyer de Pierre Péchin, tailleur d'habits, bourgeois de Montbéliard, et d'Élisabeth Raÿot, paroisse Saint-Martin. Il est baptisé le lendemain en l'église française Saint-Martin. Il est le premier enfant de ses prents, qui s'étaient mariés le 7 mai 1754 à Bethoncourt [Doubs]

• 16 novembre 1783, Sainte-Suzanne [Doubs] : Frédéric-Christian PÉCHIN et Clémence-Marguerite Fallot se marient dans le temple de cette petite paroisse, mais leur acte de mariage est enregistré dans les registres de la paroisse luthérienne de Bavans, ces deux localités étant voisines l'une de l'autre, et très proches de Montbéliard. Les deux époux habitent Montbéliard et leurs pères sont tous deux dits "bourgeois de Montbéliard". Celui de la mariée, anciennement tanneur, est décédé. Quant au marié, il exerce le métier de maitre d'écriture.

• 11 novembre 1784, Montbéliard : Frédéric-Christian PÉCHIN est nommé organiste en l’église Saint-Martin de Montbéliard. Il va toucher l'orgue installé en 1755-1756 par le facteur Jean-Louis PERNY et dont le premier organiste avait été Jean-Charles-Frédéric SCHARFFENSTEIN.

• De 1785 à 1793, Montbéliard : Clémence-Marguerite Fallot  donne le jour à sept enfants, cinq garçons et deux filles. L'état de maître d'écriture de  Frédéric-Christian PÉCHIN perdure en parallèle de son emploi d'organiste jusqu'en 1786. Il disparaît ensuite au profit de la seule mention d'"organiste de l'église Saint-Martin". Le 18 août 1787 le rédacteur de l'acte précise "organiste de l'église Française sur la place de St-Martin".

• 1785, Montbéliard : Selon Charles Godard (Essai sur le Gymnase de Montbéliard, 1893), des cours de musique vocale sont organisés à partir de 1785 au Gymnase de Montbéliard (aussi appelé école latine). Ils sont confiés à un maître nommé PÉCHIN, écrit Godard, très probablement Frédéric-Christian. Le vendredi matin, une demi-heure est consacrée à la musique vocale ou chant des psaumes.

• 1789, Montbéliard : CUCUEL remplace PÉCHIN pour encadrer le cours de musique vocale au Gymnase.

• 27 février 1790, Montbéliard : "Friderich" Christian PÉCHIN est dit "organiste à l’église de Saint-Martin, bourgeois de Montbéliard", lorsque naît son fils Friderich-Charles. Il est baptisé le 4 mars, ayant pour parrain un perruquier, bourgeois de Montbéliard, et pour marraine la femme d'un tisserand, bourgeois de Montbéliard.

• 23 septembre 1791 et 11 juin 1793, Montbéliard : Lors des naissances de ses sixième et septième enfants, deux fils prénommés Christian-François et Jacques-Louis, Frédéric-Christian PÉCHIN est toujours dit "organiste de l'église Saint-Martin, bourgeois de Montbéliard". On peut donc penser qu'il a continué à tenir l'orgue du Temple Saint-Martin jusqu'à l'annexion de Montbéliard par la France. Après quoi, la mention d'organiste disparaît.

• 9 germinal III (28 mars 1795), Montbéliard : À l'occasion de la naissance de Louise-Frédérique-Dorothée, Frédéric-Christian PÉCHIN est qualifié de "maitre de langue".

• De mars 1797 à juin 1802, lorsque sont enregistrées les naissances des quatre enfants suivants, on voit que Frédéric-Christian PÉCHIN a renoué avec son ancien métier de maître d'écriture.

• 15 brumaire XIII (6 novembre 1804) : La naissance de la dernière fille repérée, Clémence-Catherine, montre le père devenu "instituteur primaire".

• 4 juin 1822, Montbéliard : Au petit matin s'éteint le sieur Frédéric-Christian PÉCHIN, maitre d'écriture, âgé de 67 ans, "dans la maison de l'ancienne école Française, ou étoit son logement". Son décès est déclaré le lendemain par deux de ses fils, Frédéric-Charles et Charles-Ferdinand, le premier "officier retiré âgé de 32 ans", le second "instituteur âgé de 31 ans 6 mois".

Mise à jour : 10 septembre 2021

Sources
A.Émonot, "Les lettres de privilèges, maîtrises…", Montbéliard, 1899  ; Ch. Godard, Essai sur le gymnase de Montbéliard, 1893 ; F-Ad25/ BMS Bavans ; F-Am Montbéliard/ BMS Montbéliard, St-Martin ; F-Am Montbéliard/ GG17 ; F-Am Montbéliard/ NMD Montbéliard

<<<< retour <<<<