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PERDOUX, François Yves (1757-1811)
État civil
NOM : PERDOUX     Prénom(s) : François Yves     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PERDOU
Date(s) : 1757-8-13  / 1811-10-4
Notes biographiques

En 1790, François-Yves PERDOUX est chantre à Saint-Donatien d'Orléans, ville près de laquelle il était né en 1757 et où il mourra en 1811. À côté de sa fonction au lutrin, il était artisan du textile – comme de nombreux chantres – et plus précisément "apprêteur de bas".

• 13 août 1757, Semoy [Loiret] : Né le 13, il est baptisé le lendemain à Semoy, petite paroisse située à une lieue au nord-est de la cathédrale d'Orléans – et aujourd'hui évidemment intégrée dans le tissu urbain. Ses parents, Yves Perdoux et Marie-Madeleine Deverger, s'étaient mariés le 7 avril 1739 à Semoy et son père était alors veuf d'une première épouse. Il décédera le 28 mars 1766, toujours à Semoy, après avoir engendré au moins 13 enfants. François-Yves est l'un des derniers nés.

• [Début 1787 ?], Orléans : Il est difficile de savoir à partir de quand au juste François PERDOUX est devenu chantre de l'église paroissiale Saint-Donatien d'Orléans. La plupart du temps durant les années 1784-1786, le registre paroissial montre que ce sont Jean-Julien LEMOINE, Pierre SENSIER et parfois René LUNET qui assistaient le clergé paroissial lors des inhumations. Sauf erreur, on aperçoit François PERDOUX dans ce rôle à partir du 28 janvier 1787, en compagnie ce jour-là de Jean-Julien LEMOINE. Sa signature devient alors récurrente.
• Mai 1787, Orléans : François PERDOUX voit arriver un nouveau compagnon de lutrin. Edme-Saturnin MARÉCHAL commence à signer très régulièrement les actes de sépulture de la paroisse Saint-Donatien.

1790, Orléans : François PERDOUX est toujours chantre à Saint-Donatien d'Orléans. Tout au long de l’année, le clergé paroissial est assisté de deux chantres lors des cérémonies de sépulture. Les plus souvent attestés sont le duo Edme-Saturnin MARÉCHAL / François PERDOUX, l'un ou l'autre étant parfois remplacé par Pierre SENSIER. Le 25 avril 1790, François PERDOUX est exceptionnellement accompagné d'un certain François Mousset.
 • 18 janvier 1790 : François-Yves PERDOUX est parrain d'un enfant de François Lepage et de Marie-Madeleine Chattellain, né et ondoyé par la sage-femme, la veille, sur la paroisse Saint-Vincent. Il signe "françois yves perdoux".

• 19 frimaire an III (9 décembre 1794), Orléans : Le citoyen François-Yves PERDOUX est dit "apprêteur de bas" et habite rue Pomme de Pin n°13, lorsqu'il convole avec une couturière de dix ans sa cadette, la citoyenne "Gemme" Baujouan, native de la bourgade d'Oucques [L&C]. Le marié est accompagné d'un beau-frère vigneron, d'un ami cordonnier qui demeure à la même adresse que lui. La mariée est, quant à elle accompagnée de deux amis, un serrurier et un cordonnier. Ce dernier n'est autre que l'ancien compagnon de lutrin du marié, Edme-Saturnin MARÉCHAL, qui demeure rue de l’Indivisibilité n°12.

• 17 frimaire an IV (8 décembre 1795), Orléans : François-Yves PERDOUX, accompagné d'un marchand, vient à la maison commune déclarer le décès, survenu la veille, de son "ami", Edme-Saturnin MARÉCHAL, âgé de 30 ans, ici dit cordonnier, mais qui était son partenaire de chant, avec lequel en particulier il avait si souvent assisté aux sépultures de la paroisse. Il signe en toutes lettres "françois yves perdoux", ce qui est rare.

• 9 brumaire an VII (30 octobre 1798) : Son épouse Jeanne Beaujoint meurt à l'âge de 31 ans dans leur domicile au n°11 rue de l'indivisibilité. François PERDOUX est dit apprêteur de bas.

• 27 fructidor an X (14 septembre 1802), Orléans : François-Yves PERDOUX, toujours apprêteur de bas, demeurant rue de l'empereur n°14, se remarie, épousant une "fille de confiance" de 37 ans, Marie-Thérèse Rousseau. Leurs témoins sont Daniel Languereau, perruquier, 65 ans, et Ambroise Bonneville, tourneur, 38 ans, tous deux amis du futur ; et Joseph-Augustin Pompon, propriétaire, 61 ans, Jean-Laurent Perdoux, propriétaire, 27 ans, demeurant rue des Quatre fils Aimon, présentés tous deux comme amis de la future alors que le dernier cité appartient probablement à la parenté du marié.

• 3 ventôse an XII (23 septembre 1804), Orléans : François-Yves PERDOUX, apprêteur de bas, est témoin du mariage de Antoine Joseph Porcher, apprêteur de bas de 45 ans. Il est dit demeurant rue Pomme de pin n°16.

• 4 octobre 1811, Orléans : Il demeure au n° 14 de la rue Pomme de pin lorsqu'il meurt, à son domicile, à l'âge de de 54 ans. Toujours époux de Marie-Thérèse Rousseau, il exerce le métier d'apprêteur de culottes. Son décès est déclaré le lendemain par deux voisins, un maître chaudronnier et un tonnelier.
À travers les variations apparentes de son adresse, il est vraisemblable qu'il avait habité durablement le même logement, la rue de la Pomme de pin s'étant appelée rue de l'Empereur sous l'Empire (et les variations de numéro pouvant s'expliquer soit par des erreurs soit par des changements dans la numérotation). Sa fonction de chantre avait-elle, aussi, perduré à travers les aléas historiques ?

Mise à jour : 27 décembre 2019

Sources
F-Ad45/ BMS Orléans, St-Hilaire ; F-Ad45/ BMS Orléans, St-Pierre-Ensentelée ; F-Ad45/ BMS Orléans, St-Vincent ; F-Ad45/ BMS Semoy ; F-Ad45/ BMS St-Donatien d'Orléans ; F-Ad45/ NMD Orléans ; F-Bm Orléans/ H5932.31

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