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PERRIN, François (1750-1803)
État civil
NOM : PERRIN     Prénom(s) : François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PERIN
Date(s) : 1750-2-19   / 1803-10-9 
Notes biographiques

François PERRIN est documenté comme marguillier et premier chantre de la collégiale Saint-Thiébault de Metz entre 1786 et 1790. Après la suppression du chapitre, il obtient un poste d'employé à la mairie renouant d'une certaine manière avec les débuts de sa carrière lorsqu'il œuvrait comme greffier de justice dans une petite paroisse des environs.

• 19 février 1750, y [Moselle] : François PERRIN, fils de Dominique, régent d'école et d’Élisabeth Vincent, vient au monde dans ce petit village situé à une douzaine de kilomètres au sud de Metz.

• 23 juillet 1782, Augny [Moselle]: "Greffier de la justice de ce lieu", il s'agit d'une paroisse limitrophe de son village natal, il épouse Anne Barroy, tourière externe des dames carmélites de la ville de Metz, fille d'un vigneron. Sont présents François Perrin, bourgeois de Metz, sans doute son parrain, et Nicolas Perrard, changeur du Roi à Metz qui tous ont signé dont "F.Perrin".

• 7 février 1785, Augny : Il est toujours greffier de la justice et il signe au bas d'un acte d'inhumation. On ne relève pas sa signature dans les autres actes.

• 1er mai 1786, Metz [Moselle] : "Messieurs capitulairement assemblés à l'issue de la messe canoniale au son de la cloche en la manière accoutumée pour deliberer de leurs affaires sur le bon temoignage qui leur a été donné des vie et mœurs et capacité du sr François PERRIN ,  sous chantre au village d'Augny qui s'est présenté pour remplir les fonctions de marguillier de leur eglise collegiale de st Thiebault au lieu et place de François Laurent HINGLAISElit-on dans le registre capitulaire. Ses obligations de service et ses revenus sont les mêmes que ceux qui avaient été fixés pour son prédécesseur. Il lui  est "delivré la somme de soixante quinze livres et douze quartes de bled dont moitié froment et moitié meteil, le tout de gage annuel et en outre la somme de douze livres pour fourniture de pain et vin pour les messes et qu'il aura le logement dans le cloître a coté de la ditte Eglise qu'occupoit le deffunt sr Dupont a charge par le sr Perrin ainsy qu'il s'y oblige d'avoir soin des ornemens et autres meubles et effets de l'eglise qui lui ont été mis en mains ainsy qu'il le reconnoit au contenu de l'inventaire fait double le [blanc] de ce mois, de blanchir tous les liges d'Eglise en quoy ils puissent consister, de les racommoder toutes fois et qu'en il sera besoin, de fournir le pain et le vin pour les messes, d'instruire les clercs d'autels qui serviront a ladite Eglise, de la balayer et entretenir toujours bien propre ainsy que les autels, stalles et sacristie, d'orner l'eglise, preparer et renfermer les ornemens, de sonner exactement les couts de matinnes [sic], messe, vespres et complies, exceptés les jours de fetes auxquels il est d'usage de carillonner, de balayer exactement le chœur, la nef, la sacristie, le chapitre, les cours et le pavé tant au devant de la maison du marguilier que de l'Eglise, de curer et tenir propres les chandeliers des autels et autres effets de lad. Eglise, d'assister regulierement tous les jours aux offices et d'y chanter et psalmodier, et tous les jours de grandes fetes à matines et laudes, d'assister aux processions et d'y fournir des clercs en suffisance pour y porter les croix banieres et lanternes, et enfin d'entretenir lad. maison de toutes menues reparations auxquelles locataires sont tenus". L'oncle et le cousins paternels de François PERRIN, "les sieurs François Perrin, vigneron en cette ville, y demeurant rue de la Vigne St-Avold, paroisse St Etienne et Marc Sébastien Vaquais, maitre tonnelier en la même ville y demeurant mêmes rue et paroisse" se portent cautions solidaires.

• 15 novembre 1787, Augny : Son père meurt à l'âge de 77 ans; il était toujours en fonction comme maître d'école et probablement premier chantre.

• 15 janvier 1788, Augny : François PERRIN, marguillier [chantre] de la collégiale Saint-Thiébault de Metz signe comme témoin au mariage de son frère Dominique PERRIN, âgé de 28 ans, avec la fille d'un vigneron.  

• 14 septembre 1789, Metz : " [...], il a été ensuite deliberé sur la demande du sieur PERRIN marguillier du chapitre tendante à obtenir une augmentation des rétributions sur quoy Messieurs ont statué qu'attendu la cherté des danrées de toutes especes, la retribution du sr Perrin en sa qualité de marguillier seroit de cent vint livres par année et outre douze quartes de bled dont moitié froment et moitié meteil et douze livres pour le pain et le vin a compter du jour de st jean baptiste dernier" mentionnent les chanoines dans leur registre.

• 1790Metz : Aux côtés de Jean-Baptiste Maxime AUBERTIN, Nicolas BOULANGER et de Charles Augustin CARQUET, François PERRIN est l'un des quatre chantres de la collégiale Saint-Thiébault et il exerce aussi les fonctions de marguillier. C'est Henry Dominique HERMENT qui touche les orgues de cette église.

• 2 octobre 1790, Metz : Toujours en fonction comme marguillier-chantre de la collégiale, il signe au bas de l'acte d'inhumation d son frère Dominique, paroisse Saint-Marcel.

• 8 novembre 1791, Metz : Suite à sa pétition, le directoire du district " considérant que l'exposant n'ayant servi que depuis 1786, il ne peut aux termes de la loi obtenir une pension et qu'il n'a droit qu'à une gratification équivalente à une année de gages, est d'avis qu'il y a lieu d'accorder à l'exposant une gratification une fois payée de la somme de 300# à laquelle est évaluée une année de ses gages".

• 25 janvier 1792, Metz : PERRIN a demandé la gratification " accordée par la loi du 26 août dr aux cid. employés laïcs faisant fonction relativ. au service divin dans les églises des cidev. chapitres" mais le directoire du district " attendu que l'exposant ne réunit pas les 2 circonstances de l'âge et de la durée du service prescrites par l'art.1er de la loi prérappelée et que le traitement dont il jouissait peut être évalué à la somme de 200#, est d'avis qu'il y a lieu de lui accorder une gratification de 1/2 de cette somme". Le 8 février suivant, le directoire du département refuse de délibérer.

• 10 octobre 1803, Metz : Jean Louis Nicolas CADET, 53 ans, aussi employé à la mairie de cette commune, demeurant rue Mazelle et Jean Dusieux, 62 ans, commissionnaire, rue de Viviers déclarent le décès survenu la veille à 5 heures de relevée à son domicile du 536, rue Lechebarbe de François PERRIN, âgé de 53 ans, natif d'Augny [Moselle], employé au secrétariat de la mairie, époux d'Anne Barrois.

Mise à jour : 30 janvier 2021

Sources
F-Ad57/ 18 J 43 ; F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 18J 50  ; F-Ad57/ 9NUM / 5E321/ 8 ; F-Ad57/ 9NUM/ 39ED1E6 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E150/ 1 ; F-Ad57/ G 1797 ; F-Am Metz/ 1E 20

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