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PEYSSY, Pierre (1753-1829)
État civil
NOM : PEYSSY     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PEYSSI
Date(s) : 1753-3-22   / 1829-4-9 
Notes biographiques

Pierre PEYSSY natif de Rodez fut enfant de chœur à la maîtrise de la cathédrale. Il poursuit une carrière religieuse et au moment de la Révolution, devenu prêtre il est en réclusion. Sa mauvaise santé lui évite la déportation ; il décède à Rodez.

• 12 mars 1753, Rodez : Pierre PEYSSY, fils de François Peyssy cuisinier et de Marguerite Arnal naît ; il est baptisé paroisse de Saint-Amans.

• 25 mars 1767, Rodez : Pierre PEYSSY signe des actes d’état civil de la cathédrale comme enfant de chœur.
• 13 juin 1772, Rodez : Pierre PEYSSY reçoit la tonsure. La date est donnée par Verlaguet, mais peut-être est-ce plus tard ?
• 2 août 1772, Rodez : Pierre PEYSSY enfant de chœur signe au registre un acte de décès, avec Étienne ROUQAUYROL ; un autre acte, la même année, avec Jean LABRO.
• 17 aout 1772, Rodez : Le chapitre cathédrale délibère de donner a Pierre PEYSSY premier enfant de chœur quittant la robe la somme de quarante huit livres de gratification.

• 1779-80, Rodez : À différentes reprises, Pierre PEYSSY signe comme clerc tonsuré les registres de Saint-Amans.
• 28 juillet 1782, Rodez : Pierre PEYSSY est institué titulaire de la cléricature de Saint-Amans de Rodez vacante par suite du décès de Lavialle, prêtre qui avait célébré son baptême.
• 20 décembre 1783, Rodez : Pierre PEYSSY est minoré à Rodez, puis sans que la date précise soit connue il est reçu sous-diacre, puis diacre.
• 20 mars 1787, Castres [Tarn] : Pierre PEYSSY est envoyé à Castres pour l’ordination.
• vers 1787-88, Rodez : Pierre PCESSY signe comme prêtre les registres de Saint-Amans.

1790, Rodez : Pierre PEYSSY, âgé de 27 ans  est “panetier” de Saint-Amans de Rodez.
• 9 avril 1793, Rodez : Pierre PEYSSY, prêtre, âgé de 41 ans il est reclus à la maison commune de l’Annonciade ; n’ayant qu’une rente de 22l 15s et ses meubles, l’administration lui accorde un secours de 377livres 5s en complément de sa pension alimentaire de 400 livres.
• 28 octobre 1793, Rodez : Un certificat médical explique que PEYSSY, dans son enfance « força sa poitrine par le chant, [qu’]il lui en est resté une respiration gênée qui le fit soigner en 1792 comme poitrinaire [… qu’]il a des douleurs d’entrailles avec une chûte du fondement qui ont demandé un long usage de bains [… l’officier ] ignore son état présent, mais sa paleur dénote une très faible complexion ».
• 1er novembre 1793, Figeac [Lot] : Malgré ce certificat médical, il est transféré au séminaire du Puy, à Figeac.
• 23 ventôse an II [13 mars 1794], Figeac : Un nouveau certificat médical atteste que Pierre PEYSSY a « 2 hernies survenues à la suite d’efforts de voix, qu’il était obligé par état de réintégrer journellement et elles le font beaucoup souffrir, [qu’]il paraît avoir une santé délabrée, se plaint de douleurs rhumatismales et de mauvaises digestions ». Il est hors d’état d’être déporté. Il passe en tout 7 mois à Figeac, puis est renvoyé à Rodez.

• 5 juin 1794, Rodez : Pierre PEYSSY est de nouveau reclus à l’Annonciade où il déclare qu’il n’a pas touché sa pension alimentaire depuis le 22 septembre 1793, et se trouve dans le besoin.
• 13 messidor an II [1er juillet 1794], Rodez : Un nouveau certificat médical qui confirme le précédent et lui évite la déportation à Bordeaux du 28 août 1794.
• 10 germinal an III [30 mars 1795] Rodez : Le comité de sûreté générale arrête que Pierre PEYSSY, non fonctionnaire public, détenu à l’Annonciade, déclaré infirme, sera remis en liberté.
• 3 floréal an III [22 avril 1795] Rodez : Pierre PEYSSY fait une déclaration à la municipalité : il habite chez le citoyen Périé, son parent ; il revient de la campagne depuis 3 ou 4 jours et il entend repartir pour Billorgues quelques jours pour se rétablir et exercer son culte là où il sera. Il se dit insermenté.

• 18 juillet 1795, Montauban : Pierre PEYSSY réside à Montauban (certificat à l’appui) ; il demande à être dispensé de se présenter en personne à Rodez pour attester qu’il n’a pas quitté le territoire.

• 12 frimaire an IV [3 décembre 1795], Rodez : Une attestation de citoyens de Rodez donne son signalement Pierre PEYSSY « non fonctionnaire public, taille de 4 pieds 11 pouces, cheveux et sourcils châtains, yeux gris, nez épaté, bouche grande, menton rond, front découvert, visage long » et atteste qu’il n’a pas quitté Rodez du 9 mai 1792 au 18 juillet 1795, résidant dans sa maison rue des Toiles, puis à l’Annonciade.

• 1 fructidor an VI [18 août 1798] Montauban : Pierre PEYSSY demande à être dispensé de sortir du territoire, sous prétexte de santé. Il est alité à Montauban, au 2e étage de la maison Viguier du faubourg du Moustier, souffrant. Au vu de son état déplorable, et son manque de ressources, il est dispensé de sortie du territoire et autorisé à retourner à Rodez, sous surveillance administrative.

• 22 vendémiaires an VII [13 octobre 1798] Rodez : Pierre PEYSSY est autorisé à demeurer 9 décades à Rodez, sous surveillance.
• 26 nivôse an VII [15 janvier 1799] Rodez : Pierre PEYSSY rédige une pétition pour prolonger ce délai, ce qui est accordé le 14 germinal an VII [3 avril 1799].
• 5 floréal et 28 messidor an VII [25 avril et 16 juin 1799] Rodez : Pierre PEYSSY demande une autorisation de séjour pour habiter à Puechmaynade, où il a trouvé asile chez le citoyen Séguret. Son manque de ressource ne lui permettant pas de résider à Rodez, pendant que son bienfaiteur se trouve à son domaine de Puechmaynade.
• 23 frimaire an VIII [13 décembre 1799] Rodez : Pierre PEYSSY obtient une nouvelle autorisation de séjour, à Rodez pour 9 décades, toujours sur surveillance.

• [en 1800 et 1801, Salars [Aveyron] : on trouve un vicaire de nom de Peyssy sans prénom qui officie à Saint-Martin]

• 9 avril 1829, Rodez : Pierre PEYSSY, âgé de 75 ans décède dans son habitation rue de la Paume.

Mise à jour : 24 août 2019

Sources
F-Ad12/ 1 L 1833 ; F-Ad12/ 3 G 268 ; F-Ad12/ 4 E 212-27 ; F-Ad12/ 4 E 212-6 ; Pierre-Aloïs VERLAGUET, Notices sur les prêtres du Rouergue déportés pendant la période révolutionnaire, Rodez, 1927, tome 2,

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