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PISSON, Bernard (1739-1801)
État civil
NOM : PISSON     Prénom(s) : Bernard     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DE PISSON
Date(s) : 1739-2-7  / 1801-3-1
Notes biographiques

S'il commence et finit sa carrière dans le Béarn où il est né, Bernard PISSON fut cependant au service de plusieurs églises du Sud-Ouest tout au long de sa carrière. En 1790, son parcours compte sur deux décennies pas moins de sept églises différentes où il fut chantre.

• 7 février 1739, Bruges [aujourd'hui Bruges-Capbis-Mifaget dans les Pyrénées-Altantiques] : Bernard PISSON naît dans ce petit village dans les environs de Nay, à une trentaine de kilomètres au sud de Pau, sur les premiers versants des Pyrénées.

• 24 août 1758, Lestelle-Bétharram [Pyrénées-Atlantiques] : En compagnie d'Antoine MARUQUET, un certain Jean PISSON signe comme témoin un acte de mariage. Les deux hommes sont tous les deux chantres à la chapelle Notre-Dame de ce sanctuaire marial. En 1790, Bernard PISSON déclare que la première église où il commença sa carrière fut celle de Bétharram. Un membre de sa famille, plus âgé que lui, y était donc probablement déjà chantre depuis quelques années, ou bien l'avait été. Le lien qui unit Jean et Bernard PISSON reste toutefois à découvrir.

• s.d, Bayonne : Bernard PISSON exerce à la cathédrale Notre-Dame. La date précise de son recrutement par les chanoines basques n'est pas connue.

• 28 août 1769, Bordeaux : Bernard PISSON, clerc tonsuré du diocèse de Lescar est reçu comme choriste par le chapitre de la collégiale Saint-Seurin.
• décembre 1769, Bordeaux : Dans les derniers jours de l'année 1769, Bernard PISSON est chargé par François WARIN d'acheter deux billets de la loterie de piété dont ils partagent les mises de départ. Il n'en achète cependant qu'un seul et choisit d'en prendre un second pour une loterie organisée par des communautés religieuses. Ne souhaitant pas prendre part à cette dernière loterie, François WARIN demande à Bernard PISSON d'acheter un deuxième billet pour la loterie de piété, comme ils l'avaient convenu au départ. C'est finalement ce billet numéroté 734155 qui est tiré au sort. Les gagnants sont censés se partager 40 000 livres mais Bernard PISSON nie s'être associé avec François WARIN pour l'achat de ce second billet et entend s'approprier la totalité de cette somme. L'affaire est d'abord portée devant les jurats bordelais.

• 30 mai 1770, Bordeaux : Les juges de la Sénéchaussée de Guyenne ordonnent qu'une enquête soit faite. Mais Bernard PISSON fait appel de cette sentence et saisit le Parlement
• 30 juin 1770, Bordeaux : Il reçoit du chapitre de Saint-Seurin 324 livres pour neuf mois de service, ce qui correspond à un traitement mensuel de 36 livres. On le retrouve ensuite comme chantre à la cathédrale Saint-André de Bordeaux

• 8 juin 1771, Bordeaux : Le Parlement de Bordeaux se prononce en faveur d'un partage des 40 000 livres gagnées à la loterie de piété entre François WARIN et Bernard PISSON. Ce dernier attaque cet arrêt et obtient gain de cause.

• 1772 : François WARIN, première basse-taille de la cathédrale de Bordeaux, publie un mémoire contre Bernard PISSON, ci-devant choriste de la collégiale Saint-Seurin.

• [1772 - 1782] : Bernard PISSON passe par la cathédrale Saint-Pierre de Condom [Gers] puis par la collégiale Saint-Girons à Hagetmau [Landes]. Ces deux étapes restent à éclairer car nous ignorons leur durée.

• [Vers 1782], Lescar [Pyrénées-Atlantiques]: De retour dans ses Pyrénées natales, Bernard PISSON se fixe dans cette petite ville voisine de Pau, où il devient chantre à la cathédrale Notre-Dame.

1790, Lescar : Bernard PISSON est toujours en fonction à la cathédrale Notre-Dame. Il touche 280 livres par an comme chantre et il en reçoit 100 autres comme sacristain et 50 comme porte-croix. Il a pour collègues six autres chantres Étienne LASSALLE, André DUHAU dit LABORDE, Jean SAINTE-MARIE, Raymond PALET, Jean-Pierre DUCAU et Jacques GRANET. Le reste du corps de musique du chapitre se compose d'un organiste Jean-Baptiste BOYÉ et d'un prêtre prébendé chargé de la maîtrise Antoine MARUQUET que fréquentent trois enfants de chœur.

• 23 octobre - 4 novembre 1793, Lescar : Un nommé PISSON est détenu en prison pour propos inciviques. S'agit-il de Bernard PISSON ?

• 22 messidor an II (10 juillet 1794) - 4 fructidor an III (21 août 1795), Lescar : Les pages du registre des décès comprises entre ces deux dates permettent de relever que Bernard PISSON signe comme témoin plusieurs actes. Il est qualifié d'instituteur à chaque fois.

• 10 ventôse an IX (1er mars 1801), Lescar : Bernard PISSON, chantre, meurt au domicile de la veuve Cabanné.

Mise à jour : 18 décembre 2021

Sources
F-Ad33/ G 1018 ; F-Ad33/ G 1482 ; F-Ad64/ 5 MI 335/ 1 ; F-Ad64/ BMS Bruges ; F-Ad64/ G 331 ; F-Ad64/ NMD Lescar ; F-Am Pau/ 16Num19 ; F-An/ DXIX/090/753/16 ; F-BnF/ Gallica ; NL-Centre de Musique des Pays-Bas/ NMI 11 B 31 (1) ; f-Ad64/ 5 MI 335/ 4

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