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Pour citer Muséfrem
PROVOST, Julien Guillaume (1748-1796)
Autre(s) forme(s) du nom : PROVOT
Date(s) : 1748-5-4 / 1796-3-26
Julien Guillaume PROVOST, originaire de la paroisse Toussaint de Rennes, est en 1790 musicien de la cathédrale de Quimper, distante d'environ 200 Km. Il semble conserver ses fonctions musicales jusqu'à sa mort en 1796 mais les dernières années du couple, malgré une pension de 500 livres par an, paraissent marquées par la pauvreté.
• 4 mai 1748, Rennes : Julien Guillaume PROVOST naît du mariage de Jean-Baptiste Provost et Jeanne Catherine Cadiou. Il est baptisé le lendemain en l'église Toussaint. L'enfant a pour parrain Guillaume Quatre Beuf et pour marraine Vincente Piteux.
• 25 septembre 1780, Quimper : En la cathédrale Saint-Corentin, Jean Guillaume PROVOST épouse, en la chapelle Saint Pierre où se dessert la paroisse Saint-Sauveur, Marie-Louise Biennée. Sa femme est originaire de la paroisse Saint-Colomban de Quimperlé. Parmi les témoins au mariage, on trouve la signature de Jean Pierre MORO, serpent, et celle de Pierre François Sébastien MARESCHALLE, sous-chantre, tous deux membres du bas-chœur de la cathédrale Saint-Corentin.
• 26 mars 1788, Quimper : Devant faire face à des problèmes financiers, les chanoines de la cathédrale Saint-Corentin réorganisent leur psalette : les enfants de chœur, jusque-là confiés aux soins du serpent Jean Pierre MORO qui les hébergeait également, doivent dorénavant rester dans leur famille. Ces mêmes familles perçoivent 200 livres par an pour leur entretien et leur éducation, à l'exception de la leçon de musique. Les chanoines confient au sieur PROVOST, suppôt, le soin de donner une leçon de musique chaque jour aux quatre enfants de chœur. Il perçoit 72 livres pour cet office. Cette leçon est donnée dans la maison de la famille MARESCHALLE.
• 1790, Quimper : Julien Guillaume PROVOST est toujours musicien à la cathédrale Saint-Corentin et son traitement annuel s'élève à 312 livres.
• 3 janvier 1791, Quimper : Les membres du bas-chœur de la cathédrale Saint-Corentin rédigent une pétition collective présentant leurs gages annuels et les sommes qui leur sont encore dues pour le dernier quartier de 1790 et le premier de 1791. Julien Guillaume PROVOST est qualifié de musicien et perçoit 312 livres par an dont 78 livres lui sont encore dues.
• Sans date, [Quimper] : Julien Guillaume PROVOST adresse une supplique au District de Quimper tendant à obtenir que son "modeste traitement" de chantre et de porte-croix, s'élevant à 500 livres par an, soit mensualisé pour lui permettre, ainsi que sa femme, de vivre et d'acheter "dans cette hausse excessive des denrées, les objets de première nécessité". La pétition précise que Julien Guillaume PROVOST et son épouse "n'ont aujourd'huy pour tous moyens d'exister que [ce] modique traitement".
• 20 août 1794, Quimper : Dans un "Etat des Employés et Serviteurs des ci-devant Chapitres et établissements ecclésiastiques supprimés", Julien PROVOST est dit être pensionné à 500 livres comme ancien chantre de la cathédrale Saint-Corentin. Sous le tableau des pensionnés du bas-chœur de la dite cathédrale, il est indiqué que les anciens membres du bas-chœur "se comportent en vrais Républicains".
• 26 mars 1796, Quimper : Julien Guillaume PROVOST décède en son logement situé "rue du Collège". Dans la déclaration effectuée par son épouse, il est dit exercer la profession de musicien.
Mise à jour : 19 février 2019