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RAINOT, Pierre (1746-1799)
Date(s) : 1746-10-28 / 1799-12-29
PIerre RAINOT exerce à Reims en Champagne comme maître d'école mais il est également en 1790 l'un des deux chantres de la petite collégiale Sainte-Balsamie.
• 28 octobre 1746, Barby, à quelques kilomètres de Rethel [Ardennes] : Pierre RAINOT voit le jour et il est baptisé le jour même.Il est le fils de Pierre, "gardeur de laine" [cardeur?] et de Jeanne Jaspierre.
• [1780], Reims [Marne] : Il entre au service des chanoines de la collégiale Sainte-Balsamie comme second vicaire chantre. Sa carrière ne peut être reconstituée avec précision, les registres capitulaires ayant disparu.
• 29 septembre 1766, Reims : Il se marie paroisse Saint-André avec Marie Martine Fontenois.
• 26 novembre 1781, Reims : Le Journal de Champagne, numéro 48, publie l'annonce suivante dans la partie "conservation des hypothèques", "229. Vente par Pierre Rainot, Me d'école & Marie-Martine Fontenois, sa femme, dem. à Reims, de terre , moyennant 126 1. par contrat passé devant Me Bara, notaire, le [blanc] exposé le 10 novembre 1781".
• 7 décembre 1784, Reims : Devenu veuf, il se remarie paroisse Saint-Étienne avec Marie Anne Cauron. L'acte ne mentionne pas son métier.
• 1790, Reims : RAINOT est toujours en fonction comme chantre de la collégiale Sainte-Balsamie.Ses revenus annuels s'élèvent alors à 129 livres 15 sols. Il unit sa voix au lutrin à celle de DELACROIX.
• [1790-1791] : Il signe l'adresse des chantres des quatre collégiales de la ville de Reims à l'Assemblée nationale dans laquelle ils préviennent que la fermeture de ces églises les "expose à perdre leur état qui tient à l'existence de ces Collégiales, et qui est leur unique ressource pour les faire subsister eux et leurs familles. Disposés dès l'enfance à devenir Chantres d'Eglise, les Suppliants ont fait du chant leur principal étude; ils ont négligé toute autre occupation. Parvenus maintenant à un certain âge, la plupart chargés d'Enfants, et n'ayant ni état ni fortune, que vont-ils devenir? Ils vont se trouver dans la plus profonde misere. Ce n'est point à quarante, cinquante ou soixante ans qu'un Père de Famille, obligé de pourvoir aux besoins de sa Femme et de ses Enfants, peut se mettre à apprendre un Métier. Il faut pour cela être jeune et garçon". Ils rappellent enfin que "les Places de Chantres qu'ils occupoient dans les Collégiales de Reims, les constituoient : ils avoient des pensions et une retraite, lorsque l'âge ou les infirmités ne leur permettoient plus de remplir leurs fonctions".
• 24 mars 1791, Reims : Avec son collègue DELACROIX, il rédige une supplique à destination des membres du directoire du district dans laquelle ils dressent un état lamentable de leurs nouvelles conditions d'existence après la perte de leur état, rappelant qu'ils ont été obligés de s'endetter "pendant des années de cheresse et de froid" et comparant leur sort à celui des chantres de paroisse qui continuent de percevoir un casuel. Ils réclament "une pension ou une gratification selon leurs âges et leurs infirmités". Le 29 mars suivant, le directoire du département de la Marne décide "15° Que le S.Rainot, vicaire chantre laic du cydevant chapitre de Ste Balzamie âgé de 44 ans ayant 10 années de service audit chapitre et recevant un traitement d'environ 200# doit obtenir suivant l'avis du district une gratification d'une année".
• 4 octobre 1792, Reims : Une nouvelle délibération du département permet de connaître son prénom, le montant précis de ses revenus de 1790 et sa place de second chantre. Elle fixe à la somme de 129 livres 15 sols la gratification qui doit lui être versée soit une année de ses anciens appointements.
• 29 décembre 1799, Reims : Instituteur, il s'éteint à son domicile de la rue des Tranchois.
Mise à jour : 15 février 2022