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RANDOULET, Louis Marie (1766-1830)
État civil
NOM : RANDOULET     Prénom(s) : Louis Marie     Sexe : M
Date(s) : 1766-1-12   / 1830-11-23 
Notes biographiques

Louis Marie RANDOULET est en 1790 le plus jeunes des quatre chantres en exercice à la collégiale et à la paroisse Saint-Symphorien de la ville de Reims en Champagne. Son activité principale toutefois est de travailler la serge.

• 12 janvier 1766, Reims [Marne] : Louis Marie RANDOULET, fils de Pierre, "sergier" et de Élisabeth Gand, est baptisé paroisse Saint-Timothée.

• 2 juillet 1787, Reims : Il épouse paroisse Saint-Denis où il demeure Anne Antoinette Prevoteau, fille d'un "sergier". Plusieurs artisans et ouvriers textiles signent comme témoins. 

• [1788]: Reims : Il est reçu par les chanoines de la collégiale Saint-Symphorien comme vicaire chantre
• 6 avril 1788, Reims : Leur fille Simone Charlotte est baptisée paroisse Saint-Denis. RANDOULET est présenté comme "sergier".

• 1789, Reims : La fabrique lui verse la somme de 32 livres. De surcroît, la somme de 30 livres est payée aux quatre chantres et au serpent pour gratification suivant leurs quittances du  12 juillet 1789. La somme totale des gages versés pour le service de RANDOULET à la paroisse serait donc de 49 livres et 10 sols?

1790, Reims : Il est toujours en fonction comme chantre de la collégiale Saint-Symphorien en compagnie de ses quatre confrères de lutrin, Jean LOBREAU, Jacques LOBREAU, Louis Bertrand RONDELET et Jacques BRIQUOT. Ils sont accompagnés au serpent par Joseph GÉRARD et à l'orgue par Georges THULLIER. Son traitement annuel tant en fixe qu'en casuel s'élève alors à 340 livres par an. Sans doute s'agit-il des gages versés uniquement par la collégiale? Ou bien alors 40 livres sur ces 340 livres sont verséEs par la paroisse? La situation n'est pas très claire.
• [1790-1791] : Il signe l'adresse des chantres des quatre collégiales de la ville de Reims à l'Assemblée nationale dans laquelle ils préviennent que la fermeture de ces églises les "expose à perdre leur état qui tient à l'existence de ces Collégiales, et qui est leur unique ressource pour les faire subsister eux et leurs familles. Disposés dès l'enfance à devenir Chantres d'Eglise, les Suppliants ont fait du chant leur principal étude; ils ont négligé toute autre occupation. Parvenus maintenant à un certain âge, la plupart chargés d'Enfants, et n'ayant ni état ni fortune, que vont-ils devenir? Ils vont se trouver dans la plus profonde misere. Ce n'est point à quarante, cinquante ou soixante ans qu'un Père de Famille, obligé de pourvoir aux besoins de sa Femme et de ses Enfants, peut se mettre à apprendre un Métier. Il faut pour cela être jeune et garçon". Ils rappellent enfin que "les Places de Chantres qu'ils occupoient dans les Collégiales de Reims, les constituoient : ils avoient des pensions et une retraite, lorsque l'âge ou les infirmités ne leur permettoient plus de remplir leurs fonctions".

• 29 mars 1791, Reims : Le district propose de lui accorder une gratification de 100 livres, maintenue par le département.
• Deuxième semestre 1791-1792, Reims : Les fabriciers de la paroisse Saint-Pierre versent 189 livres payées à DUTARQUE, MOREL et RONDOULET, chantres "pour avoir chanté à la paroisse les dimanches et fêtes pendant la durée du présent compte".

• 24 mai 1792, Reims : Leur fils Louis Simon vient au monde et il est baptisé dans la paroisse constitutionnelle Notre-Dame. Sa profession n'est pas précisée.

• 7 décembre 1815, Reims : Leur fille Simone Charlotte épouse Louis dit Butot [puis Louis Daubenton suite jugement de 1859], fabricant originaire de l'Aisne. RANDOULET est présent et signe, il est présenté comme journalier. Il demeure alors rue Brûlée dans le premier arrondissement.

• 30 juillet 1823, Reims : Anne Antoinette Prevoteau, âgée de 62 ans, native de Reims, fille de défunts Antoine et charlotte Thomas meurt ce jour à 6 heures du matin en la demeure de son mari. Ce dernier est présenté dans l'acte comme "Contre Maitre".

• 23 novembre 1830, Reims : Louis Marie RANDOULET s'éteint à son tour. L'acte de décès est connu par la table alphabétique du registre mais la page qui le concerne n'a pas été numérisée sur le site des archives départementales.

Mise à jour : 15 janvier 2022.

Sources
F-Ad/ 2G 2371 ; F-Ad51/ 1 L 1356 ; F-Ad51/ 1L 1277  ; F-Ad51/ 2E 534/ 365 ; F-Ad51/ 2E 534/ 497 ; F-Ad51/ 2E 534/ 504 ; F-Ad51/ 2G 2172 ; F-Ad51/ GG 249 ; F-Ad51/2 E 534/ 163 ; F-Ad51/2 E 534/ 186 ; F-Ad51/2 E 534/ 25 ; F-An/ DXIX/090/757/04 ; F-An/ DXIX/090/757/06

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