REGIBO, Michel Joseph (1757-1792 ap.)

• 5 novembre 1757, Harelbeke, village situé au nord de Courtrai, à 30 km à vol d'oiseau de Lille : Michel Joseph REGIBO, fils de Jacques Joseph REGIBO, musicien serpentiste de la collégiale Saint-Sauveur et de Marie Barbe Dujardin, vient au monde.

• Quelle formation? Il serait raisonnable de penser que Michel Joseph REGIBO a été reçu parmi les enfants de chœur de la collégiale Saint-Pierre qui emploie son père.
 
• [vers 1775-1783], Lille : Michel Joseph REGIBO est reçu serpent en la collégiale Saint-Pierre.

• 24 septembre 1784, Lille : "Messieurs ont autorisé le secretaire a donner un témoignage de vie et de mœurs pour Michel Joseph Regibo, cidevant vicaire de leur église".
 
• [1783ca-1787ca] : REGIBO mentionne dans sa supplique de 1790 qu'il a été au service de "plusieurs chapitres" mais à quel moment. Combien de temps a duré son engagement dans l'armée?

• 27 février 1786, Lille : "Musicien au régiment de Flandres en garnison à Dunkerque", il signe au mariage de sa sœur Marie Barbe Joseph avec un ouvrier coutelier, célébré paroisse Saint-Pierre. Celle-ci est couturière.

• 3 août 1787, Lille : "dans la marge "Régibo reçu sous condition", "Vu en chapitre l'acte de désengagement dudit Régibo le 25 mars 1788", "Messieurs ont reçu Michel Régibo pour vicaire de leur Eglise aux gages de vingt patars par jour aux conditions qu'il ne viendra au choeur que lorsqu'il sera dégagé [de l'armée?], et le père dudit Régibo ayant présenté au chapitre le serpent qu'il venoit de faire d'une forme toute nouvelle, Mesdits srs l'ont accepté".

• 29 septembre 1788, Lille : "Messieurs ont augmenté les gages de Michel Régibo, vicaire de leur église de deux patars par jour".
 
• [1787ca-1790], Lille : Il est à nouveau reçu serpentiste en la collégiale Saint-Pierre, sans doute après la retraite ou le décès de son père.

• 23 février 1789, Lille : Il signe comme témoin au mariage, célébré paroisse Saint-Pierre, de sa sœur Marie Louise Joseph, avec un cordonnier. Cette dernière exerce la profession de dentellière et elle déclare ne savoir écrire. Michel Joseph est qualifié de "vicaire de chœur de la collegiale".
• 14 décembre 1789, Lille : "Messieurs ont ordonné au sr Defosseux, receveur de la Fabrique, de payer à Michel Régibola somme de trente florins pour avoir écrit le livre des messes votives en plein-chant à l'usage des choraux".

• 1790, Lille : Michel Joseph Regibo est toujours en poste comme serpent et vicaire de chœur. Ses gages annuels s'élèvent à 551 livres 10 sols 6 deniers dont 50 livres pour les obits. Un autre source mentionne 950 livres par an mais elle prend en compte les 300 livres annuelles qui lui sont versées pour nettoyage du pavé et des stalles du chœur et portent à 600 son revenu fixe.

• 1791, Douai : le directoire du département lui octroie une gratification de 200 livres.

• 11 janvier 1792, Fives, près de Lille : Michel Joseph REGIBO, devenu "clerc de cette paroisse", demeurant à Lille, épouse Henriette Victoire Despinoi. Son père Jacques Joseph est déjà mort.
  
• 22 septembre 1792, Fives, près de Lille : On relève pour la dernière fois sa signature comme témoin d'inhumation. Nous ne relevons pas de naissance d'un enfant à Fives par la suite.

• 1792, Douai: il perçoit le reste de sa gratification de 750 livres.

Nous perdons ensuite sa trace

• le 22 octobre 1804, Lille : sa sœur Henriette Françoise Joseph, épouse un cordonnier, Louis Joseph Maes. Michel n'est plus à Lille; ce sont deux beaux-frères qui signent du côté de la mariée.

Mise à jour : 24 juillet 2020