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ROBINEAU, [Pierre ?] (ca 1712-1791 ap.)
État civil
NOM : ROBINEAU     Prénom(s) : [Pierre ?]     Sexe : M
Date(s) : 1712 ca  / 1791-11 ap.
Notes biographiques

Le rôle musical du sieur ROBINEAU, officier de choeur du chapitre Saint-Nicolas de Craon [Mayenne], demeure un mystère. Il était "officier du choeur" de la collégiale et notaire du chapitre...

• Au vu de l'âge déclaré en 1790-1791 (78 ans), le sieur ROBINEAU serait né vers 1712 ou 1713. On ne sait pas où.

• Quelle formation a-t-il reçue ? Fut-il enfant de choeur ? et si oui, où ? On sait que toute sa vie il resta clerc tonsuré.

• 1744, Craon [Mayenne] : Il entre en qualité de clerc tonsuré et officier de choeur au service du chapitre Saint-Nicolas de Craon, dans le diocèse d'Angers. On peut supposer que cette dénomination recouvre un rôle évidemment lié au service du choeur, donc comportant vraisemblablement une large part de chant. 

• 17 mai 1754, Craon : Me Pierre ROBINEAU, "ecclésiastique, de cette paroisse" [Saint-Clément de Craon], assiste à l'inhumation de l'organiste de la collégiale Saint-Nicolas, Étienne François MARCHAIS, mort la veille. Il est accompagné de Me François Le Roy, prêtre sacriste de l'église de St-Nicolas. S'agit-il du Robineau toujours présent à Saint-Nicolas au moment de la Révolution ?

• [Vers 1755], Craon : ROBINEAU devient notaire du chapitre Saint-Nicolas.
 
1790, Craon : Âgé de 78 ans, demeurant à Craon, ROBINEAU est toujours clerc tonsuré et officier de choeur au chapitre Saint-Nicolas. Il se déclare presque aveugle, accablé d'infirmités et sans ressources. Il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Il expose qu'il est entré au chapitre de Saint-Nicolas de Craon en qualité de clerc tonsuré et d'officier de choeur en 1744, qu'il a été nommé et établi notaire au chapitre il y a environ 35 ans, c'est-à-dire vers 1755. Continua-t-il alors à chanter au choeur ? Il est difficile de l'affirmer.

• 24 novembre 1791 : Le directoire de la Mayenne, sur l'avis du district, vu l'âge, les années de service et les infirmités du demandeur, lui accorde une pension viagère de 150 livres.

• On cesse alors de suivre sa trace...

Dernière mise à jour : 27 février 2016

Sources
F-An/ DXIX/091/787/02

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