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ROUGET, Nicolas François (1754-1811)
Date(s) : 1754-4-13 / 1811-6-7
Issu de la maîtrise de Saint-Maclou de Pontoise, Nicolas François ROUGET est machicot de la cathédrale Notre-Dame de Paris à la fin de l'Ancien Régime, employé comme taille. Après un essai de reconversion dans le théâtre, il retourne dans sa ville natale, où il devient commissaire de police.
• 13 avril 1754, Pontoise [Val-d'Oise] : Nicolas François ROUGET est baptisé en l'église paroissiale Saint-Maclou. Il est le fils légitime de Denis Rouget, maître chapelier, et de Marie Jeanne Cérusier.
• 13 avril 1759, Pontoise : L'enfant de chœur Antoine BEHEN quitte la maîtrise de l'église paroissiale Saint-Maclou en raison de la mue de sa voix, remplacé par Nicolas François ROUGET, présenté comme fils d'un chapelier.
• 22 avril 1770, Pontoise : ROUGET l'aîné (en référence à ses cadets François Louis et Charles François ROUGET, formés dans la même maîtrise), enfant de chœur, sorti, est remplacé par le dénommé MEUNIER.
• 1783, Paris : Il s'installe dans la capitale.
• 2 mai 1783, Paris : Nicolas François ROUGET est admis parmi les machicots (musiciens) de la cathédrale Notre-Dame.
• 4 mai 1787, Paris : Le chapitre ordonne l'examen par un chanoine de Nicolas François ROUGET, machicot, pour déterminer s'il peut recevoir la tonsure.
• 1788-1789, Paris : Le Calendrier musical universel indique qu'il est taille à la cathédrale Notre-Dame.
• [1790], Paris : D'après un tableau de l'administration parisienne, Pierre Paul DEVILLIERS, Nicolas François ROUGET, François GROUX et Nicolas Ferdinand PICARD sont chantres et clercs des matines [sic] du chapitre de Notre-Dame.
• [vers 1790-1791], Paris : Nicolas François ROUGET prête serment à la constitution civile du clergé.
• 15 janvier 1791, Paris : Un arrêté du corps municipal maintient les citoyens ROUGET, PICARD, GROUX et DEVILLIERS dans l'exercice de leurs fonctions en la nouvelle église métropolitaine, aux appointements de 1 000 livres.
• 1791-1792, Paris : ROUGET chante dans les chœurs du Théâtre Italien en compagnie de HUBY et de LEMAIRE.
• [1792], Paris : Les citoyens ROUGET, PICARD, GROUX et DEVILLIERS demandent à bénéficier de la loi du 1er juillet 1792.
• 28 septembre 1792, Paris : Par son arrêté, le Conseil général de la municipalité supprime tous les officiers laïcs des paroisses à compter du 1er Janvier 1793.
• 20 décembre 1792, 19 janvier 1793 et 3 mars 1793, Paris : La municipalité estime que les demandeurs, savoir les citoyens DEVILLIERS, ROUGET et PICARD, doivent recevoir une gratification de 1 536 livres 2 sols 6 deniers chacun, le citoyen GROUX d'une pension de 133 livres 6 sols 8 deniers, conformément à la loi du 1er Juillet 1792.
• 1er janvier 1793, Paris : Tous les quatre, ils perdent leur emploi et cessent de percevoir leurs appointements.
• 5 février 1793, Paris : Une carte de sûreté est établie au nom de Nicolas François ROUGET, 38 ans, musicien, domicilié 17, rue des Arcis, section des Lombards, et auparavant 15, rue du cloître Notre-Dame.
• [vers 1793], Paris : Les quatre anciens musiciens réclament auprès du Département le versement des trois gratifications et de la pension qui leur ont été attribuées en 1792.
• 19 avril 1793, Paris : Le directoire du Département estime qu'ils n'ont droit à rien, l'arrêté supprimant les officiers laïcs des paroisses étant postérieur à la loi du 1er juillet 1792.
• 26 août 1793, Paris : Le maire de la capitale écrit en leur faveur aux administrateurs du Département, indiquant qu'il n'est pas juste de les laisser dans le dénuement, alors qu'ils n'ont été employés par l'église métropolitaine qu'à titre provisoire.
• 19 décembre 1796, Pontoise : Marie Catherine Lecat, sage-femme, épouse de Nicolas François ROUGET, artiste, demeurant rue du Paon, âgée de 40 ans, est témoin lors de la naissance d'une fille. On la voit régulièrement signer, en sa qualité de sage-femme, des actes de naissance et surtout de décès d'enfants morts en bas âge dans les années 1795-1797.
• 1798-1799, Pontoise : ROUGET apparaît avec sa femme dans le recensement. Toujours qualifié d'artiste, il est natif de Pontoise et âgé de 46 ans. Marie Catherine Lecat, native de Cormeilles-en-Vexin, sa femme, est âgée de 42 ans. Ils emploient un ou une domestique et possèdent une chèvre.
• 7 juin 1811, Pontoise : Nicolas François ROUGET, commissaire de police, demeurant rue du Paon, âgé de 57 ans, époux de Marie Catherine Le Cat, meurt à son domicile.
Mise à jour : 17 septembre 2017