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ROUSSEL, Pierre (1775 av.-1791 ap.)
État civil
NOM : ROUSSEL     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1775 av.  / 1791 ap.
Notes biographiques

Pierre ROUSSEL est maître de musique de la collégiale Saint-Fursy de Péronne [Somme] à la fin de l'Ancien Régime. Comme d'autres musiciens de cet établissement, il a refusé dans les années 1780 une proposition qui lui est faite d'aller exercer dans un autre établissement.

• 1775, Péronne, Pierre ROUSSEL entre au service de la collégiale Saint-Fursy comme maître de musique.

Pierre ROUSSEL dirige également une société de 50 amateurs de musique à Péronne "qui donnent concert le dimanche pendant l’hiver, et le jeudi pendant l’été. Il s’y exécute souvent des opéras [...]. Plusieurs demoiselles y chantent avec applaudissements". 

• 1781, Évreux : Les chanoines de la cathédrale élisent le 7 septembre comme maître de musique le sieur ROUSSEL "actuellement possédant [la place] de Péronne" sur les recommandations du sieur DUGUET, maître de musique de la cathédrale de Paris. Ses gages sont fixés à "la somme de 2.400 livres, y compris les distributions manuelles gagnées par les enfants, et 160 boisseaux de bled mesure du chapitre". Pierre ROUSSEL ne se rend probablement jamais en Normandie : le précédent maître de musique Louis Jacques THIAU assurant l'interim, un troisième homme, Marie Louis Urbain CORDONNIER prend finalement la place en décembre 1781. Cette fois, les chanoines d'Évreux se gardent de fixer ses gages avant son arrivée ...
 
1790, Péronne : Pierre ROUSSEL est Chapelain et maître de musique de l'église collégiale Saint-Fursy de Péronne depuis 15 ans.
Il reçoit à ce titre 1200 livres par an. Pour l'année 1790, il n'a reçu que 208 livres en argent, outre les distributions. Il est nourri, blanchi, chauffé, éclairé, logé, meublé et servi par une servante aux gages du chapitre.
Il estime que "tous ces objets valoient au moins trois fois le revenu de son bénéfice".

Placé sous la conduite de ROUSSEL le maître de musique, le corps de musique de la collégiale est alors composé de deux joueurs de bassonGENSE l'aîné et GENSE le cadet, et de six chanteurs (VARÉ haute-contre, HARLAUX, basse-taille, et quatre basse-contre, CORBEAU, LAMARRE, DEVILLERS  et QUENESCOURT), sans oublier l'organiste VITCOQ.
L'effectif est complété de cinq enfants de chœur : LENTÉ, DORVILLE aîné, DORVILLE cadet, BAROU, et JULIEN.

Pierre ROUSSEL fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Il y exprime sa crainte de se voir réduit au simple revenu de son bénéfice, sans qu'il soit fait aucun traitement comme maître de musique.
Il déclare avoir son père, vieux, infirme, et sans fortune, qui a fait dans le temps des sacrifices au dessus de ses forces pour l'élever à l'état auquel il est parvenu.

Le Directoire de département de la Somme propose que lui soit accordée une pension de 600 livres.

Il s'agit de la dernière mention connue de Pierre ROUSSEL. Il ne figure pas dans les tableaux récapitulatifs des pensionnés du département de la Somme.

Mise à jour : 7 mai 2024

Sources
F-Ad27/ G 1913 ; F-Ad80/ 17 G 13 ; F-Ad80/ L 2771 ; F-An/ DXIX/090/741/01 ; F-An/ DXIX/090/741/02-04 ; F-An/ DXIX/101/598/08

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