Login
Menu et informations
ROY, Pierre, à Graçay (1751-1804)
État civil
NOM : ROY     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Complément de nom : à Graçay
Date(s) : 1751-7-11  / 1804-2-4
Notes biographiques

En 1790, le chapitre Notre-Dame de Graçay, dans le Berry, emploie deux chantres, dont Pierre ROY, clerc tonsuré.

• 12 juillet 1751, Graçay [Cher] : Pierre ROY, né de la veille, est baptisé en la paroisse Saint-Martin. La profession de son père nous est inconnue, tandis que son parrain est avocat.

• [1758-1768 environ] : Où a-t-il reçu sa formation musicale ?

• 18 octobre 1778, Graçay : Pierre ROY, "clerc tonsuré de ce diocèse", est reçu par le chapitre Notre-Dame de Graçay "à titre de chantre gagé".

• 1790, Graçay : Pierre ROY, "clerc tonsuré de ce diocèse, âgé de quarante ans", est toujours chantre gagiste ou "gagé" du chapitre Notre-Dame avec son collègue Joseph COUSIN qui, lui, est un laïc. Ses gages sont de 312 livres, ainsi réparties :

  • 1° en gages hebdomadaires de quatre livres dix sols, 234 #
  • 2° pour assistance aux fondations, 40 #
  • 3° pour le soin de la sacristie, 20 #
  • 4° en gratifications, 18 #

Plusieurs bribes de son dossier administratif laissent entendre un handicap quelconque ("ses infirmités") l'empêchant d'exercer tout autre état "que celui qu’il tenoit en notre dite église", mais il s'agit peut-être seulement de poncifs liés au registre de la requête.

• À partir du 10 décembre 1790 : Dans un premier temps, Joseph COUSIN et Pierre ROY continuent à chanter au service de la paroisse Notre-Dame, à la demande des officiers municipaux et du curé "désirant conserver en l’église de la dite paroisse, d’une manière convenable, la célébration de tout l’office paroissial".
• Fin 1791 : Un an plus tard, lorsqu'ils réclament d'être payés pour ce service, ils expliquent très clairement les différences. Leur ancien emploi  "les astreignoit au chant de l’office canonial tous les jours de l’année", alors que, depuis un an, "leur fonction s’est bornée à l’office des dimanches et fêtes" : le service est donc en apparence plus léger. Mais disent-ils, les fêtes sont nombreuses, entre "l’acquittement des quatre vœux solennels de la ville" et les fêtes civiques "établies ou à établir au désir de la constitution". Et surtout, précédemment, les deux chantres "trouvoient du secours, pour le pénible exercice du chant, dans les membres capitulants dudit chapitre". Depuis la suppression du chapitre, "ce soulagement n’est plus assuré pour eux" – ce qui suggère des paroissiens ne prenant pas part au chant.

• 1791-1792 : Pierre ROY multiplie les démarches et les demandes de gratification, sachant qu'il est trop jeune pour obtenir une pension. Il reçoit un secours de 112 livres. Son dossier est réexaminé en septembre 1792. Un certificat de service fait état de douze années de services payées 300 livres par an. Le directoire lui accorde une gratification de 450 livres, et lui verse 337 livres pour solde tout compte.

• 14 pluviôse an XII [4 février 1804], Graçay : Pierre ROY, "propriétaire", décède à l'âge de 52 ans.

Mise à jour : 5 juin 2020

Sources
F-Ad18/ 1 L 196 ; F-Ad18/ BMS Graçay, Notre-Dame ; F-Ad18/ BMS St-Phalier ; F-Ad18/ BMS en ligne ; F-Ad18/1 L 1443 ; F-Ad18/état civil en ligne

<<<< retour <<<<