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ROYER, Georges (1726-1798)
État civil
NOM : ROYER     Prénom(s) : Georges     Sexe : M
Date(s) : 1726-9-7   / 1798-8-30
Notes biographiques

En 1790, Georges ROYER détient deux tribunes d'orgues au sein de la ville de Metz. Celle de l'église collégiale Saint-Sauveur, depuis un demi-siècle, et celle qui est située dans le couvent des religieuses ursulines de la même ville, depuis plus de quarante années.

• 7 septembre 1726, Vallières-les-Metz [Moselle] : Georges ROYER, fils de Nicolas et de Jeanne Hertault vient au monde et il est baptisé le lendemain. Son parrain est un laboureur.

• [1740], Metz : D'après sa supplique de 1791 et le certificat des chanoines de juillet 1791, il est l'organiste de la collégiale Saint-Sauveur depuis cinquante années. Il aurait commencé par conséquent à toucher l'orgue à l'âge de 14 ans mais on ignore qui l'a formé. Le chanoine Lesprand mentionne une délibération non datée qui indique que ROYER aurait été reçu à la collégiale le 18 août 1758....

• [1752-1753], Metz : Il est reçu organiste de l'église des ursulines comme l'indique le certificat signé par ces dernières en 1791 et qui indique 38 ans d'ancienneté.

• 8 juillet 1755, Metz : Organiste, âgé de 29 ans, il épouse paroisse Sainte-Ségolène Claudine Grateloup, âgée de 20 ans, fille d'un revendeur en présence de Dominique Royer, maître menuisier, son frère et de Louis Potau, son beau-frère, maître potier de terre.

• 1756-1772, Metz : Sept de leurs enfants sont baptisés, tous paroisse Sainte-Ségolène, sauf Louis paroisse Sainte-Croix. Il s'agit de François (30 avril 1756), Anne (16 août 1761), Louis (28 août 1763), Marie (20 août 1765), Marguerite (1er octobre 1767), Georges (22 avril 1770), Élisabeth (12 juillet 1772). Une seule fois, en 1767, la tribune où officie ROYER est précisée, celle de la collégiale Saint-Sauveur. On ne relève aucun musicien parmi les parrains des enfants.

1790, Metz : Georges ROYER est toujours en fonctions comme organiste à la collégiale Saint-Sauveur et chez les dames ursulines de la ville. Ses gages annuels s'élèvent à 156 livres comme le révèle une délibération du département de 1792. Il recevait des religieuses 60 livres, " sans les petits extraordinaires qui survenoint pendant l'année" et la même sommes des chanoines, plus un revenu en nature de 6 quartes de blé méteil estimé à 36 livres.

• Début juillet 1791, Metz : Il adresse une demande de pension au district dans laquelle il se plaint de ne pas avoir été conservé dans l'une des nouvelles paroisses de la ville. "Le suppliant s'étoit présenté au concours des organiste tenu en presence des Messieurs de la municipalité de St arnould ou le supliant vit avec peine que la faveur l'a remporté sur l'âge et le service, a eu le malheur de se voir déchu de sa place sans espérance d'en avoir une nouvelle". Il demande "de lui faire jouir d'une petite pension telle qu'il vous plaira lui designer".
 
• 7 juillet 1791, Metz : Le directoire du district propose de lui accorder un traitement de 300 livres "lequel sera réduit de moitié en cas de remplacement". Le 29 juillet, le directoire du département demande un complément d'information au chapitre Saint-Sauveur avant de lui accorder le 4 août une pension de 96 livres.

• 22 octobre 1791, Metz : Le directoire du district décide que "l'exposant ayant servi en qualité d'organiste à la cidevant collégiale de st sauveur pendt 50 ans, quoique n'ayant pas été reçu à vie, il se trouve dans le cas prévu par l'art.2 de la loi du 26 août dernier et que cette loi n'accordant rien pour services des maisons religieuses, il ne peut rien réclamer relativement aux Ursulines, en consequence est d'avis qu'il sera lieu d'accorder à l'exposant une pension de la somme de 54#, faisant la 1/2 de ses gages qu'il recevait du chapitre de st-Sauveur". Le montant annuel ne correspond pas à celui des revenus estimés à Saint-Sauveur (96 livres).

• 15 novembre 1792 : ROYER ayant déposé une nouvelle pétition demandant à percevoir le "traitement accordé par la loi du 1er juillet dernier aux employés ecclésiastiques et laïcs des chapitres supprimés", le conseil du département "considérant qu'au 1er janv. 91, l'exposant avait atteint sa 64e année et qu'il y réunissait 37 années complètes de services en l'église des cid. Ursulines et 32 années dans celle de la cidev. collégiale st-Sauveur, [passage sur les appointements], que ces 2 traitements réunis n'atteignent pas le maximum de la pension fixée par l'art.3 de la loi du 1er juillet dr, il échet suivant l'arrêté dud. départ. du 26 oct. dr de les annuler puisque l'exposant ayant touché son traitement de la 1e de ces places jusqu'au 15 janv. 91 et celui de la seconde jusqu'au 24 juin de la même année, la 1ere année de sa pension est susceptible d'un décompte particulier [...], le conseil est d'avis qu'il y a lieu de fixer à 156# de pension de l'exposant, d'ordonner qu'il en jouira aux termes de la loi du 1er juillet dernier à compter du 1er janv. 91 à charge par lui de faire état sur cette pension des 15 1ers jours de l'année 91 des appointements qu'il (illisible) à st-Sauveur et de 6 mois moins 6 jours echus à la st J.Bte suivante de ceux qu'il touchait aux Ursulines".

• 27 décembre 1792, Metz : Le directoire du département confirme la pension annuelle de 156 livres.

• 30 août 1798, Metz : Devenu veuf mais toujours organiste, il s'éteint à six heures du soir à son domicile de la rue de la Raison.

Mise à jour : 22 janvier 2021

Sources
F-Ad57/ 18J 43 ; F-Ad57/ 18J 50  ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E313/ 4 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E324/ 4 ; F-Ad57/ 9NUM/ 5E324/ 5 ; F-AmMetz/ 1E/ a 40 ; F-An/ DXIX/01 ; F-An/ DXIX/091/774/04-06 ; Orgues de Lorraine, [...], tome 4, 1999

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