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Pour citer Muséfrem
ROZAVEN, ?, Demoiselle, organiste de la Maison de Kerlot à Quimper (1785 av.-1801?)
Complément de nom : Demoiselle, organiste de la Maison de Kerlot à Quimper
Autre(s) forme(s) du nom : ROSAVEN
Date(s) : 1785 av. / 1801 ?
A la veille de la Révolution, l'orgue de la Maison de Kerlot - abbaye cistercienne de femmes située à Quimper - est tenu par une Demoiselle ROZAVEN qui nous est uniquement connue par une mention dans "l'Etat des traitements et des pensions fixes et variables du culte, arrêtés par le département à compter du 1er novembre 1791 jusqu’au [1er novembre] 1792." et au travers de quelques lettres que Mme Audouyn de Pompéry adressent à son cousin de Kergus.
• 5 janvier 1785, Quimper [Finistère] : La future Mme Audouyn de Pompéry demande, à l'instigation de son père, une copie à son cousin de Kergus du "mineur du menuet de Fischer que nous avons ici de Mlle ROSAVEN". Ce dernier le lui avait copié "dans le temps" pour qu'elle l'apprenne.
• 11 février 1792, Quimper : Le directoire du département accorde à la Demoiselle ROZAVEN, organiste de la Maison de Kerlot - abbaye cistercienne de femmes située à Quimper -, une gratification de 200 livres.
• 10 février 1796, Pont-l'Abbé [Finistère] : Dans sa correspondance à son cousin de Kergus, Anne Marie Audouyn de Pompéry écrit qu'à l'occasion du mardi-gras, Mlle ROSAVEN est accueillie quelques jours au Séquer, hameau où réside la famille de l'épistolière. Dans la lettre suivante, Mme Audouyn de Pompéry indique que Mlle ROSAVEN, sa cousine, est restée pour le carême auprès d'elle.
• 16 octobre 1796, Pont-l'Abbé : A l'occasion du pardon de la Tréminou - une chapelle située en la paroisse de Plomeur et proche du hameau du Séquer - et des festivités qui en découle, Mme Audouyn de Pompéry rassemble en sa demeure située au hameau du Séquer, "six personnes jouant du forte-piano" dont Jean Augustin Marie BLANCHARD qu'elle décrit comme "ancien organiste, quoiqu’il n’ait que vingt ans" et Mlle Rosaven, ex-organiste de l'abbaye de Kerlot à Quimper qui réside "depuis un mois à Trébéhoret (maison de campagne des Livec, voisine du séquer)". Le soir même, les musiciens et la famille Audouyn de Pompéry se rendent à "l'orgue des carmes, où le fils [d'Anne Marie Audouyn de Pompéry] eut la hardiesse de toucher sur les deux claviers réunis".
• 15 juin 1801, Pont-l'Abbé : Mme Audouyn de Pompéry, dans une lettre à son cousin Audouyn de Kergus, annonce le décès de Mme Rosaven sans préciser la date, ni le lieu. Peut-être s'agit-il de la même personne que Mlle ROSAVEN ?
Mise à jour : 14 août 2019