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SCHUTZMANN, Charles Philippe (ca 1730-1785 ap.)

SCHUTZMANN, Charles Philippe (ca 1730-1785 ap.)

État civil
NOM : SCHUTZMANN     Prénom(s) : Charles Philippe     Sexe : M
Date(s) : 1730 ca  / 1785 ap.
Notes biographiques

Après avoir travaillé comme contrebasse à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] de 1758 à 1777, le symphoniste suisse Charles Philippe SCHUTZMANN s'installe à Paris, où son talent pour la contrebasse suscite l'intérêt des meilleurs orchestres. Il exerce son art à la fois à l'Opéra et au Concert spirituel jusqu'au milieu des années quatre-vingts. 

• [début des années 1730 ?] : Charles Philippe SCHUTZMANN naît à Fritzlar [Hesse, Allemagne] du mariage de Charles Philippe Schutzmann et de Carole Kratzman (déclarés décédés lors de son mariage).

• 1758, Strasbourg [Bas-Rhin] : Charles Philippe SCHUTZMANN est engagé comme symphoniste, plus précisément contrebasse, à la cathédrale Notre-Dame.
• 27 novembre 1758, Strasbourg : Charles Philippe SCHUTZMANN, musicien de l'église cathédrale, épouse Catherine Salomé Schwanfelder, nouvelle convertie, fille des défunts Jean Léonard Schwanfelder, orfèvre, et Anne Élisabeth Schmitt, l'un et l'autre de la paroisse Saint-Laurent, où se déroule la cérémonie. L'un des témoins est Louis Chantoiseau, bourgeois et brodeur de la cathédrale.

• 26 septembre 1761, Strasbourg : Le salaire de Charles Philippe SCHUTZMANN, symphoniste, passe à 70 florins à partir du prochain quartier. 

• 2 octobre 1766, Strasbourg : Le sieur SCHUTZMANN, symphoniste de la cathédrale, obtient 40 livres de gratification à titre exceptionnel. 

• 8 novembre 1767, Strasbourg : Charles SCHUTZMANN, symphoniste de la cathédrale, qui a acheté pour l'usage de l'église "un instrument appelé contrebasse", reçoit 180 livres pour le prix de celui-ci.

• 20 novembre 1769-30 septembre 1776, Strasbourg : SCHUTZMANN apparaît sur plusieurs listes de musiciens pensionnés par le corps municipal (faveur réservée aux plus talentueux). Sa pension s'élève en 1769 à 50 livres, plus 4 sacs de grains, 12 mesures de vin, 4 cordes de bois et 400 fagots de bois. La somme qu'il touche en espèces passe à 100 livres en 1771 puis 130 livres en 1772 (il est alors qualifié de contrebasse).

• 1769-1777, Strasbourg : Le chapitre verse à SCHUTZMANN 80 florins (160 livres) de gages par an. Chaque année, il touche en outre 7 florins 5 schillings pour l'entretien de la contrebasse (sauf en 1777, année de son départ). En 1771, il reçoit une gratification de 25 florins.
• 1772, Strasbourg : Le sieur SCHUTZMANN, symphoniste, se fait remettre 55 florins (110 livres) pour l'excédent du prix d'une contrebasse garnie de ressorts de cuivre jaune qu'il a échangée contre celle qu'il avait précédemment vendue au Grand Chapitre.
• 1773, Strasbourg : Il reçoit 6 florins 8 schillings pour avoir loué et fait transporter un clavecin dans la cathédrale. De 1774 à 1776, il touche 6 florins pour cette mission.

• 16 novembre 1773, Strasbourg : Jacques François Boyard, de Versailles, fils de feu François Boyard, procureur du roi de Pologne et duc de Lorraine à Lunéville, et de Françoise Charles, épouse Anne Catherine Marguerite Bartisch, fille légitime et mineure de Jean-Baptiste BARTISCH, musicien pensionné de la ville et de la cathédrale, et d'Anne Catherine Higler, en présence de Charles Philippe SCHUTZMANN, musicien pensionné de la même église.

• 19 décembre 1776, Strasbourg : Anne Marie, née le 18, fille illégitime de Susanne Murrer, luthérienne strasbourgeoise, et du sieur SCHUTZMANN, musicien de la cathédrale, est baptisée.

• 1777, vers le mois de juin, Strasbourg : SCHUTZMANN démissionne de son poste de symphoniste à la cathédrale.

• 1780-1784, Paris : Un SCHUTZMANN, probablement Charles Philippe, est contrebasse à l'Opéra et au Concert spirituel. Il a pour collègue le sieur DESSÉ.

• 20 décembre 1783, Paris : Le sieur SCHUTZMANN, attaché à l'Opéra et au Concert spirituel, donne dans les salles du Musée, rue Dauphine, un grand concert à son bénéfice, exécuté par l'orchestre de l'Opéra. "Mlle Buret, l'aînée, Mrs Laïs, Rousseau & Chéron y chanteront, & Mrs Michel, Capron & Préval, joueront des Solo", indique le Journal de Paris du 17 décembre.

• 1785, Paris : Ce même SCHUTZMANN est qualifié de "pensionné de l'Opéra" dans les Tablettes de renommée des musiciens. Il réside au n° 28, rue de Viarmes.

• 1787, Paris : Son nom n'apparaît plus dans Les Spectacles de Paris, qui donne la composition des orchestres du Concert spirituel et de l'Opéra.

Mise à jour : 4 décembre 2020

Sources
A. Cl. Pfeiffer, La vie musicale dans les lieux de culte à Strasbourg..., 2014 ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Pierre-le-Vieux ; F-Ad67/ B Strasbourg / St-Étienne ; F-Ad67/ BMS Strasbourg ; F-Ad67/ BMS Strasbourg / St-Laurent ; F-Ad67/ BMS Strasbourg St-Laurent ; F-Ad67/ G 3192 ; F-Ad67/ G 3193 ; F-Ad67/ G 3194 ; F-Ad67/ G 3195 ; F-Ad67/ G 3196 ; F-Ad67/ G 3197 ; F-Ad67/ G 3198 ; F-Ad67/ G 3199 ; F-Ad67/ G 3448  ; F-Ad67/ G 3454 ; F-Ad67/ G 3455 ; F-AmStrasbourg/ AA 2445 ; Journal de Paris, déc. 1783 ; Les Spectacles de Paris... pour l’année 1780 ; Les Spectacles de Paris..., 1784 ; Tablettes de renommée des musiciens..., 1785

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