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Pour citer Muséfrem
SICOT, à Mortagne (1790- fl.)
Complément de nom : à Mortagne
Autre(s) forme(s) du nom : CICOT
Date(s) : 1790 /
Lorsque la Révolution commence, le jeune SICOT (dont le prénom reste à découvrir) est l'un des trois enfants de chœur de la collégiale Toussaint de Mortagne [aujourd'hui Mortagne-au-Perche, dans l'Orne].
Cette modeste collégiale, au chapitre composé de 11 chanoines, entretenait un petit corps de musique qui reste encore mal connu. Trois enfants de chœur y sont attestés en 1790 : PARIS qui est très probablement l'aîné, SICOT et CHAILLOU, qui reçoivent chacun 15 livres par quartier, soit 60 livres / an.
Chaque trimestre, d'une écriture aisée et rapide, le père de SICOT rédige et signe le reçu attestant du versement de la somme par le chapitre. Le dernier reçu retrouvé date du 1er octobre 1790. Le père signe "Cicot". Les premiers reçus de l'année utilisent la formulation "mon fils qui est enfant de cœur" [sic]. Le dernier remplace enfant de chœur par "clair" [pour clerc] : changement de statut du garçon, ou synonymie aux yeux du père ? Pourtant, le fils SICOT n'est pas l'aîné des enfants : c'est manifestement le fils PARIS (qui touche des gages légèrement supérieurs, 18 livres par quartier, soit 72 livres / an), donc si un des enfants avait dû être élevé à un statut supérieur, ça aurait dû être Paris. Peut-être le père Sicot a-t-il seulement voulu exprimer le fait qu'entre temps son fils avait été tonsuré ??
On ne sait pas (encore) qui était le maître de musique de ces trois garçons : était-ce Jean Nicolas ANGOT, fils d’un maître de musique et lui-même organiste ? Le seul musicien fermement attesté à la collégiale Toussaint est le joueur de serpent Martial BAROTTE, dit JOINVILLE.
Mise à jour : 22 juillet 2016