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SIROT, Jacques (1747-1807)
État civil
NOM : SIROT     Prénom(s) : Jacques     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : SYROT
CIROT
Jacques Zacharie
Hyacinthe
Date(s) : 1747-8-28   / 1807-12-18 
Notes biographiques

Jacques SIROT a vécu toute sa vie dans un faubourg de Beaune. Fils, filleul, gendre de vignerons… il est lui aussi vigneron dans sa jeunesse, et sans doute – au moins à temps partiel – durant toute sa vie. Toutefois, à l'âge de 25 ans, il devient maître d'école – et chantre – dans sa paroisse natale et le reste jusqu'à la Révolution. Durant celle-ci, il assume les fonctions d'officier municipal, chargé de la tenue de l'état civil de l'un des quartiers de Beaune, la section de l'Égalité.

• 28 août 1747, Beaune [Côte-d'Or] : Dans le faubourg de La Madeleine naît Jacques SIROT, fils de Vivant Sirot, vigneron, et de Pierrette Podechard. Il est baptisé le même jour : son parrain est lui aussi vigneron (et ne sait pas signer), sa marraine, femme d'un maitre maréchal de ce faubourg, sait en revanche signer son nom. Le père signe également l'acte de baptême.

• 8 janvier 1771, Beaune : En l'église paroissiale Saint-Martin est célébré le mariage de Jacques SIROT, vigneron à Beaune, et de Claudine Michelot, fille d'un "vigneron au faubourg St-Martin de cette ville" décédé. Tous les présents sont vignerons, sauf un qui est laboureur. Le jeune marié est toujours domicilié dans sa paroisse de naissance, La Madeleine. Il y restera toute sa vie.

• 1er juin 1772, Beaune : Dans le registre paroissial de La Madeleine figure pour la première fois la signature de Jacques SIROT. Il remplace le recteur d'école - chantre, Étienne CARRÉ, dont la dernière signature figure au 3 mars 1772.

• 29 septembre 1778, Beaune : La mort subite de Blaise DAVID, chantre de l'église Saint-Martin, "surpris par la mort" la veille, réunit autour de son cercueil plusieurs recteurs d’école et un maître écrivain. Parmi eux : Jacques SIROT "recteur d’école à la Madelaine", qui signe "Syrot".

• 7 septembre 1782, Beaune : Jacques SIROT, "chantre de la paroisse de la Madeleine", assiste à la sépulture du petit Philibert, âgé de six semaines, fils de François LABOUREAU, son homologue chantre de la paroisse Saint-Martin. Il signe "Sirot" avec une esquisse de ruche. Malgré la variabilité de la signature, il s'agit du même homme, et les deux titres qui lui sont successivement donnés à quatre ans d'intervalle confirment bien l'équivalence des deux fonctions de chantre et de recteur d'école.

• Durant les années suivantes, et jusqu'à la fin de l'année 1790 Jacques SIROT, recteur d'école, est régulièrement présent et signataire aux sépultures qui ont lieu paroisse de La Madeleine, à Beaune.

• Début 1791, Beaune : Jacques SIROT est évincé du poste de recteur d'école de la paroisse de La Madeleine par Jean-Baptiste FOURCHOTTE qui, précédemment, chantait à la collégiale Notre-Dame. Celui-ci s'impose durant le premier trimestre de l'année 1791 et assiste très régulièrement aux sépultures. À noter : le 23 juin 1791, si le curé le qualifie de "recteur d’école" dans l'acte, il signe "fourchotte chantre" ce qui, une fois de plus, manifeste la co-existence des deux fonctions.
Dès le mois de  juillet 1791, FOURCHOTTE quitte l'école de La Madeleine où il est remplacé par Pierre GRIVOT. Jacques SIROT signe deux fois seulement dans le registre des sépultures de La Madeleine durant l'année 1791, sans qu'aucune précision ne soit donnée sur son statut.

• 19 octobre 1792 : Son père, "citoyen cultivateur au faubourg St-Jean", mort la veille, est inhumé au cimetière commun. Jacques SIROT est présent et signe. Mais l'acte n'apporte aucune information supplémentaire sur sa reconversion : il est dit "citoyen faubourg Madeleine". On peut faire l'hypothèse qu'il s'est replié sur les arpents de vigne familiaux.

• 1793-1794, Beaune : Devenu officier public de la section de l'Égalité, Jacques SIROT à ce titre établit tous les actes de naissances, mariages et décès. Il a ajouté à son prénom Jacques celui de Zacharie. Du  28 ventôse au 1er fructidor an II (mars à août 1794), c'est-à-dire au plus fort de la Terreur, il se fait appeler Hyacinthe. À partir du 10 fructidor an II (27 août 1794) il revient à Jacques Zacharie.

• 18 décembre 1807, Beaune : À sept heures du matin, Jacques SIROT meurt faubourg de l'Égalité. Deux neveux effectuent les démarches de déclaration de décès. Le vocabulaire du temps nivèle les états et les conditions : le défunt est dit "propriétaire", ses neveux tous deux "cultivateurs". Il est assez probable que l'un et les autres aient été en réalité vignerons...

• 12  août 1817 : Lorsque dix ans après lui, sa veuve, Claudine Michelot, s'éteint à son tour, elle est dite "veuve de Jacques SIROT, instituteur au dit Beaune".

Mise à jour : 20 février 2018

Sources
F-Ad21/ BMS La Madeleine de Beaune en ligne ; F-Ad21/ BMS St-Martin de Beaune en ligne ; F-Ad21/ NMD Beaune en ligne

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