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SOURIMANT, Jean François (1737-1804)
Autre(s) forme(s) du nom : SOURIMAN
SOULIMANT
SOLIMANT
SOLIMAN
Date(s) : 1737-10-17 / 1804-6-8
Chantre de la collégiale Notre-Dame-du-Mur à Morlaix de 1779 à 1791, Jean François SOURIMANT apparait dans les comptes de la cette même collégiale dès 1763 pour avoir joué du violon lors de la procession de la Fête-Dieu. Après 1790, lui et son confrère Gilles HAMON poursuivent une activité cantorale au sein de la nouvelle paroisse Notre-Dame qui regroupent toutes les paroisses d'Ancien Régime de la ville de Morlaix. Nous ignorons encore où il a été formé et ce qu'il devient après 1793. A sa mort, il est encore qualifié de musicien.
• 17 octobre 1737, Plourin-Lès-Morlaix [Finistère] : D'après son acte de décès, Jean François SOURIMANT ou SOLIMANT voit le jour au lieu-dit Kerstang du mariage d'entre Guillaume Sourimant et Marie Coléo.
• 6 juin 1763, Morlaix [Finistère] : Jean François SOLIMAN perçoit 18 livres pour avoir joué du violon à la procession du Saint-Sacrement de la collégiale Notre-Dame-du-Mur.
• 19 juin 1762, Morlaix [Finistère] : En l'église Saint-Mathieu, Jean François SOURIMANT épouse Marie Yvonne Pledran. Le marié signe encore SOLIMANT.
• 10 avril 1769, Morlaix : En l'église Saint-Mathieu, Jean François SOURIMANT épouse en secondes noces Marguerite Granger. Jean François SOURIMANT demeure à Lanmeur (enclave de l'évêché de Dol, paroisse distante d'environ 13 km de Morlaix) où il exerce, d'après l'un des bans du mariage, comme employer dans les fermes du Roi. Quant à Marguerite Granger, elle est originaire de la paroisse Saint Joseph en Accadie et domiciliée à Morlaix.
• juin 1772, Morlaix : Les comptes de la collégiale Notre-Dame-du-Mur mentionnent le versement à Jean François SOURIMANT "et consorts violonaires" de 24 livres pour avoir joué à la procession de la Fête-Dieu.
• 2 juillet 1772, Rostrenen [Côtes-d'Armor] :Jean François SOURIMANT signe parmi les témoins lors du mariage d'entre François LAPORTE - organiste à Rostrenen, fils de Mathieu LAPORTE organiste de Saint-Melaine de Morlaix - et Louise Charbonnier.
• 1776, 1783 et 1784, Morlaix : Jean François SOURIMANT participe comme violon à la procession de la Fête-Dieu en la paroisse Saint-Martin. Il est accompagné d'autres musiciens qui ne sont pas nommées.
• vers avril 1779, Morlaix [Finistère] : Jean François SOURIMANT est reçu chantre en la collégiale Notre-Dame-du-Mur. D'après la délibération du Conseil général du Finistère prise le 11 juin 1794 fixant sa pension, Jean François SOURIMANT a occupé cette fonction en ce lieu durant "12 années et 3 mois".
• 21 juin 1789 et 13 juin 1790, Morlaix : Jean François SOURIMANT et "ses confrères" perçoivent 24 livres (pour les 2 années) pour avoir joué du violon à la procession de la Fête-Dieu de la paroisse Saint-Melaine.
• 4 juin 1790, Morlaix : Jean François SOURIMANT signe pour lui et ses confrères, une quittance de 24 livres au procureur noble de la collégiale Notre-Dame-du-Mur pour avoir joué du violon lors de la procession de la Fête-Dieu.
• jusqu'en 1791, Morlaix : Jean François SOURIMANT est toujours chantre à la collégiale Notre-Dame-du-Mur.
• De janvier 1790 à avril 1792, Morlaix : Jean François SOURIMANT est chantre en l'église Saint-Mathieu. Il occupe cette fonction au côté de son ex-confrère de la collégiale Notre-Dame-du-Mur, Gilles HAMON.
• 27 septembre 1792, Morlaix : Lors des obsèques de Jean Joseph BLANCHARD organiste de l'église Saint-Mathieu, Jean François SOURIMANT signe l'acte avec différents autres musiciens de la ville de Morlaix : Nicolas LE GUERNIGOU chantre de l'église Saint-Martin, Joseph GARDET organiste, Jean Marie LE RIDELLER organiste ainsi que J.M. Le Vey ancien sacristain de la collégiale Notre-Dame-du-Mur et peut-être Maurice LARHER, ancien chantre de l'église Saint-Martin.
• 15 septembre 1793, Morlaix : Gilles HAMON, ex-chantre de la collégiale Notre-Dame-du-Mur, et Jean François SOURIMANT adressent une pétition au directoire du District de Morlaix pour savoir où en est leur demande de secours.
• 11 juin 1794, Landerneau [Finistère] : Le conseil Général du Finistère accorde une pension à Jean François SOURIMANT de 66 livres 73 sols et 4 deniers "faisant le tiers de celle de 200 livres de gages et émoluments ordinaires dont il jouissoit en sa qualité de chantre à St Martin dudit Morlaix".
• 29 août 1794, Morlaix : Le district de Morlaix verse à Jean François SOURIMANT une pension de 66 livres 73 sols et 4 deniers. Le tableau récapitulatif des pensions versées par le district précise qu'il est "mari et bon patriote"
• 8 juin 1804, Morlaix : Jean François SOURIMANT, musicien, décède. La déclaration est faite le lendemain par Maurice Jezequel, juge de paix de l'arrondissement de Morlaix, et Maurice Larcher, cordonnier. Ce dernier témoin pourrait être le même MAurice LARHER qui fut chantre vers 1783 à Morlaix en l'église Saint-Martin. L'adresse du domicile du défunt n'est pas mentionnée dans l'acte.
Dernière mise à jour : 10 août 2019