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SOYER, Louis Nicolas (1734-1789)
État civil
NOM : SOYER     Prénom(s) : Louis Nicolas     Sexe : M
Date(s) : 1734-8-25   / 1789-6-13 
Notes biographiques

Louis Nicolas SOYER, originaire de Picardie à l'instar de beaucoup de ses collègues, chantait la basse à la cathédrale Notre-Dame. Il avait entamé un cursus d'ascension interne classique lorsque la mort vint le faucher à un mois de la prise de la Bastille.

• 25 août 1734, Saint-Quentin : Louis Nicolas SOYER est baptisé paroisse Saint-Martin. Il est le fils de Claude Soyer, maître plâtrier, et de Jeanne Martin, sa seconde femme.

• 27 juin 1740, Saint-Quentin : Mariage de sa demi-sœur Marie Thérèse Soyer avec Quentin Lombard, clerc séculier et chantre de la paroisse Saint-Martin.

• 14 février 1744, Saint-Quentin : Mort de son père, ouvrier en plâtre et ancien marguillier de la paroisse Saint-Martin.Ce dernier était âgé d'environ 60 ans.

• 19 février 1754, Saint-Quentin : Mariage de sa sœur Jeanne avec Jean Lorrain paroisse Saint-Martin d'où sont originaires les deux époux.

• 9 avril 1756, Beauvais : Le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre accorde 6 livres pour "passade" au nommé SOYER, musicien, qui est probablement Louis Nicolas.

• 2 décembre 1758, Saint-Quentin : Il signe comme parrain de son neveu Louis-Joseph Lorrain.Il est seulement mentionné comme fils mineur de Claude Soyer. Il est vraisemblable qu"il occupe déjà un poste de musicien dans une des églises de la ville où il a d'ailleurs été sans doute formé.

• 25 novembre 1771, Paris : Louis Nicolas SOYER, encore laïc, est reçu clerc de matines [musicien] de la cathédrale Notre-Dame.

• 1774, Paris : L'Almanach musical de 1775 le répertorie parmi les basses de la cathédrale, celui de 1779 également.

• 13 décembre 1775, Paris : En raison de problèmes de voix ("penuriam vocis"), il démissionne de la communauté des chantres dans laquelle il était entré comme clerc de matines. Le chapitre lui accorde de rester jusqu'à la prochaine fête de saint Jean-Baptiste (délai de six mois).

• 3 avril 1776, Paris : Le chapitre prend acte de la lettre de ce clerc de matines qui, en vertu de la conclusion capitulaire du 13 décembre 1775, avait présenté sa démission de la "schola cantorum" de cette église et qui demandait sa réintégration parmi les clercs de matines de la cathédrale Notre-Dame. La compagnie accède par "miséricorde" à ce vœu.

• 16 septembre 1776, Paris : Le chapitre décide que Louis Nicolas SOYER sera examiné par le chanoine Lucas pour savoir s'il est apte à être présenté à la prochaine ordination en vue de recevoir la tonsure cléricale.

• 10 décembre 1781, Paris : Louis Nicolas SOYER, clerc de matines, succède à HARDOUIN, qui vient de mourir, comme chanoine sous-diacre de Saint-Jean-le-Rond. Il est installé par le chantre en dignité pendant complies dans le chœur, à droite.
• 9 janvier 1782, Paris : Louis Nicolas SOYER, clerc du diocèse de Noyon, chanoine de Saint-Jean-le-Rond, est autorisé à entrer au séminaire de Saint-Nicolas-du-Chardonnet pour y suivre les exercices spirituels préparatifs à la réception du sous-diaconat. Il obtient aussi la permission de recevoir les ordres mineurs après examen par le chanoine Brémond. 
• 16 mars 1782, Paris : Le chapitre indique qu'il sera promu par Mgr de Chilleau, évêque de Chalon

• 4 septembre 1782, Paris : On lui permet de recevoir le sous-diaconat. 
• 20 septembre 1782, Paris : Il est reçu au sous-diaconat.
• 23 octobre 1782, Paris : Il lui est accordé une somme de 100 livres par grâce spéciale.

• 23 février 1788, Paris : Louis Nicolas SOYER est mentionné pour une ultime fois dans le registre capitulaire de Saint-Jean-le-Rond.

• 13 juin 1789, Paris : Louis Nicolas SOYER, âgé de 55 ans environ, qui "était malade depuis six a sept jours", est conduit à l’Hôtel-Dieu, où il décède. Il est inhumé avant le 16 dans la "cave des chanoines de Saint jean le Rond".
• 14 juin 1789, Paris : On annonce son décès et la vacance de son canonicat sous-diaconal de Saint-Jean-le-Rond.
• 29 juillet 1789, Paris : Un inventaire de ses effets mobiliers est dressé. Il résidait dans un appartement au troisième étage de l'immeuble de la communauté des chantres, paroisse Saint-Jean-Saint-Denis, avec vue sur la Seine. Son intérieur était modeste. Il possédait un insolite tableau de tapisserie représentant une tête de mort, un Bréviaire de Paris, un Diurnal, quelques bijoux mais rien de grande valeur. Une somme de 146 livres a été dépensée pour ses frais funéraires.

Dernière mise à jour : 8 août 2016

Sources
Almanach musical de 1775 ; Almanach musical de 1779 ; An/ LL 232/33/1  ; An/ LL 232/34/2 ; F-Ad02/ 2MI 0 643 ; F-Ad02/ 2MI 0 644 ; F-Ad02/ 5MI 1236 ; F-Ad60/ G 2763 ; F-An/ LL 232/35/1 ; F-An/ LL 232/41/2 ; F-An/ LL 446 ; F-An/ LL232/37/2 ; F-An/ LL232/38/1 ; F-An/ Z/2/3133

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