Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
TOURETTE, Jean (1744-1803)
Autre(s) forme(s) du nom : TOURRETTE
TOURRET
Date(s) : 1744-7-13 / 1803-10-8
Haute-contre de la Musique du roi en 1790, Jean TOURETTE a précédemment servi à la collégiale Saint-Martin de Tours, où il a su se faire désirer et où son comportement n'a pas toujours été irréprochable. Natif d'Agen, où il a pu être formé à la collégiale Saint-Caprais, lieu de son baptême, Jean TOURETTE a chanté à Saint-Seurin de Bordeaux durant trois ans, avant d'arriver à Tours. Dès 1789, il quitte Versailles pour Paris et se trouve en bonne position pour obtenir une classe au Conservatoire dès 1797, y restant jusqu'à son décès cinq ans plus tard.
• 13 juillet 1744, Agen [Lot-et-Garonne] : Jean TOURETTE, fils de Jean, maître cordonnier, et de Toinette Gaubil, voit le jour ; il est baptisé le lendemain en l'église paroissiale Saint-Caprais. Il a probablement reçu sa première formation à la maîtrise de cette église, également collégiale.
• 1766-1769, Bordeaux : Une haute-contre nommée TOURRET est en service à la collégiale Saint-Seurin, avec 288 livres de gages. Il s'agit vraisemblablement du premier poste de Jean TOURETTE, dont la présence à Bordeaux est attestée par ses fiançailles.
• 19 juillet 1767, Bordeaux : Jean TOURETTE "musicien natif de la ville d'Agen habitant de St Seurin fils legitime de Jean Tourette et de Thoinette Gobit" se fiance avec Andrine Servat. Ces fiançailles semblent toutefois rapidement rompues, sans doute parce que Jean TOURETTE gagne la capitale. Ses premiers contacts avec Tours, en avril 1769, indiquent en effet qu'il réside alors à Paris.
• 16 avril 1769, Tours : Le chapitre de la collégiale Saint-Martin engage cette haute-contre qui offre ses services aux gages annuels de 800 livres dont 600 livres en titre et 200 "ad nutum nostrum revocabilem".
• 18 avril 1769, Tours : On lui verse 96 livres pour ses frais de voyage depuis Paris et on lui donne un délai pour venir jusqu'à la Saint-Martin d'été.
• 27 juillet 1769, Tours : On lui verse 100 livres pour ses frais de voyage.
• 1er août 1769, Tours: On lui permet de rester encore un peu à Paris.
• 4 octobre 1769, Tours : On lui écrit, alors qu'il se trouve toujours à Paris, avec l'autorisation du chapitre pour lui annoncer que ses gages passent à 900 livres dont 600 livres en titre.
• 4 novembre 1769, Tours : un musicien haute-contre [nom en blanc] est retenu au service de la collégiale aux gages de 750 livres par an. Il s'agit très vraisemblablement de Jean TOURETTE.
• 12 novembre 1769, Tours : Les chanoines renvoient à un prochain chapitre la délibération à prendre au sujet de TOURETTE qui s'est présenté dans le chœur en habit laïc. Le même jour, Jean TOURETTE est reçu aux conditions énoncées dans la délibération du 4 octobre précédent. On lui accorde la somme de 20 livres pour qu'il récupère ses effets venant de Paris et qu'il paraisse en habit de clerc.
• 17 novembre 1769, Tours : On avance 100 livres à Jean TOURETTE sous la garantie ["sponsione"] de THUILLIER, chanoine semi-prébendé.
• 11 janvier 1770, Tours : On lui verse 8 livres 12 deniers afin de lui permettre de récupérer ses effets laissés au service de la Messagerie de cette ville.
• 17 mai 1770, Tours : Il est mulcté (mis à l'amende) de 6 livres 5 sols pour absences au chœur.
• 23 juin 1770, Tours : Il est mulcté (mis à l'amende) de 3 livres 10 sols pour absences au chœur.
• 5 janvier 1771, Tours : Il est mulcté (mis à l'amende) de 2 livres 18 sols pour absences au chœur du 25 novembre au 24 décembre par le poncteur de la collégiale saint-Martin.
• 8 avril 1771, Tours : La compagnie accepte la demande de Jean TOURETTE, musicien gagiste, de se marier tout en restant au service de la collégiale.
• 19 août 1771, Saint-Cyr-sur-Loire [Indre-et-Loire] : Jean TOURETTE, "musicien dans la noble et insigne Eglise de st Martin", de la paroisse Saint-Venant de Tours, fils majeur de Jean Tourette, maître cordonnier et d’Antoinette Gaubil, épouse Anne Hennion, fille d’Alexandre, maître perruquier à Tours, et de Marie Hovio.
• 11 septembre 1772, Tours : Leur fils Alexandre Augustin naît et est baptisé paroisse Saint-Venant.
• 4 mars 1773, Tours : Après avoir pris connaissance de la supplique du chanoine semi-prébendé DESMARES son confrère THUILLIER et le musicien TOURETTE au sujet de certains actes nuisibles, pernicieux ["damnosis actis"], un chanoine est désigné pour écouter les parties et terminer le différend qui s'est élevé.
• 18 décembre 1773, Tours : Anne Cécile, fille de Jean TOURETTE, voit le jour. Elle est baptisée le 19, toujours à Saint-Venant. Le père est dit musicien haute-contre à Saint-Martin. Le parrain de l'enfant est le brasseur Joachim Augustin Pillerault, propriétaire de la salle de spectacles de Tours. Elle épousera en 1794 Luigi CHERUBINI.
• 26 février 1774, Tours : Jean TOURETTE est mulcté de 16 sols par le poncteur des chanoines semi-prébendés et des musiciens pour absences depuis le 25 janvier. Cette absence cacherait-elle des tentatives pour être reçu à la Musique du roi ?
• 9 novembre 1774, Tours : Toujours en poste comme musicien à Saint-Martin, il signe, en compagnie de DESPAGNE, au bas de l'acte de sépulture d'un maître maçon. Il signe "J.Bap. Tourette".
• 3 janvier 1775, Tours : C'est Mme TOURETTE qui touche "37 livres dix sols pour 15 jours des honoraires de son mary". Celui-ci est sans doute parti en novembre ou décembre pour Versailles.
• 1774-1792, Versailles puis Paris : Jean TOURETTE est haute-contre à la Musique du roi, avec 3 000 livres de gages en 1790.
• 5 février 1777, Versailles : En l'église Notre-Dame, Jean TOURETTE, ordinaire de la musique du roi, fait baptiser un petit garçon, Henry Parfait, né l'avant-veille.
• 1789, Paris : Jean TOURETTE emménage dans la capitale.
• 5 octobre 1792, Paris : Une carte de sûreté est établie au nom de Jean TOURETTE, 49 ans, musicien, domicilié au n° 6, rue des Petits Augustins. Elle indique qu'il est natif d'Agen et arrivé à Paris, depuis Versailles, en 1789.
• 1797-1803, Paris : Jean TOURETTE est professeur de 2e classe au Conservatoire de musique. Il est chargé d'une classe de solfège (1797-1798), puis d'une classe de vocalisation ou de préparation au chant femmes jusqu'à la réforme de septembre 1802, voire jusqu'à son décès.
• 8 octobre 1803, Paris : Jean TOURETTE s'éteint.
Mise à jour : 18 février 2022
