VEILLEAU, Michel Laurent (1772-1831 ap.)

Michel Laurent VEILLEAU, fils d'un maréchal-ferrant tourangeau, a été six années durant enfant de chœur à la cathédrale Saint-Gatien, peu avant la Révolution ; on le renvoie pour manque de talent. On le retrouve toutefois musicien dans un régiment d'infanterie en 1810 puis sous la Restauration, il est revenu au pays afin d'y exercer le métier de cordonnier. En 1831, il se marie puis on perd sa trace.

• 26 octobre 1772, Tours : Michel Laurent VEILLEAU vient au monde et il est baptisé le même jour paroisse Saint-Pierre-des-Corps. Il est le fils de Laurent, maître maréchal, et de Marie Madeleine François Moreau.

• 27 juin 1781, Tours : Il est reçu enfant de chœur à la psallette de la cathédrale Saint-Gatien. Il débute sa formation musicale sous la direction d'Antoine MERLE.

• 19 décembre 1781, Tours : Il est cité lors du chapitre général le premier des quatre pueri de la psallette (septième rang des enfants de chœur).

• 10 décembre 1784, Tours : Il est renvoyé le même jour que Pierre LOISEAU car le chapitre est mécontent d’eux.
• 19 décembre 1784, Tours : Michel Laurent VEILLEAU a été finalement conservé et figure comme second des primeterae (sixième rang des enfants de chœur).

• 19 décembre 1786, Tours : Il est cité le premier des primeterae de la psallette (cinquième rang des enfants de chœur)

• 6 juillet 1787, Tours : "Sur la proposition de m. le chantre, Mrs vu que le petit Veillau n'a fait aucun progrès a la psallette ont autorisé mrs les commissaires a le renvoyer, et néanmoins comme il n'a pas fait encore sa communion, ont deliberé qu'on le garderoit quelques mois afin qu'on puisse l'instruire, et le disposer à l'afaire le plus tost qu'il sera possible".

• 16 novembre, Tours : Un concours est fixé au 7 décembre pour choisir un nouvel enfant de chœur, indice que Michel Laurent VEILLEAU est parti ou bien qu'il va partir. On n'a relevé aucune délibération au sujet du paiement de ses années de service. Il ne fera que très rapidement croiser le nouveau maître de musique Sulpice Philippe LEJAY.

• 23 février 1810, Lille : Sa première épouse, Élisabeth Lambert, blanchisseuse au quartier des malades, meurt à l'age de 28 ans. Elle était originaire de Gerlindenberg en Hollande. VEILLEAU, curieusement prénommé François, est absent. Il est alors musicien au 17^e régiment d'infanterie de ligne.

• 21 juin 1823, Saint-Pierre-des-Corps : Maître cordonnier, il signe l'acte de naissance de la fille de François Brocherioux, un laboureur.

• 8 juin 1831, Tours : Cordonnier demeurant 23 rue du faubourg Saint-Pierre-des-Corps, il se remarie à Marie Mouton, gagiste, fille d'un journalier de l'Orne, âgée de 35 ans. Le lieu et la date du décès de sa première femme sont mentionnés dans l'acte.

• 14 avril 1836, Tours : Veuf à nouveau depuis le 26 novembre 1835, il se remarie à Marie Pactault, 54 ans, 35 rue st-Etienne, fille et veuve de journaliers.

Nous perdons ensuite sa trace mais sa veuve meurt à Tours le 13 avril 1855.

Mise à jour : 26 mars 2018