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Pour citer Muséfrem
WILLIG, François George (1769-1795 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : WILCH
VILLIG
Date(s) : 1769-1-15 / 1795-9-21 ap.
Fils et frère de musiciens de la cathédrale de Strasbourg [Bas-Rhin], George WILLIG y exerce la fonction de trompette de 1785 à 1790. Il est reconduit dans ses fonctions en 1791 pour le compte de la paroisse cathédrale puis en 1794-1795 dans l'orchestre du Temple de l'Être suprême.
• 15 janvier 1769, Strasbourg [Bas-Rhin] : François George WILLIG naît du mariage de Pierre Laurent WILLIG, trompette de la Ville, et de Marie Françoise Rohrer. Il est baptisé le jour même à Saint-Pierre-le-Jeune. Il n'utilisait pas le prénom François. Son frère Pierre Claude WILLIG a également fait de la musique son métier.
• 1784 [probablement courant juillet], Strasbourg : Il entre au service de la cathédrale de façon non officielle, à la suite du décès de George WILLIG, trompette. Il touche 22 florins 5 schillings pour avoir "fait les fonctions" de ce dernier jusqu'à la fin de l'année comptable.
• 13 avril 1785, Strasbourg : George WILLIG, 16 ans, est reçu parmi les symphonistes de la cathédrale Notre-Dame, avec 20 florins de salaire annuel. Il est employé comme trompette.
• 1790, Strasbourg : George WILLIG, 21 ans, symphoniste à la cathédrale Notre-Dame, touche 40 livres de gages à l'année.
• 1791, Strasbourg : Dans le plan de réorganisation de la musique de la cathédrale Notre-Dame, il occupe la place de quatrième trompette, à 40 livres par an. Son frère Pierre est troisième trompette.
• 17 mars 1792, Reichstett [Bas-Rhin] : George WILLIG, de la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg, épouse Marie Madeleine Montag, fille des défunts François Montag (qualifié de rentier en 1795) et Marguerite Richter, de Neuhausen [probablement le bourg situé près de Karlsruhe, Bade-Wurtemberg].
• Mai 1792, Strasbourg : Il est toujours quatrième trompette à la cathédrale. Son salaire de mai s'élève à 6 livres 13 sols 4 deniers.
• [début 1793], Strasbourg : Le citoyen George WILLIG envoie une pétition au District "aux fins qu'il lui soit fait un traitement conformément au décret relatif aux chantres et musiciens des établissemens ecclésiastiques supprimés, attendu qu'il a été employé en qualité de trompete pour les fanfares en l'église cathédrale de Strasbourg depuis 1784".
• 16 février 1793, Strasbourg : Le directoire du District se prononce sur son cas.
• 12 avril 1793, Strasbourg : Considérant que par l'article 7 de la loi du premier juillet 1792, "ceux des employés laïcs des chapitres supprimés dont le service n'était point habituel mais seulement déterminé à certains jours de dimanche et fêtes" n'ont droit ni à une pension, ni à une gratification, les administrateurs du directoire du Département rejettent la demande de l'exposant.
• 4 avril 1794, Strasbourg : George WILLIG est trompette au Temple de l'Être suprême.
• 2 avril 1795, Strasbourg : Il apparaît sur une liste supplémentaire des musiciens du Temple de l'Être suprême, avec un salaire annuel de 200 livres.
• 19 juin 1795, Strasbourg : L'orchestre du Temple cesse ses activités à la suite de la réouverture de la cathédrale aux catholiques.
• 3 juillet 1795, Strasbourg : George WILLIG, en plus de sa paye trimestrielle de 50 livres, touche comme ses anciens collègues musiciens du Temple une prime d'un montant d'un demi-quartier, soit 25 livres dans son cas.
• 21 septembre 1795, Strasbourg : Marie Madeleine Montag, âgée de 26 ans, native d'Eckartshausen, près Mannheim, épouse de George WILLIG, négociant, décède en sa demeure, rue de la Mésange, n° 9. Le décès est déclaré par Pierre Laurent WILLIG, 58 ans, commissaire-adjoint de la quatrième section, et Antoine WILLIG, 25 ans, musicien, tous deux domiciliés en cette municipalité, le premier beau-père, le second beau-frère de la défunte.
Mise à jour : 28 avril 2020