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NIVERS, Guillaume-Gabriel (1632-1714) : MOTETS PROPRES POUR LES RELIGIEUSES PAR LE SIEUR NIVERS

NIVERS, Guillaume-Gabriel (1632-1714) : MOTETS PROPRES POUR LES RELIGIEUSES PAR LE SIEUR NIVERS

Titre uniforme :
MOTETS PROPRES POUR LES RELIGIEUSES PAR LE SIEUR NIVERS
Autorité(s) principale(s) :
Source(s) du recueil :

 

MOTETS/ A VOIX SEULE,/ ACCOMPAGNE'E DE LA BASSE CONTINUE./ Et quelques autres Motets à deux Voix, propres/ pour les Religieuses./ AVEC L'ART D'ACCOMPAGNER SUR LA BASSE CONTINUE,/ POUR L'ORGUE ET LE CLAVECIN./ Par le Sieur NIVERS ; Organiste de la Chapelle du Roy,/ & de l'Eglise Saint Sulpice.
Paris, l'auteur, 1689
partition, [VIII]-170 p.
F-Pc/ X 64

 

RISM A.I/ N 715 et RISM A.I/ NN 715

p. 2 de couverture, ex-libris manuscrit : « Le s.r Totin Neveu de defunt le S.r Nivers, lequel a tous ses/ Ouvrages, loge dans la rue du Regard, proche des Carmes déchaussez.
[signé] S.r Bernard »

Contient :
- p. [I] [page de titre]
- p. [II] [blanc]
- p. [III]-[IV] « TABLE/ Des Chants & Motets contenus en ce Livre. »
- p. [V]-[VII] « OBSERVATIONS. »
- p. [VIII] « EXTRAIT DU PRIVILEGE DU ROY. » et
« Achevé d'imprimer pour la premiere fois,/ le 15. Juin 1689. »
- p. 1-4 Veni creator spiritus
- p. 5 Veni sancte spiritus reple tuorum
- p. 6 O salutaris hostia
- p. 6-7 O frumentum electorum
- p. 8-13 Magnificat anima mea
- p. 13-19 Magnificat anima mea
- p. 20-29 Litanies de la sainte Vierge
- p. 30-32 Descendit de caelis
- p. 32-33 Omnes sitientes... hic est fons
- p. 34-35 Cognosce panem anima mea
- p. 36-37 Obsecro te Domine Jesu Christe
- p. 38-39 Plange quasi virgo plebs mea
- p. 39-43 O filii et filiae
- p. 44-46 O magnum mysterium
- p. 46-47 Mane nobiscum Domine
- p. 48-50 Misericordias Domini... qui nobis perditis
- p. 50-53 Occisus est ad nuptias suas
- p. 53-55 Habemus pontificem
- p. 56-57 O quam suavis est Domine
- p. 58-60 Alta profunditas quis inveniet eam
- p. 60-61 Deitas hostia sancta
- p. 62-63 O pia Deitas
- p. 64-65 O fons vitae
- p. 66-67 O sacramentum pretiosi corporis
- p. 68-70 Adoro te devote
- p. 70-73 Domine Jesu Christe
- p. 73-75 Veni in hortum meum soror mea sponsa
- p. 75-77 Ego ex ore
- p. 78 O admirabile commercium creator
- p. 79 Rubum quem viderat Moyses
- p. 80-81 O cor admirabile
- p. 81-82 Una est columba mea
- p. 82-83 Gloriosa dicta sunt de te o mater
- p. 84-85 Obaudite me divini fructus
- p. 86-87 Surge propera amica mea
- p. 88-89 O intermerata Dei genitrix
- p. 90-92 Felix es sacra
- p. 92-93 Laetare mater amabilis
- p. 94-95 O sanctitas Mariae
- p. 96-98 Ego sum panis vitae
- p. 99-102 Quis mihi det Domine
- p. 102-105 O sacramentum sacramentorum
- p. 105-107 O sinus admirabilis
- p. 108-110 Beata es Maria quae Dominum
- p. 110-112 O gloriosa Mariae viscera
- p. 113 Exulta et lauda habitatio Sion
- p. 114-115 Exultet in Domino
- p. 115-116 O quam decora
- p. 116-118 Veni de Libano
- p. 118 Domine salvum fac regem
- p. 118-119 Domine salvum fac regem
- p. 119 Domine salvum fac regem
- p. 120 Domine salvum fac regem
- p. 120-121 Domine salvum fac regem
- p. 121 Domine salvum fac regem
- p. 122 Domine salvum fac regem
- p. 122-123 Domine salvum fac regem
- p. 123 Domine salvum fac regem
- p. 124 Domine salvum fac regem
- p. 124-126 Ecce panis angelorum factus cibus
- p. 126-127 Laudetur sacrosanctum
- p. 128-129 O salutaris hostia
- p. 129-131 Venite adoremus et procidamus ante Deum quoniam
- p. 132-133 Descendite accurite volate
- p. 134-136 O bone Jesu o piissime
- p. 136-138 Erat in Christo vivens Maria
- p. 139 Domine salvum fac regem
- p. 140-145 Domine ante te
- p. 146-147 Quam pulchra es amica mea
- p. 147-148 Domine salvum fac regem
- p. 149-170 L'Art d'accompagner sur la basse continue

« OBSERVATIONS.
Il est à remarquer que lorsqu'on accompagne, il faut estudier & connoistre precisément l'estenduë de la Voix qui doit chanter, & jouer toûjours un Prelude avant tout ce qu'elle doit dire du Ton convenable à sa portée, & selon le Ton de l'Orgue. Par Exemple si l'Orgue est basse & que la Voix soit haute, il faudra tranposer & joüer du 1. en E. tout ce qui est noté du 1. en D. à la Clef de G. comme Veni Creator, O frumentum. Et ainsi de tous les autres Motets à proportion, rehaussant les uns, ou rabaissant les autres, suivant la capacité & l'estendüe des Voix, auxquelles il faut entierement s'accomoder, & chercher en tout & par tout leur plus grande facilité & commodité pour les faire chanter juste & avec toute la décence possible. Ce qui requiert beaucoup de precaution, de prudence & d'exactitude. Les Voix qui n'ont pas l'habitude des Transpositions, n'auront qu'à s'imaginer une autre Clef pour chanter au naturel ; par exemple la Clef de G. avec trois diézes, c'est toute la mesme chose que si c'estoit la Clef de C. sur la seconde regle sans diézes. Et ainsi les autres que l'on comprendra mieux par les Exemples ou Reductions qui sont en la page 153.
La simple Cadence & ordinaire, est exprimée par une petite croix posée directement dessus ou dessous la Note qu'il faut trembler : mais quand elle est posée un peu aprés la Note, c'est-à-dire qu'il ne faut trembler qu'un peu aprés la Note touchée. La double Cadence est exprimée ainsi
Dans les passages quelquefois trois doubles croches n'en valent que deux, & cinq ou six n'en valent que quatre.
Le point aprés une double croche, ne fait que l'augmenter un peu en diminuant les autres suivantes à proportion.
Et ainsi tout est marqué fort exactement pour bien chanter, mesme les ports de voix les plus necessaires ; car ceux qui sont ordinaires en montant aprés une bréve, & autres, le plus souvent sont si naturels, que l'on ne peut pas se dispenser de les faire, quoy qu'ils ne soient pas marquez.
Dans les Motets en forme de Dialogues avec le Choeur, les soupirs qui sont au-dessus ou au-dessous de certaines Notes finales de periode, signifie que la Partie suivante doit compter ce soupir sur ladite Note finale.
Toutes ces choses s'entendront assez par les Exemples.
Lorsque l'on chante avec l'Orgue le Veni creator, on ne chante point Tu Septiformis munere, &c. ny Gloria Patri Domino, &c. parce que l'Orgue seule joüe ces deux strophes-là.
A la messe pour l'Elevation du saint Sacrement, & à la Communion, l'on peut chanter quelquefois l'un des grands Motets du saint Sacrement : neanmoins il n'en faut pas choisir un des plus longs à l'Elevation, afin de ne pas faire attendre le Celebrant, quand c'est une grande Messe.
Tous les Motets du saint Sacrement se divisent en trois classes. Il y en a qui ne se peuvent dire qu'en certains temps de l'année. Il y en a qui se peuvent bien dire en tous temps, mais qui sont particulierement affectez à certaines Festes. Il y en a qui se peuvent chanter indifferemment en tous temps.
Les Motets qui conviennent à certaines Festes ou temps de l'année, sont ceux-cy ; Descendit de caelis, pour le temps de Noël. Obsecro te Domine, pour le temps de Caresme. Misericordias Domini, Mane nobiscum, Occisus est ad nuptias, pour le temps de Pasques. Habemus Pontificem, à la Feste de l'Ascension.
Les Motets qui conviennent à certaines Festes, & qui neanmoins se peuvent aussi chanter quelquefois en tout autre temps, sont ceux-cy ; Omnes sitientes, pour la Feste des Rois. Cognosce, pour le temps de Caresme. O quam suavis est, pour la Feste de la Pentecoste. Alta profunditas, pour celle de la Sainte Trinité. Deitas, pour les Festes de la sainte Vierge. Tous les autres en tous temps.
Les Motets de la sainte Vierge se divisent pareillement en trois classes.
Les Motets qui ne se peuvent chanter qu'en certains temps, sont ceux-cy ; O admirabile commercium, Rubum quem viderat Moyses, pour le temps de Noël. Una est columba mea, pour le temps de Pasques ; & la Feste de la Conception. Laetare Mater amabilis, encore pour le temps de Pasques.
Les Motets qui sont affectez à certaines Festes, & qui neanmoins se peuvent dire en tous temps, sont ceux-cy ; Beata es Maria, au temps de Caresme, & à la Feste de l'Annonciation. Surge propera, à celle de la Visitation. Ego ex ore, aux Festes de l'Assomption, & de la Nativité de la sainte Vierge.
Tous les autres en tous temps.
L'ordre des Saluts requiert que l'on chante un Motet du saint Sacrement ; puis le Verset & l'Oraison : ensuite un Motet de la sainte Vierge, avec le Verset & l'oraison : Enfin Domine salvum fac Regem, & aprés le Verset & L'Oraison l'on donne la Benediction du saint Sacrement en silence. Neanmoins quelquefois on peut chanter pendant la Benediction, un Motet qui soit un peu court, comme Ecce panis, Laudetur, ou un autre.
Quand on adjoûte un Motet d'un Saint ou d'une Sainte, à raison de sa Feste, on le place entre la sainte Vierge et le Roy.
Quand on chante au Salut du saint Sacrement avec le Choeur en forme de Dialogue, on y met toûjours un Motet de la sainte Vierge sans le Choeur. Et reciproquement avec un Motet de la sainte Vierge en Dialogue, on y met un Motet du saint Sacrement Sans le Choeur.
Quoy que le Motet, Domine ante te omne desiderium meum, &c. ne soit pas precisément du saint Sacrement, neanmoins comme c'est une Priere des plus devotes que l'on puisse faire à Dieu, l'on peut regulierement s'en servir pour un Motet du saint Sacrement.
A la Benediction du saint Sacrement, l'on peut aussi quelquefois chanter le Motet Descendite, ou Venite adoremus. »

Autres exemplaires :
F-Pc/ Rés 2689
première f. de garde : « exemplaire provenant de S.t-Cyr ».
p. 2 de couverture : annotations manuscrites (commentaires
personnels sur les demoiselles de Gourgue, de Bourdeille[s], Coudin).
Comporte une unique correction manuscrite du chiffrage de la basse continue dans le motet « O salutaris hostia » (p. 6) à la mesure 15.

F-Pc/ X 7
p. 1 de couverture, doré aux fers : « MOTETS/ DE MONSIEUR NIVERS ».
Ajouts manuscrits à la plume : chiffrages de basses complétés pour les motets suivants : O salutaris (p. 128-129, aux mesures 2, 8,-9, 12, 14-16, 18-19, 21), Descendite, accurrite (p. 132-133, aux mesures 3, 5-8, 15, 21). Pour le motet « O bone Jesus » (p. 134), des corrections ont été apportées tant dans les chiffrages que dans les notes elles-mêmes pour la basse comme pour les voix aux mesures 1, 4 et 5. Des barres de mesures ont été rajoutées à la plume aux parties de dessus et bas-dessus dans le motet « Quam pulchra es » (p. 146-147).

F-Pn/ Vm1 1058
Erreur de reliure : le cahier signé T a été inséré entre les cahiers signés V et X. La pagination est donc la suivante : 1-72, 77-80, 73-76, 81-170.

F-V/ MSB 12 in-4° [facsimilé Société de musicologie de Languedoc]

Exemplaires non consultés :
GB-Lbl/ B 748 a
GB-Lbl/ Hirsch III 963
US-NH/ M2113 N735 M9 1689

Dépouillement (sigle RISM/ cote)

F-Pc/ X 64
F-Pc/ Rés 2689
F-Pc/ X 7
F-Pn/ Vm1 1058
F-V/ MSB 12 in-4°
US-NH
GB-Lbl/ B 748 a
GB-Lbl/ Hirsch III 963

Voir aussi

Voir aussi PM.574-576, 578, 580, 584, 586-587, 589-590, 593-604, 613, 616-619, 621, 623, 626-627, 629, 631-633, 636-638, 640-646, 648, 650, 652, 655-658, 662-667, 669-670, 672, 674-675, 677-681, 683

Lieu(x)

SAINT-CYR, Maison royale Saint-Louis
PARIS

Date(s)

1689

Nom(s) cité(s)

GOURGUE, Mlle de
BOURDEILLES, Mlle de
COUDIN, Mlle

Référence(s) bibliographique(s) :
Cote CMBV

CMBV/ MFV NIV 01 [Fuzeau, 1994]
CMBV/ MFV NIV 03 [Société de musicologie de Languedoc, s.d.]
CMBV/ ARC NIV 04 [Société de musicologie de Languedoc, s.d.]

 

Éditions en facsimilé :
NIVERS, Guillaume-Gabriel
Motets à voix seule accompagnée de la basse continue ; éd. par Philippe Lescat
repr. de F-Pc/ X 64
Courlay, Fuzeau, 1994, 72-170 p.
(La musique française classique de 1650 à 1800 ; 75)

NIVERS, Guillaume-Gabriel
Motets à voix seule accompagnée de la basse continue ; éd. par Jean Regnery
repr. de F-V/ MSB 12 in-4°
Béziers, Société de musicologie de Languedoc, s.d., [VI]-170 p.
(Le petit motet français)

Informations sur la notice :

Notice créée par Nathalie Berton (décembre 2005).

Date de référence :

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