Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
BORDES, Jean-Baptiste (ca 1756-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : BORDE
Date(s) : 1756 ca / 1791 ap.
Jean-Baptiste BORDES est un prêtre et musicien qui a fait carrière comme organiste dans la seconde moitié du siècle. Parti de Toulouse où il s'est formé, il s'en est éloigné vers le sud, en direction de la chaîne des Pyrénées : d'abord à Auterive, puis à la cathédrale de Pamiers où la suppression des chapitres le surprend. Cette dernière petite ville épiscopale n'étant distante que d'environ soixante-dix kilomètres de Toulouse, la capitale de l'archevêché, ses déplacements ont été circonscrits dans un espace très limité.
• [1756], Toulouse : Jean-Baptiste BORDES est originaire de Toulouse. Comme il était âgé de 34 ans en 1790, il est vraisemblablement né aux environs de 1756-1757.
• [1763-1773 environ], [Toulouse ?] : Sans doute a-t-il été enfant de chœur puisqu'il écrit, dans sa demande de pension de 1790, qu'il a été "voué au service divin" depuis son enfance. Et il précise aussitôt qu'il a étudié la musique "pour en faire son état". A-t-il été enfant de chœur dans une maîtrise toulousaine ?
• [1776], Auterive [Haute-Garonne] : Jean-Baptiste BORDES devient organiste à l'église Saint-Paul d'Auterive. Il a pris la suite de Michel BERGÈS, lui aussi natif de Toulouse, et qui a exercé en 1774-75. Ses gages annuels s'élèvent à trois cents livres.
• 1781, Auterive : Selon Louis Latour (Auterive : une communauté et son orgue, 1986), c'est en cette année 1781 que Jean-Baptiste BORDES quitte l'orgue de Saint-Paul d'Auterive.
• [1783], Pamiers [Ariège] : Il est maintenant l'organiste du chapitre de la cathédrale Saint-Antonin Il perçoit six cents livres d'appointements annuels. Cette date est attestée par le fait qu'il retourne à Auterive à la fin de cette année-là, pour y vérifier l'orgue qui vient de bénéficier d'une nouvelle intervention. Et il est alors présenté comme "organiste de Pamiers". En revanche, il est impossible de dater de manière plus précise le moment de son arrivée à Pamiers. D'ailleurs, pourquoi a-t-il quitté Auterive pour Pamiers ? Dans le dossier de1790 déjà évoqué ci-dessus, il explique ne pas avoir été attiré par le salaire qu'il juge "modique", mais par la promesse faite par les chanoines de lui accorder l'une des prochaines prébendes qui se trouveront disponibles.
• 1790, Pamiers : Jean-Baptiste BORDES poursuit son service d'organiste à Pamiers. Jacques DELMON est le joueur de serpent et la maîtrise regroupe cinq enfants de chœur : Louis MAURY, Jean BROQUIER, Louis PALMADE, Vincent CABIBEL et Jean-Baptiste GARRIGUES. Dès la fermeture du chapitre, BORDES adresse une requête aux autorités du département. Il expose que ses talents sont devenus "inutiles" et qu'il a perdu le revenu d'une prébende. Il souhaite, en conséquence, une pension "relative aux pertes qu'il a éprouvées". Lors de la délibération de la fin décembre, le directoire du district de Mirepoix se prononce pour une pension annuelle de trois cents livres.
• 1791 : Jean-Baptiste BORDES obtient confirmation de cette décision. C'est alors que nous le perdons de vue.
Mise à jour : 12 février 2020.