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RONDY, Pierre Luglien Augustin (1758-1839)

RONDY, Pierre Luglien Augustin (1758-1839)

État civil
NOM : RONDY     Prénom(s) : Pierre Luglien Augustin     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : RONDEL
Date(s) : 1758-11-20   / 1839-3-26 
Notes biographiques

Pierre Luglien Augustin RONDY (1758-1839) fait carrière comme basse-contre (il est aussi désigné sous le terme générique de chantre) durant dix ans dans le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Senlis (Oise). Alors qu'il exerçait probablement la profession de cordonnier parallèlement à son activité de chantre avant la Révolution, il se recycle ensuite dans l'agriculture.

• 20 novembre 1758, Montdidier [Somme] Pierre Luglien Augustin RONDY naît du mariage d'Augustin Rondy, cordonnier, et de Geneviève Bénie.

• 12 janvier 1779, Villers-Saint-Paul [nord de Creil, vallée de l'Oise, département du même nom] : Pierre Augustin "Rondel" (il se fait alors appler ainsi, ainsi que son père), "de cette paroisse" (il y est donc installé depuis quelque temps), épouse Marie Anne Monnier, fille mineure de défunt Charles Monnier, laboureur, et de Marie Anne Debat, également de cette paroisse.

• 23 mai 1780, Senlis [Oise] : Pierre Luglien Augustin RONDY est reçu basse-contre de la cathédrale au lieu de MARTIN, après concours. Le chapitre lui accorde les appointements ordinaires et ceux en grain et en argent depuis la vacance de la place. On lui recommande d'être exact. La liste du personnel établie par le chapitre vers la fin de l'année 1790 indique qu'il aurait été reçu le 22 mai 1779, mais c'est inexact.
• 2 décembre 1780, Senlis : Une enfant, fille d'un maître tailleur d'habits, meurt en nourrice chez lui. Pour compléter ses revenus, les époux utilisent cet expédient au début des années 1780 ; ainsi, le 26 mars 1781, un autre enfant mis en nourrice décède chez eux. Dans chaque acte, Pierre Luglien Augustin RONDY est qualifié de chantre de la cathédrale Notre Dame.

• 2 juillet 1781, Senlis : Une ordonnance de 60 livres est délivrée à RONDY, basse-contre, pour six mois de la façon des souliers des enfants de la maîtrise. Cette délibération suggère que RONDY pourrait exercer le métier de cordonnier (qui est celui de son père) en parallèle à son service de basse-contre à la cathédrale, à moins qu'il ait simplement été chargé du suivi du marché des souliers, jouant le rôle d'un intermédiaire entre le chapitre et un maître cordonnier. 

• 27 décembre 1782, Senlis : RONDY, "chantre de l'Eglise de Senlis", signe au bas de l'acte de baptême de sa fille Blanche Marie Rosalie dont le parrain est Nicolas Coursaux, cabaretier, et la marraine une parente de son épouse, femme d'un charron.

• 5 janvier 1784, Senlis : Le chapitre verse 120 livres à RONDY "l'un de nos vicaires musiciens pour une année de fourniture de souliers à nos enfants de chœur". Un an plus tard, il reçoit la même somme pour la même raison.
• 13 août 1784, Senlis : Sa fille Blanche est inhumée.

• 23 juin 1785, Senlis : Son fils Nicolas Augustin est baptisé, avec pour parrain Nicolas Froment, garçon charron, et pour la marraine Anne Chapuis, fille domestique.

• 6 septembre 1786, Senlis : Nicolas Augustin est inhumé en présence de Pierre PEAUCELLIER et d’Antoine LELONG, tous deux musiciens de la cathédrale Notre-Dame de Senlis.
• 16 décembre 1786, Tours : Le chanoine Moulin est chargé d'écrire à RONDY pour l'inviter à se faire auditionner à Saint-Martin avec promesse de payer ses frais de voyage.

• 18 mai 1788, Senlis : On donne comme parrain et marraine à son fils Charles Joseph son oncle Charles Monnier et sa grand-mère Marie Geneviève Béni.
• 1788, Senlis : Pierre Augustin RONDY est "reçu en titre" par le chapitre de Notre-Dame. La liste du personnel au service du chapitre établie vers la fin de l'année 1790 indique 1787, mais le dossier de RONDY, fondé sur son mémoire, paraît plus fiable. Cette "titularisation" est-elle une conséquence de l'invitation tourangelle de 1786, les chanoines étant déterminés à le garder ?

 1790, Senlis : Pierre Augustin RONDY, âgé de 31 ans, est basse-contre de la cathédrale Notre-Dame depuis dix ans. Ses appointements sont de 9 livres par semaine, 5 setiers de blé méteil, 18 livres pour obits et 18 livres pour logement ce qui fait un total par an de 601 livres 10 sols. Sous la direction du jeune maître François BERNARD, il côtoie les chanteurs Jean Antoine HAVARDJean-Baptiste HENRY, Jean François GARNIER, Antoine LELONG et Pierre PEAUCELLIER, les serpents-bassons Pierre Lucien GANTIER et Louis Antoine LAVOISIER, ainsi que l'organiste Jean Louis CHRISTOPHE.

• [fin 1790 ou début 1791] : Il est l'un des signataires de la pétition des musiciens de la cathédrale au Département, afin de dépeindre aux administrateurs leur "affligeante situation".
• 7 janvier 1791, Senlis : Le directoire du District arrête que, conformément à l'article 13 du décret du 24 juiller 1790, sanctionné par le roi le 24 août suivant, et attendu que RONDY n'est âgé que de 32 ans qu'il est dans le cas d'obtenir une autre place, qu'il doit obtenir un "traitement" (gratification) de 300 livres.
• 14 juin 1791, Senlis : Il signe en qualité chantre au bas d'un acte de sépulture. Il donc continué à chanter, non au service de la cathédrale constitutionnelle (à Beauvais), mais de l'église paroissiale Notre-Dame.
• Juillet 1791 : Il obtient un secours de 150 livres, à l'instar de ses collègues. 

• 10 mars 1795, Senlis : S'est présenté à la maison commune le citoyen Augustin RONDY, conformément à la demande des administrateurs du District. Il a déclaré n'avoir reçu pour "toute chose" qu'une somme de 532 livres, à lui accordée pour avoir exercé la charge de chantre laïc à la ci-devant cathédrale.

• 17 février 1830, Villers-Saint-Paul : Sa femme Marie Anne Monnier décède à l'âge de 74 ans en sa demeure, rue de Moisicourt, qualifiée d'épouse du sieur Augustin RONDY, "ancien chantre de Notre-Dame de Senlis". L'un des déclarants est son fils Charles Rondy, 42 ans, menuisier à Laigneville [Oise].

• 4 décembre 1833, Verderonne [Oise] : Pierre Luglien Augustin RONDY, ancien cultivateur, âgé de 75 ans, veuf en premières noces de Marie Anne Monnier, se remarie à Marie Catherine Michelle Laval, manouvrière, née en 1776 à Verderonne, fille de défunt Joseph Laval et de défunte Rose Aubry, veuve en premières noces de Louis Pollé, ancien maçon.

• 26 mars 1839, Villers-Saint-Paul : Augustin RONDY, âgé de 80 ans et 5 mois, époux en secondes noces de Marie Catherine Michelle Laval, s'éteint en sa demeure, rue de Moisicourt. L'un des déclarants est son gendre Jean-Baptiste Cuvinot, cultivateur, 44 ans.

Mise à jour : 12 mai 2018

Sources
F-Ad60/ 1 LP 104/4 ; F-Ad60/ 1MI/ ECA612R13 ; F-Ad60/ 1MI/ ECA612R13  ; F-Ad60/ 1MI/ECA 669 R2 ; F-Ad60/ 1MI/ECA612R2 ; F-Ad60/ 1Q2/1013 ; F-Ad60/ 2 LP 9144 ; F-Ad60/ 2 LP 9145 ; F-Ad60/ 2 LP 9147 ; F-Ad60/ 2 LP 9151 ; F-Ad60/ 2LP 9144 ; F-Ad60/ 5MI2057 ; F-Ad60/ 5MI2226 ; F-Ad60/ 5MI2227 ; F-Ad60/ G 2337 ; F-Ad60/ G 2338 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°33 ; F-An/ DXIX/092/798/07

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